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COVID 19 et Grands-Parents : quand la donation aux Petits-Enfants devient une priorité

Crédit photo (c)freepik

Cette période de crise sanitaire a considérablement changé notre rapport à la famille. Le besoin de lien, de partager et de transmettre n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui. Et pour cela, les Grands-Parents penseraient davantage à faire une donation à leurs Petits-Enfants, et même à leurs arrière-Petits-Enfants.

Mettre ses Petits-Enfants à l’abri devient une priorité pour une grande majorité de Grands-Parents. S’il est connu que l’on peut donner à ses enfants jusqu’à 100 000€ sans payer d’impôt tous les 15 ans, beaucoup ignorent encore que l’on peut aussi donner à ses Petits-Enfants tout en profitant d’un abattement intéressant. Une véritable solidarité entre générations qui se veut rassurante. Mais, comment ça marche ?

Dons à ses Petits-Enfants

La donation vous permet de donner à vos Petits-Enfants, et à n’importe quel moment, de l’argent, des biens mobiliers ou immobiliers, des titres, des bijoux, des actions. Chaque Grand-Parent peut donner jusqu’à 31 865 € à chacun de ses Petits-Enfants, tous les 15 ans, sans payer d’impôt et sans restriction d’âge.

La donation familiale de sommes d’argent vous permet de donner en plus des dons ci-dessus, des sommes d’argent plus conséquentes. Pour cela, vous devez faire le don avant d’avoir 80 ans, et votre Petit-Enfant doit être majeur. Vous profitez alors d’un nouvel abattement de 31 865 € par Grand-Parent pour chacun de vos Petits-Enfants.

Dons à ses arrière-Petits-Enfants

C’est possible aussi ! Avec l’allongement de l’espérance de vie, il n’est plus rare que ces deux générations se côtoient. Les arrière-Grands-Parents peuvent tous aussi choisir de faire un don familial de sommes d’argent à leurs arrière-Petits-Enfants, sous les mêmes conditions que pour une donation familiale de sommes d’argent à leurs Petits-Enfants.

Et vous, vous y avez pensé ?

Le rôle des Grands-Parents n’est pas une mince affaire. D’abord meilleurs compagnons de jeu pour leurs Petits-Enfants, ils ont aussi pour rôle de leur transmettre l’histoire de la famille et partager leurs savoirs de la vie. Alors, quelle place ont-ils réellement dans la vie de nos familles ?

Crédit photo (c)MelissaMontoyaPhotography

Une place pour transmettre

On se dit qu’être Grands-Parents, c’est facile. Et pourtant, ce n’est pas forcément un rôle évident quand il s’agit de transmettre aux jeunes générations l’histoire de la famille. Tout dire ? Ne rien cacher ? Comment expliquer ? Des tas de questions peuvent paraître insurmontables. Mais en réalité, la meilleure solution, c’est de raconter les choses avec le cœur. Partager des photos ou encore raconter des anecdotes insolites feront les feux de joies des générations futures.

Une place pour partager

Pas facile non plus de partager ses savoirs sur la vie. Un savoir vaut-il mieux qu’un autre ? Lequel sera le plus important pour mon Petit-Enfant… Là encore, se poser des milliers de questions est tout à fait normal. Notre solution ? Raccrocher un savoir à une situation. Par exemple, si votre Petit-Enfant tombe, expliquez-lui que la vie est faite d’embûches, mais qu’on se relève toujours. Vous voyez ?

Une place pour profiter

Enfin, celle-ci vous allez l’adorer : celle de profiter ! Eh oui, un Grand-Parent c’est aussi et avant tout le meilleur compagnon de jeu qu’un Petit-Enfant puisse trouver. Une mamie gâteau, un papy bricolo, ou l’inverse. Peu importe, c’est avec vous qu’il construira ses plus belles cabanes, et qu’il apprendra les meilleures recettes. Ce qui est sûr, c’est qu’avec vous, les parents peuvent souffler, et nos Petits-Enfants peuvent continuer à s’épanouir, les yeux fermés !

Alors que la France compte pas loin de 18 millions de Grands-Parents, la génération d’aujourd’hui ressemble-t-elle aux Grands-Parents d’hier ?

Crédit photo (c)flickr.com/slovensko

Des Grands-Parents hyper-actifs

Cette vague d’hyperactifs a grandi en écoutant Supertramp et les Pink Floyd, porte des jeans, surf sur son smartphone, est hyperconnectée, et voyage mieux que personne. Après une vie à travailler, ces Grands-Parents nouvelle génération profitent activement de leur retraite, avec des activités et des projets planifiés sur des mois. Leur rôle dans la société n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. Mais leur emploi du temps digne d’un premier ministre les empêche-t-il de s’occuper de leurs Petits-Enfants ?

