grand-mercredi, auteur sur Grand-Mercredi - Page 10 of 115

grand-mercredi


Article

Les lutins farceurs : la tendance des réseaux sociaux pour surprendre vos Petits-Enfants

Vous allez probablement les voir chez vos Petits-Enfants… si ce n’est déjà fait ! Depuis quelques semaines, les lutins farceurs prennent d’assaut les maisons de France et les réseaux sociaux. Mais qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Et pourquoi vous allez, vous aussi, vous amuser avec ces petites fripouilles pour piéger vos Petits-Enfants.

Qui sont les lutins farceurs ?

La tradition des lutins farceurs arrive tout droit d’Amérique du Nord, notamment du Canada. Depuis, l’engouement autour du lutin farceur a gagné les pays occidentaux du monde entier et la France voit elle aussi le phénomène arriver. La légende dit que le Père-Noël offre quelques jours de vacances à ses lutins après le 15 novembre, date à laquelle (normalement) tous les cadeaux sont fabriqués. Pour les remercier de leurs efforts, il les autorise à partir en vacances dans la maison d’un Petit-Enfant sage pour y faire… quelques bêtises, et ce du 1er décembre jusqu’à la veille de Noël.

Comment suivre la tendance et piéger vos Petits-Enfants ?

Si vous aussi vous avez envie de vous lancer dans cette aventure, rien de plus simple, il vous faudra l’indispensable : la peluche de lutin farceur (ou lutine farceuse), dont la particularité est qu’elles ont les mains qui peuvent s’accrocher entre elles. Plusieurs commerces en vendent aujourd’hui comme Gifi, la Foir’Fouille, Centrakor, Action, Stockomani, certains Intermarchés, etc. Ensuite, un jour où vos Petits-Enfants viennent chez vous, préparez l’arrivée du lutin : une jolie lettre indiquant son prénom (c’est très important !), mais aussi son but : se reposer tout le mois de décembre. Le lutin demandera à vos petits trésors de lui préparer un petit lit pour qu’il puisse s’y reposer la journée… car, oui les lutins dorment le jour et vivent la nuit ! Il ne vous reste plus qu’à poser le tout au pied de votre sapin et de faire découvrir le lutin farceur à vos Petits-Enfants. Le spectacle peut commencer !

Quelques idées de (petites) bêtises à réaliser !

Quand vos Petits-Enfants dorment à poings fermés, il est l’heure de préparer vos mauvais tours. Voilà une liste non exhaustive des petites bêtises que l’on retrouve le plus souvent sur les réseaux sociaux :

  • Dérouler un rouleau de papier toilette dans le salon, sur le sapin, dans la chambre de votre Petit-Enfant,
  • Verser un peu de farine au sol et faire comme-ci le lutin avait réalisé un ange de Noël,
  • Ouvrir un paquet de gâteaux, bonbons et le vider de son contenu… pour y laisser seulement des petites miettes,
  • S’accrocher au lustre ou au plafond, dans des endroits en hauteur et fabriquer une liane avec de la ficelle de cuisine ou du rafia,
  • Dessiner une bouche et des yeux sur les fruits/légumes de la maison,
  • Scotcher les jouets de vos Petits-Enfants dans le tambour de la machine à laver,
  • Planter une paille dans une clémentine et en faire siroter le jus au lutin,
  • Cacher le linge sale de vos Petits-Enfants dans le sapin de Noël,
    bref… il y a mille bêtises à imaginer !

On a hâte de vous imaginer piéger vos Petits-Enfants avec cette nouvelle tendance qui vous permettra peut-être de vous venger un petit peu 😈 D’ailleurs, n’hésitez pas à nous envoyer sur Instagram ou à l’adresse suivante : courrier@grand-mercredi.com vos plus beaux méfaits.

Dans certaines familles, le Père Noël commence sa tournée le 24 décembre au soir, quand les Petits-Enfants sont encore dans les parages… Si vous êtes concernés, chers Grands-Parents, quelque chose nous dit que vous ne serez pas contre quelques astuces pour déposer les cadeaux discrètement sous le sapin sans éveiller les soupçons ! Découvrez nos meilleurs tours de passe-passe pour bluffer vos Petits-Enfants.

Le labyrinthe de Noël

Pour cette première astuce, vous aurez besoin d’autant de pelotes de laine, de crayons et de chocolats que de participants et d’un peu de patience ! Commencez par attacher la petite surprise chocolatée à l’extrémité de chaque pelote. Cachez-les ensuite à différents endroits de la maison. Déroulez les pelotes en passant sur le canapé, derrière le fauteuil, autour des pieds de la table de la cuisine etc. Essayez de faire en sorte que les fils des différentes pelotes se croisent. Pour gagner, vos Petits-Enfants devront être les premiers à enrouler le fil le plus vite possible autour du crayon pour découvrir la surprise qui se cache au bout !

Les carottes sont cuites

Cette activité à partager en famille le soir de Noël va amuser petits et grands. Pour jouer, c’est fastoche, vous aurez besoin… d’une carotte ! Petits-Enfants, Grands-Parents, oncles, tantes et cousins se placent debout en cercle. À tour de rôle, ils devront se passer la carotte, en la coinçant entre leurs genoux. Attention, on surveille les petits malins, il est interdit d’utiliser ses mains. Lorsqu’un joueur fait tomber la carotte, il est définitivement éliminé. Fous rires garantis à chaque partie !

Chef-d’œuvre à l’aveuglette

Pour ce dernier jeu, chaque participant s’équipe d’une feuille blanche, d’un feutre et d’un bandeau pour se cacher les yeux. Et c’est au tour du maître du jeu de souffler les instructions suivantes :

  1. Tracez une ligne pour faire le sol
  2. Dessinez un sapin de Noël
  3. Ajoutez 3 boules de Noël et une guirlande
  4. Dessinez une étoile au-dessus du sapin
  5. Ajoutez 2 cadeaux sous le sapin

Et hop, on compte les points : 1 point si le sapin touche le sol, 1 point si l’étoile touche le sapin, 1 point si la guirlande est sur le sapin, 2 points si les trois boules sont sur le sapin, 2 points si les cadeaux sont au pied du sapin. Des chefs-d’œuvre à offrir au Père Noël ? Pas sûr !

Mes amis,

Par les temps qui courent, il me paraît essentiel de transmettre à nos Petits-Enfants la nécessité de rêver GRAND. De ne jamais désespérer, ni de baisser les bras. 😞

J’en tiens pour preuve l’engagement sans borne de mon amie Sybille auprès d’une association à laquelle je souhaite tirer mon chapeau.

🎯Son but : tout mettre en œuvre afin de réaliser les rêves des enfants malades, petits ou grands, hospitalisés ou non, comptant parfois les jours qui les séparent d’un vœu prêt à être exaucé. Si c’est beau ? Non, c’est magique ! ✨

Et, si je n’avais pas déjà mes propres engagements bénévoles, je sauterais direct dans ce “train des songes” qui montre à nos Petits-Enfants que rien n’est impossible. Mais… j’y pense… il reste une place pour vous ! 🎫 Je vous la garde ?

­

P.S : Et pour les Petits-Enfants ayant des rêves plein la tête, Grand-Mercredi a prévu cette liste à compléter. Vous allez adorer !

