Les petits conflits de l'été - Grand-Mercredi

Les petits conflits de l’été

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Arrêtez-moi si je me trompe ! Dans un monde idéal, l’été se résumerait à une parenthèse enchantée, aurait le parfum de la lavande ou du barbecue, serait aussi doux qu’un paréo en lin lavé et frais comme un verre de rosé. Avec, en guise de bande-son, tantôt les cigales, tantôt les rires de vos Petits-Enfants. Ça, c’est pour la carte postale.

En vrai, l’été, c’est aussi la saison des petites querelles. Toujours les mêmes, vous noterez. De mon côté, le cru 2018 est déjà à son apogée.

Il y a dix jours, mon frère a décroché son téléphone afin de me demander, la bouche en cœur : « Au fait, qui est-ce qui s’occupe de maman la première quinzaine d’août ? ». Vaste débat et premier gros dossier jeté sur ma nappe bayadère. Le week-end suivant, ma fille Capucine prenait le relais pour jalouser sa soeur. « Ah bon ? Et pourquoi les enfants d’Alice restent trois jours de plus que les miens avec toi ? Tu aurais pu me le dire ! ». Allez zou, deuxième dossier ! Cerise sur la tarte tropézienne : Paul et ses utopies. Lui qui se faisait « une joie » à l’idée de pouvoir profiter des matins clairs pour aller marcher sur les sentiers avec moi, dit ne pas comprendre pourquoi je passe plus de temps en cuisine et dans la buanderie qu’à cueillir des fleurs des champs. Bonne question, mon chéri…

Alors, à toutes celles qui me lisent et voient très exactement de quoi je parle, mon conseil sera le même qu’en 2017 : haut les cœurs ! Je joins à ce slogan d’encouragement un petit mémo à lire et relire sans modération jusqu’à la veille de la rentrée (minimum !), à découvrir ici. Juste de quoi recadrer les choses quand vous avez l’impression que tout part de travers et que la vie de Grand-Mère vous semble un brin…compliquée. Comment ça, le mot est faible ?

 

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