Des Grands-Parents hyper-organisés

Pour une grande majorité de ces Grands-Parents 2.0 (et hors contexte de crise sanitaire), l’équilibre est tout trouvé : jongler entre leur vie et leurs Petits-Enfants semble être un véritable jeu d’enfant. Et, pour permettre aux mères de famille de s’épanouir dans leur carrière, les Grands-Parents sont fortement mis à contribution pour s’occuper de leurs Petits-Enfants après l’école, le mercredi ou prendre le relai quelques heures dans le week-end. Une organisation hors pair qui semble convenir à toute la famille.

Des Grands-Parents hyper-engagés

Avant, et de manière totalement naturelle, on apprenait à la mère de famille à être une bonne épouse. Aujourd’hui, elle est libre de décider de sa vie, et ce phénomène est fortement influencé par ces nouveaux Grands-Parents. Alors que les parents semblent reprendre leur rôle éducatif au sein de leur famille, la nouvelle génération de Grands-Parents serait plus permissive et beaucoup plus complice avec leurs Petits-Enfants qu’avant. Une chose est sûre, le bonheur de ces Grands-Parents fait la joie de leurs Petits-Enfants !

Crédit photo (c)eBay France

Familles recomposées ou pas, qui sont ces Grands-Parents d’adoption qui bouleversent les petits cœurs de nos Petits-Enfants ? Rencontre avec Anne, cette Super-Grand-Mère qui a pris sous son aile deux super-Petits-Enfants.

Devenir Grand-Parent de coeur

« Je vais vous dire, quel bonheur de voir mon coeur s’agrandir en même temps que ma famille… Ma fille unique n’a pas eu d’enfant. C’est la vie qui veut ça. Mais qui a dit qu’on ne pouvait pas devenir Grand-Parent pour autant ? 

J’ai rencontré Salomé et Solène, âgées de 7 et 9 ans, il y a 3 ans, dans mon quartier. Une famille attendrissante, dont les Grands-Parents vivent à l’étranger. Ils ne se voient jamais, sauf pour quelques rendez-vous visio, pour les fêtes de fin d’année et les anniversaires. Leurs parents travaillant beaucoup, je m’occupe d’elles après l’école, et parfois 1 ou 2 heures le week-end.

Plus qu’un coup de cœur, ce fut une évidence pour moi de leur offrir de mon temps et leur transmettre tout ce dont une Grand-Mère peut transmettre à ses Petits-Enfants. Car, oui, se sont mes super-Petits-Enfants comme diraient les filles, et moi, je suis leur super-Grand-Mère (ou Grand-Mère de cœur) ».

Apprendre à devenir Grand-Mère

« Apprendre à devenir Grand-Mère comme on apprend à devenir parent est un bonheur absolu, malgré l’amas de sentiments et de responsabilités que nous devons appréhender. S’il est certain que les liens entre Grands-Parents et Petits-Enfants sont essentiels, tant sur le plan psychologique que sur le plan affectif et émotionnel, de nombreux enfants en sont malheureusement privés, et inversement. Moi la première ! Aujourd’hui, je vis pleinement ce nouveau rôle. C’est de loin le rôle de ma vie !

Mes Petites-Filles me font découvrir les joies d’être une Grand-Mère épanouie, et chacune de nous participe à construire l’équilibre familial dont nous manquions. Quel échange intergénérationnel ! Quel sentiment d’amour ! Qui pouvait imaginer que l’on puisse aimer à ce point ? Elles ne sont peut-être pas de mon sang, mais elles viennent de mon coeur, ça c’est certain ! »

Crédit photo (c)Answers in Genesis

 

À la veille des vacances scolaires, le dernier scénario envisagé par le gouvernement serait un possible allongement des vacances de février. Le casse-tête des familles. Sans parents (qui travaillent), sans nounous, sans Grands-Parents… Mais qui va s’occuper de nos Petits-Enfants ?

Crédit photo (c)Getty Images

Et les familles, qui y pense ?

Pour stopper l’épidémie de Covid-19, l’allongement des vacances de février n’arrange pas les familles. Et pour cause, beaucoup de parents ne pourront pas poser des jours de congés pour s’occuper de leurs enfants, après tous les efforts qu’ils ont dû déjà faire cette année. Et travailler avec des enfants autour d’eux, c’est presque mission impossible. “Rendez-nous les Grands-Parents”, s’exclament même de nombreuses familles. Alors, qui va s’occuper de nos enfants et de nos Petits-Enfants ?

Et les Grands-Parents, qu’en pensent-ils ?

Bernadette en a plein le cœur : “notre rôle est de soulager les parents, de prendre le relai, de voir nos Petits-Enfants grandir et de pouvoir s’en occuper pendant les vacances, si ce n’est les week-ends et les mercredis quand les parents travaillent. Si on ne nous sollicite plus, qui le fera ?”

Caroline, elle, ne comprend plus la situation : “Je ne veux pas que mes enfants se noient dans leur travail en plus de devoir gérer mes Petits-Enfants toute la journée parce qu’il n’y a pas d’école. Oui, nous vivons une crise sanitaire sans précédent, mais quand va-t-on comprendre que les Grands-Parents ont un rôle à jouer ?”