Mes amis,

Principales hantises des Grands-Parents au moment des fêtes :
N°1 : être démasqué par les plus jeunes en imitant le Père Noël. 😱
N°2 : offrir le “mauvais” cadeau à leurs Petits-Enfants ados. 🙃
Cette année, je vous interdis de céder à la panique en leur glissant lâchement “une enveloppe sous le sapin” !🎄Voici mes 4 jokers imparables :

  1. L’appel à un expert. 🧚‍♀️Le disquaire, la bijoutière ou le libraire préférés de votre Petit-Fils / Petite-Fille sont de parfaits indics. Allez toquer à leur porte !
  2. L’appel à un(e) ami(e). 🆘 Il / elle est son double et sait tout sur tout. Y compris la taille de son dernier coup de cœur en cabine d’essayage. Son numéro est dans le téléphone des parents et – promis! – il / elle sait garder les secrets.
  3. L’infiltration des réseaux sociaux. 😎 Osez vous créer un compte Instagram ou TikTok en 3 minutes (notre tuto est juste là) et épluchez tout ce qu’il/elle partage. Manip simple et qui ne trompe pas : ça en dit long sur ses goûts !
  4. L’appel à un parent. 🛟 Une valeur sûre puisqu’il s’agit de la dernière personne à avoir dit “non” à votre Petit-Enfant ado pour LE truc dont il/elle avait “absooooolument besoin”.

C’est bon : vous pouvez remballer vos petites coupures et prendre votre téléphone. 📱

1) Le “Promoteur” est Grand-Mercredi (81108305400023) dont le siège social est situé à l’adresse suivante : 8 rue de l’Hôtel de Ville, 92200, Neuilly-Sur-Seine.

2) Le concours est ouvert aux résidents de France âgés de 18 ans et plus, excepté les employés de Grand-Mercredi et leurs proches ainsi que toutes personnes en relation avec l’organisation ou le jugement du concours.

3) Ce concours ne demande pas de frais d’entrée ou d’obligation d’achat.

4) En participant à ce concours, le participant accepte l’ensemble de ces termes et conditions.

5) L’accès au concours ainsi que la participation se font sur la page Instagram de Grand-Mercredi : @grandmercredi.

6) La date de fin de participation est fixée au 6 décembre 2023 à 23H59. Après cette date, les participations au concours ne seront pas comptabilisées.

7) Aucune responsabilité ne sera acceptée en ce qui concerne des participations non-reçues pour quelque raison que ce soit.

8) La règle pour participer au concours est la suivante : 

  • 1. Abonnez-vous au compte @grandmercredi et @jacadi_officiel
  • 2. Likez ce post
  • 3. Invitez une amie Grand-Mère à participer en commentaire

9) Le promoteur se réserve le droit d’annuler ou modifier le concours ainsi que ses termes et conditions sans préavis en cas de catastrophe naturelle, guerre civile ou militaire, acte de Dieu ou tout non-respect des lois et règles en vigueur. Le promoteur se réserve également le droit d’annuler le concours en cas de circonstances ou problèmes majeurs hors de son contrôle. Les participants seront informés des changements éventuels dans le concours par le promoteur.

10) Le promoteur n’est pas responsable de la qualité et description du lot proposé au gagnant par une tierce partie impliquée dans le concours.

11) Le gain est le suivant : une tenue de fête Jacadi.

12) Le gagnant sera défini comme suit :

Au hasard par un logiciel, à partir de la liste des participants et vérifié par le Promoteur.

Le gagnant sera notifié par email et/ou courrier après la date de fin du concours. Si le gagnant ne peut pas être contacté ou ne réclame pas son lot dans un délai de 3 jours après l’annonce, le promoteur se réserve le droit de retirer le lot du gagnant pour l’attribuer à un gagnant de substitution.

13) Le promoteur informera le gagnant de la date et du lieu où le lot peut être collecté / livré.

14) La décision du promoteur sur tous les aspects du concours est finale et aucune discussion ne sera entamée.

15) Le concours ainsi que ses termes et conditions sont régis par les lois françaises. Tout litige devra être sujet à une procédure judiciaire auprès des tribunaux établis en France.

16) Le gagnant accepte que sa participation, son nom et son image soient utilisés publiquement sur les supports du promoteur. Toutes les données personnelles du gagnant ainsi que celles des autres participants ne seront utilisées qu’en accord avec la législation de protection des données en vigueur en France et ne seront en aucun cas transmises à une tierce partie sans consentement préalable.

17) Le promoteur s’engage à envoyer le lot au gagnant.

18) Le nom du gagnant sera disponible, après la date de fin du concours, par email à l’adresse suivante : courrier@grand-mercredi.com

19) Ce concours n’est pas sponsorisé, soutenu, administré ou associé avec Facebook, Twitter et tous autres réseaux sociaux. Les informations sont uniquement transmises au promoteur et son partenaire Oxybul, et seront utilisées sous la Politique de Confidentialité disponible sur le site internet du Promoteur ou sur demande.

1) Le “Promoteur” est Grand-Mercredi (81108305400023) dont le siège social est situé à l’adresse suivante : 8 rue de l’Hôtel de Ville, 92200, Neuilly-Sur-Seine.

2) Le concours est ouvert aux résidents de France âgés de 18 ans et plus, excepté les employés de Grand-Mercredi et leurs proches ainsi que toutes personnes en relation avec l’organisation ou le jugement du concours.

3) Ce concours ne demande pas de frais d’entrée ou d’obligation d’achat.

4) En participant à ce concours, le participant accepte l’ensemble de ces termes et conditions.

5) L’accès au concours ainsi que la participation se font sur la page Facebook de Grand-Mercredi.

6) La date de fin de participation est fixée au 8 décembre 2023 à 23H59. Après cette date, les participations au concours ne seront pas comptabilisées.

7) Aucune responsabilité ne sera acceptée en ce qui concerne des participations non-reçues pour quelque raison que ce soit.

8) La règle pour participer au concours est la suivante : 

  • colorier le coloriage disponible sur le post Facebook du jeu concours
  • le renvoyer à l’adresse mail suivante : courrier@grand-mercredi.com 

9) Le promoteur se réserve le droit d’annuler ou modifier le concours ainsi que ses termes et conditions sans préavis en cas de catastrophe naturelle, guerre civile ou militaire, acte de Dieu ou tout non-respect des lois et règles en vigueur. Le promoteur se réserve également le droit d’annuler le concours en cas de circonstances ou problèmes majeurs hors de son contrôle. Les participants seront informés des changements éventuels dans le concours par le promoteur.

10) Le promoteur n’est pas responsable de la qualité et description du lot proposé au gagnant par une tierce partie impliquée dans le concours.

11) Le gain est le suivant : 4 billets d’entrée au parc Chantilly.

12) Le gagnant sera défini comme suit :

Au hasard par un logiciel, à partir de la liste des participant et vérifié par le Promoteur.

Le gagnant sera notifié par email et/ou courrier après la date de fin du concours. Si le gagnant ne peut pas être contacté ou ne réclame pas son lot dans un délai de 3 jours après l’annonce, le promoteur se réserve le droit de retirer le lot du gagnant pour l’attribuer à un gagnant de substitution.

13) Le promoteur informera le gagnant de la date et du lieu où le lot peut être collecté / livré.

14) La décision du promoteur sur tous les aspects du concours est finale et aucune discussion ne sera entamée.

15) Le concours ainsi que ses termes et conditions sont régis par les lois françaises. Tout litige devra être sujet à une procédure judiciaire auprès des tribunaux établis en France.

16) Le gagnant acceptent que sa participation, son nom et son image soient utilisés publiquement sur les supports du promoteur. Toutes les données personnelles du gagnant ainsi que celles des autres participants ne seront utilisées qu’en accord avec la législation de protection des données en vigueur en France et ne seront en aucun cas transmises à une tierce partie sans consentement préalable.

17) Le promoteur s’engage à envoyer le lot au gagnant.

18) Le nom du gagnant sera disponible, après la date de fin du concours, par email à l’adresse suivante : courrier@grand-mercredi.com

19) Ce concours n’est pas sponsorisé, soutenu, administré ou associé avec Facebook, Twitter et tous autres réseaux sociaux. Les informations sont uniquement transmises au promoteur et son partenaire Oxybul, et seront utilisées sous la Politique de Confidentialité disponible sur le site internet du Promoteur ou sur demande.

Alors qu’elle présentait sa pièce de théâtre, Un chalet à Gstaad, au micro de l’émission “1h avec…” sur RFM, Josiane Balasko évoque avec tendresse son rôle de Grand-Mère. Et on dirait bien qu’elle est au paradis !

Josiane Balasko prendre son rôle très à coeur

Actrice, scénariste et réalisatrice, Josiane Balasko a ajouté une corde à son arc : celle de Grand-Mère en or. En novembre 2018, sa fille Marilou Berry, donne naissance à son premier enfant, un petit garçon nommé Andy. “Être grand-mère, c’est génial parce que c’est nouveau pour moi. C’est la première fois que je suis grand-mère, c’est la chair de sa chair”, avait-elle confié sur le plateau de C à vous. ” Pourtant, l’actrice qui a conquis le cœur des Grands-Parents, était quelque peu inquiète. Elle avait révélé avoir “oublié les gestes avec les bébés”. Aujourd’hui, son Petit-Fils a 5 ans et ses inquiétudes se sont envolées !

Une Grand-Mère “obnubilée” par son Petits-Fils

Généreuse et impliquée, elle aime passer du temps avec son Petit-Fils. “C’est vrai qu’il vient le mercredi” a-t-elle affirmé. La comédienne de 73 ans a également fait la confidence qu’elle le laissait parfois regarder un dessin animé, alors que sa fille ne le “laisse pas regarder les écrans”. Le petit Andy a aussi l’occasion de passer derrière les fourneaux avec sa Grand-Mère. Cette photo complice d’elle et son Petit-Fils en témoigne ! On ignore ce qu’ils concoctent mais nous sommes prêts à parier que les choses sont faites avec amour. Nul doute que cette Mamie Gâteau est parfaite dans le nouveau rôle de sa vie.

Si vous avez un ou plusieurs Petits-Enfants âgés de plus de 8 ans, il est fort probable que vous les ayez déjà vus avec une console entre les mains. Et peut-être que cela vous exaspère au plus haut point ! Trop de temps passé devant un écran, trop de temps à jouer virtuellement, pas assez de temps dehors ou le nez dans les bouquins… mais les jeux vidéo sont-ils vraiment nocifs pour les enfants et les adolescents ? On fait le point… et on va même tenter de vous faire changer d’avis.

Un marché impressionnant

Mario, Zelda, Fortnite, Spider-Man, Sonic, Pokémon, Fifa… vous avez déjà probablement entendu ces mots dans la bouche de vos Petits-Enfants. Impossible d’y échapper, ils sont partout : sur les consoles portables ou de salon, sur les téléphones portables, les ordinateurs, et même jusqu’au cinéma ! Il faut dire qu’en France, en 2022, le marché du jeu vidéo a généré un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros (qui dépasse les 200 milliards de dollars au niveau mondial sur la même année). Ahurissant ! Ne pas les prendre au sérieux est l’erreur n°1 des gens qui aiment bien les dénigrer sans même chercher à comprendre ce phénomène. Car oui, aujourd’hui l’industrie du jeu vidéo compte vraiment ; elle est même devenue la première industrie culturelle mondiale, devant le cinéma.

Mais pourquoi sont-ils mal aimés des Parents et des Grands-Parents ?

Ils sont réellement nés dans les années 50, mais ce n’est qu’en 1970/1980 qu’ils ont explosés auprès du grand public. Les jeux vidéo ne cessent d’évoluer, de s’imposer et aussi de diviser. Depuis quelques années, ils ont mauvaise presse… auprès des parents qui pensent qu’ils viennent abrutir leurs enfants, auprès de certains politiques qui racontent qu’ils font devenir violents. Mais qu’en est-il vraiment ? Les jeux vidéo sont-ils dangereux pour le cerveau des adolescents ? La réponse est claire, selon plusieurs psychiatres qui se sont penchés sur la question : c’est non !

Les effets positifs des jeux vidéo

Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste et auteur du livre Qui a peur des jeux vidéo ?, annonce que ces derniers peuvent aider un jeune joueur à mieux affronter son adolescence. Ils offriraient à ces derniers l’opportunité d’adoucir un peu cette période compliquée du développement humain. Y jouer stimule la production de la dopamine, l’hormone du bonheur. Une étude menée par des chercheurs de l’université de Londres en 2021 révèle même que les jeux vidéo aident à combattre la dépression et les symptômes dépressifs. Plus que d’autres distractions, les jeux vidéo captent l’esprit, aident à une meilleure concentration, permettent une plus grande flexibilité cérébrale, et développent les capacités de mémorisation.

Enfin, ils permettent d’apprendre ; l’Histoire notamment. Par exemple, des licences comme Call of Duty ou Assassin’s Creed (destinées aux adolescents de plus de 16 ans) évoquent des événements historiques importants, qui permettent à leurs joueurs de développer leurs connaissances. Les plus petits, eux, peuvent apprendre en s’amusant. Un jeu comme PowerZ, destiné aux enfants de 6 à 12 ans, permet de travailler certaines matières scolaires.

Les effets négatifs des jeux vidéo

Oui, les jeux vidéo peuvent avoir des effets négatifs. Le principal est bien évidemment la dépendance. Certains Petits-Enfants deviennent en effet addicts aux jeux vidéo, et cela provoque chez eux d’inquiétantes conséquences comme l’isolement et la perte de toutes interactions sociales. Une surconsommation de temps passé devant un écran et un jeu vidéo peut avoir des effets néfastes sur la santé physique : fatigue visuelle, maux de tête, etc. Dans les cas les plus graves, certains adolescents peuvent aussi développer des symptômes liés au TDAH, des troubles du déficit d’attention avec hyperactivité. Pour contrer ces effets négatifs, la famille a un rôle primordial et doit jouer le rôle de modérateur. Encadrer un Petit-Enfant qui jouerait trop souvent aux jeux vidéo, en lui proposant des jeux adaptés à son âge, est primordial. Selon plusieurs experts, un adolescent ne devrait pas passer plus de 2h par jour devant un écran, jeux vidéo et internet compris.

Nos conseils pour encadrer la pratique des jeux vidéo de vos Petits-Enfants

Comment faire pour que vos discussions avec vos Petits-Enfants autour des jeux vidéo ne tournent pas au vinaigre ?

  1. Intéressez-vous aux jeux vidéo auxquels jouent vos Petits-Enfants. Essayez de comprendre pourquoi ils aiment certains jeux plus que d’ autres. Demandez-leur même de vous faire essayer !
  2. Assurez-vous toujours que les jeux joués par vos Petits-Enfants correspondent à leurs catégories d’âges (3 ans et +, 7 ans et +, 12 ans et +, 16 ans et +, 18 ans et +). Expliquez-leur que s’ils n’ont pas l’âge requis pour jouer, ils devront patienter et grandir un peu.
  3. Imposez toujours une limite de temps pour jouer (30 minutes, 1h et max 2h par jour). Pour que le deal soit respecté, utilisez ensemble une minuterie afin de contrôler le temps d’utilisation.
  4. Faites en sorte que vos Petits-Enfants adolescents aient aussi des activités extrascolaires (sport, théâtre, associations…) afin qu’ils développent leur cercle social.
  5. Négociez aussi des moments familiaux sans écrans (une sortie au musée, une promenade, une pause lecture…). Il est important de diversifier les activités. Pour vous y aider, Grand-Mercredi vous propose de nombreuses activités à faire en famille sur son site et dans sa newsletter ❤️
  6. À l’inverse, il existe des jeux multijoueurs, jusqu’à 4 joueurs selon la console détenue. Un bon Mario Kart en famille, ça peut vous rapprocher, amuser toute la galerie et vous créer de jolis souvenirs…

Karine Le Marchand est aujourd’hui connue pour animer moult émissions de la chaîne M6 : L’amour est dans le pré, La France a un incroyable talent ou plus récemment Nouvelle Star, 20 ans… vous l’avez forcément déjà vu sur le petit écran. Aujourd’hui star de la télévision, elle n’oublie pas pour autant ses origines… ni ses Grands-Parents.

Avec L’Amour est dans le pré, Karine Le Marchand met en lumière le travail des agriculteurs

Voilà plus de douze ans qu’elle anime l’émission phare de la chaîne M6, L’Amour est dans le pré. Dans cet emblématique programme, Karine vient au secours d’agriculteurs et d’agricultrices à la recherche de leurs âmes sœurs. Plus de 70 couples se sont construits depuis le lancement de l’émission en 2005, et près de 54 bébés sont nés de l’amour de ces derniers. Et si aujourd’hui, l’animatrice est si attachée à cette profession de la terre, et maintient des relations amicales avec plusieurs participants du programme, c’est parce qu’elle même a été éduquée par des Grands-Parents artisans.

Ses Grands-Parents artisans lui ont transmis de belles valeurs

Dans un entretien accordé au magazine Femme Actuelle, Karine Le Marchand en dit un peu plus sur ses Grands-Parents, pour lesquels elle éprouve encore aujourd’hui beaucoup d’admiration : “Je suis une Petite-Fille d’artisans et je trouve qu’il y a beaucoup de points communs dans la notion de travail, le fait d’avoir toujours peur du lendemain, etc.” commence-t-elle par révéler. Puis elle poursuit, donnant plus de détails sur les métiers manuels de : “Mon Grand-Père était meilleur ouvrier de France en gravure héraldique, et ma Grand-Mère tenait le magasin. Il travaillait sur son petit établi, il avait les doigts tous déformés, et ma Grand-Mère faisait les comptes et n’était pas déclarée… Comme beaucoup de couples d’agriculteurs finalement.”.

Peu importe qui l’on devient, il est toujours important de ne jamais oublier d’où l’on vient. Et pour ça, Karine Le Marchand continue de remercier ses Grands-Parents qui lui ont montré le chemin à suivre.

Mardi 21 novembre, David Hallyday était l’invité de l’émission C à vous, pour évoquer au micro d’Anne-Elisabeth Lemoine la sortie de son autobiographie intitulée Meilleur Album. L’occasion pour ce jeune Grand-Père comblé de faire quelques touchantes confidences sur son nouveau rôle.

Le visage de son Petit-Fils dévoilé à l’antenne

Dans ce nouveau livre autobiographique, paru aux éditions du Cherche Midi, le chanteur de 57 ans raconte pour la première fois sa vie hors norme. Mais ce n’est pas tout ! Le fils aîné de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan a choisi de dévoiler, au cœur de ces 288 pages, une photo inédite de lui en compagnie de son adorable Petits-Fils. Né le 2 juillet 2022, il est le premier Petit-Enfant du chanteur et fait le bonheur de son Grand-Père. Notre petit doigt nous dit que ce tendre cliché a fait fondre les cœurs des nombreux fans du chanteur !

Un Grand-Père comblé d’amour

David Hallyday n’a jamais caché être un Grand-Père heureux. Au micro de Bernard Montiel sur RTL, il déclarait même avec tendresse que c’était “la chose la plus merveilleuse au monde”. Déjà papa de trois enfants, Ilona, Emma Smet et Cameron Hallyday dont il est très proche, il semble prendre son nouveau rôle de Grand-Père très à cœur. “C’est comme si j’avais un quatrième enfant en fait. Je suis fou de ce gosse. il est génial !” a-t-il déclaré avec enthousiasme.

Encore une jolie preuve que les Petits-Enfants apportent joie et bonheur dans la vie des Grands-Parents. Ce n’est pas vous qui nous direz le contraire !

Vous le savez, chez Grand-Mercredi on adore la lecture ! Pour se déconnecter des écrans, pour voyager, partager des émotions, se vider la tête… ce sont des compagnons en or. On a souvent l’habitude de vous présenter nos coups de cœur pour ce qui est des meilleurs ouvrages à lire avec vos Petits-Enfants. Mais vous, que lisez-vous ?

Goncourt, Renaudot, Femina… parmi les grands prix littéraires décernés entre la fin août et la fin du mois de novembre, Grand-Mercredi a fait le tri et vous conseille les livres que vous devez impérativement lire ou bien offrir à vos proches durant les fêtes de fin d’année.

1 – Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea

Doublement récompensé du Prix du Roman Fnac et du célèbre Prix Goncourt, Veiller sur elle est un roman publié aux éditions de L’Iconoclaste. Romancier cannois, Jean-Baptiste Andrea est aussi réalisateur et scénariste. Un touche à tout très prolifique qui aime mettre en avant la beauté des sentiments, le retour à l’enfance et la quête de liberté.

De quoi ça parle ? Publié en août 2023, Veiller sur elle suit Mimo, un jeune garçon né pauvre, mais talentueux. Confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure, il va faire la rencontre de Viola Orsini, son opposé. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer… et pourtant, ils vont tout faire pour ne jamais se perdre de vue, alors même que l’Italie bascule dans le fascisme du XXe siècle.

À qui on l’offre ? Voilà LE roman qui va émouvoir toutes vos copines. Si vous avez l’habitude de faire des “Secret Santa” avec vos meilleures amies Grand-Mères, n’hésitez pas à glisser Veiller sur elle au pied du sapin. Vos Filles et/ou Belles-Filles devraient elles aussi être touchées par la beauté de ce roman qu’on ne peut lâcher avant d’en avoir fini la lecture.

2 – Que notre joie demeure de Kevin Lambert 

Le 3e roman de celui qui était il y a encore peu de temps un simple petit libraire vivant à Montréal. L’écrivain québécois Kevin Lambert est un petit prodige âgé de (seulement) 31 ans. Lui aussi a remporté cette année deux très beaux prix : le Décembre et le Médicis pour son nouveau livre.

De quoi ça parle ? Architecte millionnaire partie de rien, Céline Wachowski a sa série sur Netflix et des contrats dans le monde entier. Égérie de la modernité, elle est convaincue d’apporter de la beauté au monde. Mais voilà, son projet le plus ambitieux est stoppé net par une polémique : accusée de favoriser la gentrification, elle voit condamnées sa stratégie et ses méthodes de travail. En quelques jours, elle est renvoyée de sa propre entreprise, et amorce une traversée du désert qui l’amène à une méditation sur la culpabilité…

À qui on l’offre ? Vous trouvez que votre Fils est trop carriériste et privilégie un peu trop son travail, au détriment parfois de sa vie de famille ? Voilà le livre qu’il vous faut pour lui faire passer un message, tout en douceur…

3 – Triste Tigre de Neige Sinno

Et de deux ! Oui, Triste Tigre de Neige Sinno a lui aussi reçu deux grands prix littéraires : le Femina et le Goncourt des Lycéens. Ce livre choc et personnel, qu’elle décrit comme étant une “réflexion sur la violence et le mal”, est chargé en émotions et devrait littéralement faire couler les larmes de plusieurs de ses lecteurs.

De quoi ça parle ? “Il disait qu’il m’aimait. Il disait que c’est pour pouvoir exprimer cet amour qu’il me faisait ce qu’il me faisait, il disait que son souhait le plus cher était que je l’aime en retour”. Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné. Des années plus tard, Neige Sinno livre un récit déchirant sur ce qui lui est arrivé. Sans pathos, sans plainte. Elle tente de dégoupiller littéralement ce qu’elle appelle sa “petite bombe”.

À qui on l’offre ? Vos Petits-Enfants adolescents de plus de 16 ans, en pleine réflexion sur des sujets forts comme le féminisme, l’égalité hommes-femmes, le respect de l’autre… devraient être bouleversés par ce récit. Il ne s’agit pas seulement d’une histoire personnelle glaçante, l’auteure pousse à une réflexion sensible et intelligente, tout en questionnant les grands textes traitants de l’inceste et du viol. Attention quand même, cette lecture peut être assez dure pour les personnes les plus sensibles.

4 – Les Insolents d’Ann Scott

Voilà l’heureux élu du prestigieux prix Renaudot. Avec Les Insolents, la romancière française Ann Scott livre, une fois encore, un roman très intime et touchant. Son dixième ouvrage est parfaitement dans l’air du temps, tout en étant empreint de mélancolie et de délicatesse.

De quoi ça parle ? Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musiques de films, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule…

À qui on l’offre ? A vos proches à la sensibilité artistique très développée, et à ceux qui ont décidé de changer de vie à l’aube de leurs 40 ou 50 ans. Ce roman va les entraîner dans une subtile introspection sur leurs rêves oubliés. Une vraie bouffée d’air frais qui va les conforter dans leurs désirs de grands changements et d’une vie meilleure !

5 – Les Mangeurs de nuit de Marie Charrel

Après Mathias Malzieu, qui remportait le Prix du Livre Cogedim Club l’an passé, avec Le Guerrier de Porcelaine, c’est la journaliste et romancière Marie Charrel qui gagne l’édition 2023 de ce même prix. Dans son roman, elle brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie mystique s’enchevêtre à la fresque historique. Une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.

De quoi ça parle ? Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Son père l’a bercée de contes nippons, mais elle se sent avant tout canadienne. Jack, lui, est un “creekwalker”, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Un jour, l’ermite va tomber nez à nez avec un ours blanc au coeur de la Colombie-Britannique… ainsi qu’une jeune femme insconsciente qu’il recueille : c’est Hannah.

À qui on l’offre ? A une amie Grand-Mère fan de mysticisme, à un Petit-Enfant adolescent amoureux des univers un peu fantastique, pour vous-même… vous trouverez forcément une personne dans votre entourage à qui offrir cet ouvrage empreint de légendes du Grand Nord canadien. Laissez-vous porter par ce voyage onirique entre deux êtres extraordinaires !

1) Le “Promoteur” est Grand-Mercredi (81108305400023) dont le siège social est situé à l’adresse suivante : 8 rue de l’Hôtel de Ville, 92200, Neuilly-Sur-Seine.

2) Le concours est ouvert aux résidents de France âgés de 18 ans et plus, excepté les employés de Grand-Mercredi et leurs proches ainsi que toutes personnes en relation avec l’organisation ou le jugement du concours.

3) Ce concours ne demande pas de frais d’entrée ou d’obligation d’achat.

4) En participant à ce concours, le participant accepte l’ensemble de ces termes et conditions.

5) L’accès au concours ainsi que la participation se font sur la page Instagram de Grand-Mercredi

6) La date de fin de participation est fixée au 1er Décembre 2023 à 23h59. Le tirage au sort aura lieu le 4 Décembre.

7) Aucune responsabilité ne sera acceptée en ce qui concerne des participations non-reçues pour quelque raison que ce soit.

8) La règle pour participer au concours il faut liker et commenter le post.

9) Le promoteur se réserve le droit d’annuler ou modifier le concours ainsi que ses termes et conditions sans préavis en cas de catastrophe naturelle, guerre civile ou militaire, acte de Dieu ou tout non-respect des lois et règles en vigueur. Le promoteur se réserve également le droit d’annuler le concours en cas de circonstances ou problèmes majeurs hors de son contrôle. Les participants seront informés des changements éventuels dans le concours par le promoteur.

10) Le promoteur n’est pas responsable de la qualité et description du lot proposé au gagnant par une tierce partie impliquée dans le concours.

11) Le gain est le suivant : un lot de produits Grand-Mercredi et L’atelier de Solène d’une valeur de 133,85 euros.

12) Le gagnant seront définis comme suit :

Au hasard par un logiciel, à partir de la liste des participants/gagnants et vérifié par le Promoteur.

Le gagnant sera notifié par email et/ou courrier après la date de fin du concours. Si le gagnant ne peut pas être contacté ou ne réclame pas son lot dans un délai de 3 jours après l’annonce, le promoteur se réserve le droit de retirer le lot du ou des gagnants pour l’attribuer à un ou des gagnants de substitution. Il lui sera demandé d’envoyer une photo de famille afin que notre illustratrice Isa puisse procéder à l’illustration. 

13) Le promoteur informera le gagnant de la date et du lieu où le lot peut être collecté / livré.

14) La décision du promoteur sur tous les aspects du concours est finale et aucune discussion ne sera entamée.

15) Le concours ainsi que ses termes et conditions sont régis par les lois françaises. Tout litige devra être sujet à une procédure judiciaire auprès des tribunaux établis en France.

16) Le gagnant accepte que sa participation, son nom et son image soient utilisés publiquement sur les supports du promoteur. Toutes les données personnelles du gagnant ainsi que celles des autres participants ne seront utilisées qu’en accord avec la législation de protection des données en vigueur en France et ne seront en aucun cas transmises à une tierce partie sans consentement préalable.

17) Le promoteur s’engage à envoyer les lots au gagnant.

18) Le nom du gagnant sera disponible, après la date de fin du concours, par email à l’adresse suivante : courrier@grand-mercredi.com

19) Ce concours n’est pas sponsorisé, soutenu, administré ou associé avec Facebook, Twitter et tous autres réseaux sociaux. Les informations sont uniquement transmises au promoteur, et seront utilisées sous la Politique de Confidentialité disponible sur le site internet du Promoteur ou sur demande.

Mes chers amis,

En ce moment plus que jamais, nous aspirons tous à la paix. Nous l’espérons de tout notre cœur, même. Que ce soit loin de chez nous, en bas de notre immeuble, ou au sein de notre foyer 🏠.

Je referme à l’instant un livre qui m’a bouleversée et fait voir ma propre tribu autrement. Sophie Galabru (oui, oui, la Petite-Fille de Michel) écrit notamment : “Pour qu’une famille perdure, elle doit offrir à ses membres de la liberté comme du lien, de la différence et de la ressemblance”.

Dedans, elle nous apprend à “faire famille”. À mieux vivre les liens qui nous unissent… et à accepter qu’il puisse y avoir des loupés. 📖 Ce livre est si précieux que j’ai eu envie d’en parler avec l’auteure. Je vous livre ses confidences ICI . Une leçon à chérir toute la vie.

Soyez heureux,

­

Chers Grands-Parents,

Je peux vous dire que mes Petits-Enfants prennent Noël au sérieux. Surtout quand il s’agit d’écrire leur lettre !

Pour les rassurer sur l’existence de ce cher bonhomme barbu au costume rouge, j’ai l’IMMENSE honneur de vous ouvrir les portes du Secrétariat du Père-Noël. 🎅🏻
Un lieu tenu secret où s’activent depuis 1962 une soixantaine de lutins postiers.📮 Le petit nouveau pour leur prêter main-forte ? Le romancier-star Michel Bussi, rien que ça !

Vous savez combien j’aime prendre la plume, alors imaginez mon émotion quand il s’agit du tout premier atelier épistolaire de mes Petits-Enfants. 🪶

Pour faire comme moi :

  • Téléchargez vite ici notre super modèle de lettre à imprimer, et pour vous assurer qu’elle arrive bien à destination, rendez-vous ici avant le 20 décembre.
  • Pour ceux qui ne sont pas avec leurs Petits-Enfants, soyez sans crainte : le Père Noël ouvre aussi sa boîte mail. 💌

À la perspective d’une réponse personnalisée tout droit venue du Pôle Nord, je vois déjà leurs yeux briller… ✨
À vous de jouer maintenant,

Sa discrétion ne l’empêche pas d’être toujours autant aimé. Artiste encore très apprécié des Français pour ses chansons cultes comme “Je te donne” ou “Quand la musique est bonne”, Jean-Jacques Goldman est récemment sorti de son silence pour évoquer dans une touchante lettre ses Grands-Parents, dans le cadre des commémorations des disparus durant la Seconde Guerre mondiale.

Un projet pour rendre hommage aux personnes déportées en 1944

Il y a quelques semaines, Montigny-lès-Metz (située en Moselle) a voulu rendre hommage aux déportés de la Seconde Guerre mondiale : comme Lucienne, Denise et Georgette Bernard. La ville s’est en effet engagée dans un projet nommé “Stolpersteine” ; qui consiste à installer des pavés dorés devant les derniers domiciles connus de personnes envoyées et assassinées à Auschwitz en août 1944. Dimitri Sokolowski, adjoint au maire de Montigny, a expliqué dans un communiqué la symbolique derrière ce projet : “L’idée, c’est de reterritorialiser d’une certaine façon, ces personnes dont on n’a pas forcément retrouvé le corps. Donc, on écrit sur un pavé devant leur dernier domicile ‘Ici habitait, le nom de la personne et des éléments biographiques‘”.

Une bouteille jetée à la mer

Lors d’un conseil municipal, l’adjoint au maire, qui expliquait là son projet, fait directement écho à une chanson du grand Jean-Jacques Goldman, “Comme toi”. Sortie en 1982, ce titre fait référence à une enfant juive victime de la Shoah qu’il prénomme Sarah. L’artiste, avec cette chanson, évoquait alors sa propre histoire, celle de sa famille d’origine juive polonaise, qui s’est elle-même retrouvée au cœur des horreurs de la guerre. Dimitri Sokolowski a alors eu une idée “un peu folle”, celle “d’inviter Jean-Jacques Goldman à venir à Montigny chanter cette chanson. On lui a écrit un peu au culot !” raconte-t-il à France Bleu. Et qu’elle ne fut pas sa surprise quand il reçut une lettre manuscrite du chanteur…

Jean-Jacques Goldman prend sa plume pour parler de son histoire familiale

Très touché par cette démarche, Jean-Jacques Goldman a alors envoyé une lettre à la mairie de Montigny-lès-Metz dans les jours qui ont suivi… Il écrit : “Merci pour votre touchante invitation et pardon de ne pouvoir être présent. Le 5 mai 2023, trois Stolpersteine ont été posés à Munich, lieu de naissance de mes grands-parents et de ma mère qui avaient fui en France et où ils avaient été accueillis et cachés. Avec vous, je pense à Denise, Lucienne et Georgette qui n’ont pas eu cette chance…”. En effet, s’il est très discret sur sa vie privée, les Grands-Parents de Jean-Jacques Goldman ont fui Munich durant la Seconde Guerre mondiale puis sont venus trouver refuge en France. Reste que l’initiative est belle et que l’artiste la qualifie même de “touchante et utile” dans sa missive.

Ils y sont depuis des lustres et ils n’ont que ces mots à la bouche : TikTok, Instagram… vos Petits-Enfants adolescents y passent certainement une grande partie de leur temps libre. Pour mieux comprendre ce qui les passionne tant, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Et pourquoi vous ne décideriez pas, vous aussi, de vous y mettre ? Vous inscrire sur les réseaux sociaux, vous permettra très certainement aussi de renforcer vos liens avec vos petits trésors. On vous explique, pas à pas, comment vous lancer dans cette grande aventure !

INSTAGRAM

Il est aujourd’hui l’un des réseaux sociaux les plus puissants du monde. Fin 2022, Instagram comptabilisait plus de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde. Chaque jour, plus de 100 millions de photos et de vidéos y sont partagées. Car oui, le but premier de cette application, qui appartient d’ailleurs désormais au groupe Facebook (Meta), est d’y partager des photos et de courtes vidéos.

1. L’inscription

Le plus simple, si votre smartphone vous le permet, est de commencer par télécharger l’application gratuite Instagram (via Google Play ou Apple Store). Première étape ensuite ? L’inscription ! Si vous avez déjà un compte Facebook, et que vous souhaitez le reliez à votre futur compte Instagram, cliquez sur la barre bleue “Se connecter en tant que …”. Associer vos comptes Facebook et Instagram vous permettra de partager des informations plus facilement entre les deux réseaux sociaux. Si vous n’avez pas de compte Facebook, cliquez, tout en bas sur “Créer un compte”. Là on vous demandera plusieurs informations habituelles : nom, prénom, date de naissance, adresse mail, etc.

2. Bien choisir votre nom d’utilisateur

Lorsque vous démarrez, Instagram va vous demander de choisir un nom d’utilisateur : celui-ci est unique, et même si vous pourrez le modifier plus tard, il est important d’y prêter attention. Le plus simple est d’utiliser vos noms et prénoms. Par exemple, si vous vous nommez Jacqueline Bernard, utilisez comme pseudo jacquelinebernard. Votre nom d’utilisateur ne pourra pas comporter d’espace, mais vous pourrez utiliser les séparateurs suivants : “_” ou “.”, pour dissocier votre nom de votre prénom. Attention, comme l’application Instagram est désormais utilisée par de nombreuses personnes, il est probable que votre nom d’utilisateur rêvé ne soit plus disponible. Ajoutez-y alors des chiffres ou une autre petite coquetterie.

3. Débuter sur Instagram

Vous voilà enfin sur Instagram ! À présent, recherchez vos contacts personnels, à commencer par vos Petits-Enfants. Le plus simple, tout en bas, cliquez sur l’icône la plus à droite, celle qui ressemble à un petit être humain. C’est votre profil personnel. Cliquez sur “Modifier” et ajoutez-y une photo vous représentant, votre nom, une petite biographie si vous le souhaitez, etc. Puis cliquez ensuite sur “Partager le profil”. Vous allez voir une sorte de QR Code personnel que vous allez pouvoir envoyer via sms aux personnes qui vous sont proches afin de les prévenir que “Ça y’est ! Vous êtes sur Instagram !”.

4. Abonnez-vous à des comptes que vous aimez !

Puis en bas de l’application, cliquez désormais sur l’icône de la petite loupe. C’est votre barre de recherche. Personnalités, gens de votre entourage, marques… c’est là que vous allez pouvoir rechercher les meilleurs comptes à suivre : vos Petits-Enfants, vos Enfants, vos amies, vos marques préférées (qui sont certainement sur Instagram), et bien évidemment… Grand-Mercredi ! Vite, on vous attend -> @grandmercredi. Vous pourrez ensuite retrouver les dernières publications de vos comptes suivis en cliquant sur l’icône de la petite maison, en bas tout à gauche.

5. Postez votre première photo !

Il est désormais l’heure, si vous le souhaitez, d’utiliser Instagram ce pour quoi l’application a été conçue : partager des photos et/ou vidéos. Cliquez sur l’icône +. Votre écran est alors partagé en deux. En haut la première photo (ou vidéo) de votre galerie photo, de votre smartphone, s’affiche automatiquement. En bas, les autres photos récentes et présentes dans votre galerie. Une fois votre choix fait (vous pouvez aussi prendre une photo en direct en cliquant sur la petite icône appareil photo), cliquez sur “Suivant” en haut à droite.

Vous pouvez ensuite choisir différents filtres à ajouter en calque sur votre photo. La baguette magique “Lux” (en haut) vous permet d’illuminer ou d’assombrir l’image. La petite note de musique, vous permet d’ajouter une petite musique sur votre photo ou votre vidéo. Cliquez sur “Suivant”.

Là, notez une petite légende qui viendra accompagner votre publication. Cette étape est très importante, sans oublier les hastags (#) qui vous permettront de lier vos médias à des mots clés utilisés par les gens du monde entier. Cette étape n’est pas obligatoire cependant. Libre à vous ensuite d’identifier des personnes, un lieu, etc. Quand tout vous semble prêt, cliquez sur “Partager”. Et voilà votre première photo apparaît sur votre profil.

6. Communiquez avec vos Petits-Enfants via la messagerie d’Instagram

Dernière petite astuce et pas des moindres. Instagram possède sa propre messagerie. Pour communiquer avec vos abonnés (vos followers en anglais… il se peut que vos Petits-Enfants emploient ce terme), cliquez sur l’icône maison en bas à gauche, puis sur le petit avion de papier en haut à droite. C’est ici qu’il vous sera possible de parler avec les personnes qui sont abonnées à votre compte.

TIK TOK

C’est l’application chinoise tendance des moins de 25 ans… et probablement donc de vos Petits-Enfants. En 2022, TikTok totalisait plus d’1,7 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, dont 63% d’entre eux avaient moins de 24 ans ! C’est le réseau social dont la croissance est la plus forte, et il est très probable qu’il dépasse même Instagram dans les prochaines années. Au même titre que Facebook, qui est aujourd’hui considéré par les jeunes comme un réseau pour les “vieux”. Désolé. Mais vous allez le voir, il n’est pas trop tard pour vous y mettre, certaines Grands-Mères sont même déjà devenues des stars de TikTok.

1. L’inscription

Le plus simple, si votre smartphone vous le permet, est de commencer par télécharger l’application gratuite TikTok (via Google Play ou Apple Store). Première étape ensuite ? L’inscription ! Si vous avez déjà un compte Facebook, Apple ou Google, vous pouvez relier votre futur profil TikTok à l’un de ces autres comptes, si jamais vous en possédez un. À vous de choisir. Vous pouvez aussi vous inscrire via une adresse mail en cliquant sur “Utilise un téléphone ou une adresse e-mail”. Là aussi, on va vous demander plusieurs informations comme nom, prénom, date de naissance, adresse mail, etc.

2. Bien choisir votre nom d’utilisateur

TikTok va vous demander de vous trouver un nom d’utilisateur. Comme pour Instagram, même si vous pourrez le modifier plus tard, on vous recommande de bien y réfléchir en amont. Votre “prénom.nom” est peut-être la meilleure des options. Ou bien un pseudonyme si vous souhaitez être plus discret.

3. Sélectionnez vos centres d’intérêts

Comédie, sport, divertissement, animaux, musique, voyage, santé… Vous allez ensuite devoir donner à TikTok vos centres d’intérêts préférés. Pourquoi ? Tout simplement pour qu’il puisse vous proposer des vidéos qui vont vous plaire et donc vous faire rester un maximum de temps sur l’application ! Malin.

4. Egayez votre profil et suivez vos Petits-Enfants

Désormais il vous faut suivre vos Petits-Enfants pour pouvoir communiquer avec eux et découvrir leurs préférences. Pour cela, direction l’icône Profil en bas à droite. Commencez par cliquer sur “Modifier le profil” pour ajuster votre photo de profil, votre biographie, etc. Puis en cliquant sur “Partager le profil”, comme pour Instagram, il vous est possible de partager votre QR code personnel à vos proches, via un sms. Avec ceci, vos Petits-Enfants vont rapidement pouvoir vous suivre et vous même en retour.

5. Profitez des millions de vidéos à picorer

C’est sur l’icône “Accueil”, que vous allez retrouver la totalité des vidéos disponibles sur TikTok. L’application va vous proposer automatiquement des vidéos liées à vos centres d’intérêts. Attention, l’algorithme est très puissant et plus vous passez de temps à regarder une vidéo, plus TikTok va comprendre que vous y prenez du plaisir et donc il vous proposera des vidéos similaires pour vous faire rester un maximum de temps sur l’application. C’est en swipant vers le haut (en glissant votre doigt de bas en haut) que vous ferez défiler les vidéos. Si une ne vous plaît pas, hop vous passez à la suivante.

Voilà, vous avez désormais les modes d’emploi pour comprendre les bases sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok. N’hésitez pas à prendre un peu de temps pour découvrir à votre rythme toutes les possibilités de ces applications… et surtout demander un peu d’aide à vos Petits-Enfants adolescents qui devraient être ravis de vous filer un coup de pouce.

Comment ça fonctionne, une famille ? Qu’est-ce qui nous lie à nos proches ? Et, par dessus-tout, que signifie “faire famille” ? La philosophe Sophie Galabru s’y est intéressée de près. Dans un brillant essai du même nom, paru aux éditions Allary, elle nous livre les clés pour comprendre d’où nous venons, de quoi nous sommes faits, et ce que nous transmettons, irrémédiablement. Une lecture “d’utilité familiale”, à mettre entre les mains des Petits-Enfants ados, des parents, comme des Grands-Parents pour des fêtes de famille plus sereines. Ensemble, nous avons cherché à comprendre d’où pouvaient venir ces petits grains de sable qui viennent parfois semer le trouble dans les dîners…

Qu’est-ce que ça veut dire, “faire famille” exactement ?

Ça peut vouloir dire – du point de vue des enfants, par exemple – l’idée d’apprendre à connaître ses parents, ses ancêtres, l’histoire familiale aussi bien du côté paternel ou maternel. Plus tard, c’est accepter une forme de séparation avec ses parents, sans renier l’héritage qui nous a été donné. C’est se relier au projet commun proposé par ses ancêtres et ses parents, tout en s’émancipant pour exister pour soi-même, forger son propre cheminement, prendre place dans la société et, éventuellement, fonder une famille à son tour.

Justement, faire famille signifie être capable d’accueillir, d’adopter ou de procréer des êtres vulnérables et sensibles, à qui l’on va proposer un cercle de partage, une confiance, une protection, un projet, et des activités communes, articulées autour du respect de leur liberté.

Quels sont les éléments qui peuvent peser sur la famille ?

D’abord la tendance à se refermer sur elle, sur ses membres exclusivement, ses traditions et ses façons de faire, de croire ou de penser, sans jamais être capable de s’ouvrir aux descendants plus jeunes, aux amis, et aux cultures différentes. Cette fermeture, comme dans le schéma patriarcal, peut étouffer les familles. Un pouvoir à sens unique peut abîmer les liens et la confiance que les êtres se donnent et empêche la liberté et l’expression des autres.

Les jeux de rôles, qui sont condamnés à ne pas devoir évoluer, sont aussi très pesants pour la famille. Ils enferment par exemple tel enfant dans tel rôle, ou tel autre dans tel scénario, sans qu’ils aient le droit de questionner leur position.

L’incapacité d’écoute bienveillante et sans jugement des uns et des autres, de leurs problématiques, de leurs interrogations, étouffe aussi. La dissimulation, les non-dits et même les secrets sont, de manière avérée et clinique, des facteurs qui développent chez les êtres des angoisses très profondes, des pathologies psychologiques et existentielles. 

C’est en cela que les grands-parents sont bien souvent des vecteurs d’ouverture grâce à leur recul. Ils ne sont pas en position d’autorité parentale avec l’anxiété, la responsabilité de faire famille, d’élever ses enfants, de les instruire, de s’en occuper tous les jours. En étant déchargés de beaucoup de tâches et de responsabilités, ils sont parfois moins dans le rapport de force et peuvent regarder les enfants autrement. Eux, ils ont la chance ou l’opportunité d’être dans un rôle un peu plus souple, qui permet justement d’être dans un rapport plus amical. Ou, en tout cas, davantage dans l’écoute de leurs petits-enfants. 

Pourquoi les fêtes de famille, et Noël particulièrement, peuvent-elles être le terreau de tensions ?

Toutes les réunions de famille, même un anniversaire, ont tendance à cristalliser des conflits ! Les familles sont à la fois enthousiastes à l’idée de se réunir, de remarquer leurs ressemblances, leurs identités, leur patrimoine commun, et leurs histoires partagées. C’est quelque chose d’assez excitant, rassurant, qui nous met à l’abri de l’espace-temps, politique et social. Mais se rassembler, c’est également redécouvrir aussitôt à quel point la famille est une unité politique traversée par des rapports de force, des conflits autour du partage des biens, des préférences, des affinités électorales… Tout ceci exacerbe la rivalité, la jalousie, voire la haine; tous ces rapports hypocrites que l’on ne supporte plus, et que l’on peut avoir envie de faire exploser; les non-dits enterrés, mal refoulés et prêts à bondir sur le devant du déjeuner ou du dîner pour réclamer une écoute, une justice. Ce sont des moments où l’on hésite à mettre en scène sa revendication, sa souffrance sous les yeux de sa famille.

Pourquoi ces conflits intrafamiliaux sont-ils plus douloureux que les autres ? (ndlr : les amitiés, ou les relations au travail, par exemple)

Car la famille est censée être un lieu de refuge, de soins, de protection, qui permet de s’élever, parfois de s’instruire, qui donne des repères moraux, existentiels. Bref : c’est un lieu-matrice, c’est-à-dire qui apprend à survivre et à vivre. Lorsque ce lieu-là ne vous protège pas mais vous abîme, vous êtes sans réponse, avec des questionnements qui peuvent vous hanter toute une vie et créer des blessures parfois irréparables. “Pourquoi ceux qui m’ont convoqué au monde, ceux censés m’aimer et me protéger et me respecter, sont ceux qui me détruisent ou ne me soutiennent pas ?” 

Pour autant, les conflits sont-ils nécessairement graves ? 

La famille est vraiment le lieu type où se permettre d’avoir des discordes, des divergences et même des conflits dans une certaine “sécurité”. En tant que lieu censé recueillir les êtres, les aider, les soigner et les aimer, il peut plus qu’un autre assumer et affronter les déconvenues, des frustrations ou les déceptions. Malgré les irritations, les divergences d’idées ou d’intérêts, c’est grâce à l’amour et au respect que nous pouvons nous engager à poursuivre nos échanges, à se rencontrer, à condition d’accepter avec bienveillance les différentes sensibilités des êtres.

Dès lors, existe-t-il des conflits salutaires ?

Je crois en effet que le conflit permet d’aller vers des relations plus authentiques. Être blessé, offensé par les incompréhensions, les malentendus, le manque de respect, la négligence, c’est ne pas parvenir à rester en lien de manière durable et donc pouvoir dire “J’ai été offensé, j’ai été humilié. On ne m’a pas compris. On ne m’a pas écouté. J’ai besoin de votre aide”. Faire un reproche – et surtout témoigner de son besoin – est essentiel, quitte à blesser, heurter ou déranger un peu l’ordre établi et le confort installé des uns et des autres. Cela permet de tisser des liens sincères, qui vont s’installer dans le temps. C’est précisément parce que l’on a envie que ces liens perdurent, qu’on a foi en l’autre et qu’on désire porter la relation très loin, qu’on ose se dire les choses.

3 clés pour envisager le conflit sous un autre angle ?

  • Ne pas prendre le conflit pour un rapport de forces
    Une critique ou une divergence n’est pas la contestation absolue de sa personne, de son autorité, de sa place, de son parcours, ni de son âme à transmettre. C’est simplement une façon de rétablir l’équilibre dans une relation. Pas question ici d’ego ni de lutte d’orgueil pour savoir qui aura le dernier mot et donc le pouvoir.
  • Considérer la famille comme un lieu d’amour
    Avant d’être un lieu hiérarchique où chacun tient à maintenir sa place sans perdre la face, la famille doit être vue comme un vivier d’amour. Elle conjugue le respect, le non-jugement et l’écoute pour aider l’autre, celui qu’on veut porter, consoler, soutenir.
  • Accepter d’apprendre de plus petit que soi
    Par les questions qu’ils posent – même si elles sont parfois gênantes, dérangeantes ou inattendues – nos enfants et nos petits-enfants peuvent nous enseigner des choses consciemment, volontairement ou pas du tout. Faire circuler le pouvoir, c’est être prêt à les regarder comme de véritables êtres à part entière, même s’ils nous paraissent inachevés, inexpérimentés ou mineurs. 

Un petit mot pour les Grands-Parents qui nous liront ?

Mon grand-père dont je parle souvent, Michel Galabru, était un être et un grand-père extraordinaire dans la mesure où il m’a tout de suite aimée, non pas pour ce que j’allais devenir ou ce que j’allais pouvoir lui apporter comme bonheur, comme récompense ou gratification. Il m’a aimée sans m’imposer d’objectifs, d’attentes ou de défis. Il m’accordait un immense respect et une immense liberté alors que j’étais toute petite. C’est assez rare comme démarche de la part de personnes plus âgées, de ne pas vouloir tout de suite discipliner, structurer, encadrer. Et ça, c’est vraiment l’héritage le plus fort qu’il m’ait donné.

 

Propos recueillis par Sarah Lesellier

Vous aimerez aussi...