En attendant la décision du gouvernement, l’équilibre de la vie de famille ne semble plus tenir qu’à un fil… Rendez-leur les Grands-Parents tout de suite !

Mais que se passe-t-il entre le bel Harry et sa Grand-Mère, la reine Elizabeth II ? Tous deux très proches depuis toujours, le prince Harry aurait été détrôné de sa place de Petit-Fils favori. Vous aussi, ça vous brise le cœur ?

Harry, prince de coeur

Parmi ses 8 Petits-Enfants, le prince Harry a toujours eu une place particulière dans le cœur de sa Grand-Mère, la reine Elizabeth II. Pourquoi ? Sûrement depuis la mort de sa maman, la Princesse Diana, ou grâce à son caractère indépendant, blagueur et attachant qui, à la surprise de tous, amuse beaucoup Sa Majesté. Mais depuis son départ de la famille Royal, suite à son mariage avec l’américaine Meghan Markle, les relations familiales se seraient tendues.

Elizabeth, dame de pique

Pas facile de grandir dans une famille royale. Les Petits-Enfants de la reine, bien que tous adorés de leurs Grands-Parents, sont malgré eux, différenciés selon leur rang. Et selon une source royale, l’Arrière-Grand-Mère de George, Charlotte, Louis et Archie, éloignée d’Harry et sa famille, apprécierait de plus en plus passer son temps libre à Balmoral en compagnie de ses Petits-Enfants Louise et James, les enfants du prince Edward et de Sophie de Wessex. Louise, avec qui elle se serait trouvée plusieurs points communs, serait ainsi devenue son Petit-Enfant préféré !

Harry arrivera-t-il à regagner le cœur de sa Grand-Mère lors de son 95e anniversaire le 21 avril prochain ?

Carnet rose pour nos politiques : le petit Noé est venu agrandir la famille Hollande en ce début d’année 2021, pour le plus grand bonheur de ses parents et de ses Grands-Parents.

Un Grand-Père gaga

L’ex-président français, François Hollande, et son ex-compagne Ségolène Royal seraient très heureux d’être Grand-Père et Grand-Mère une nouvelle fois. Connu pour être un vrai Grand-Père gaga, François Hollande évoque avec émotion sa relation avec sa Petite-Fille Jeanne, qu’il adore regarder danser et grandir, à son rythme. C’est donc sans grande surprise que cette nouvelle naissance, un petit garçon prénommé Noé, né le 21 janvier dernier, vient, en cette période de crise sanitaire, réchauffer le cœur des Grands-Parents Hollande.

Une famille en plein bonheur

Le petit Noé vient en effet agrandir la famille de Thomas Hollande et de son épouse, la journaliste Emilie Broussouloux, et rejoindre la petite Jeanne, née en juin 2019. Le jeune papa, ce feministe convaincu, selon sa femme, serait très impliqué dans le bonheur de sa jolie famille et ce n’est pas pour en déplair à ses parents, qui sont très fiers de ce que construit leur fils.

Crise sanitaire oblige, le cri du cœur de Caroline de Monaco, une Grand-Mère éloignée de ses sept-petits enfants adorés.

Une Princesse, mais pas que

Malgré son statut royal, Caroline de Monaco est aussi une Grand-Mère comme les autres qui souffre de ne pas pouvoir voir, embrasser, serrer dans ses bras et partager des moments uniques avec ses sept Petits-Enfants.

Un véritable crève-cœur pour cette Mamie gâteau, habituée à les choyer et pour qui la famille est un équilibre primordial. Dès que la crise sanitaire sera terminée, toute la tribu se réunira autour d’elle, pour son plus grand bonheur.

Un clan, ses Petits-Enfants, son équilibre

Toujours entourée de son clan familial, cette Grand-Mère monégasque compte pas moins de sept Petits-Enfants qu’elle aime avoir autour d’elle, en toute circonstance : en privé comme lors de cérémonies officielles. Parmi eux, il y a Sacha, India et Maximilian, les enfants de son fils Andrea Casiraghi et son épouse Tatiana Santo Domingo qui vivent au Royaume-Uni, Stefano et Francesco les enfants de Pierre son autre fils et de sa femme Beatrice Borromeo et Raphaël et Balthazar, les deux bambins de sa fille Charlotte Casiraghi.

Pas facile en temps de crise de réunir tout le monde. Une grande peine pour Caroline de Monaco pour qui une maison sans Petits-Enfants, est une maison vide de sens. Elle confie tout de même être très fière de ce que sont devenus chacun de ses enfants et de ses Petits-Enfants, et a foi en l’avenir. Une pointe d’optimisme qui peut remettre du baume au cœur à tous les Grands-Parents !

Coup dur ou véritable appel du cœur, qui sont ces Grands-Parents “miracle” qui par la force des choses se voient confier du jour au lendemain la garde de leurs Petits-Enfants à plein temps ?

Ces Wonder-Grands-Parents peuvent bien se prévaloir de deux grands atouts. Le premier, ils sont à même, par leur statut, de consacrer à leurs Petits-Enfants plus de temps, et, le second, ils n’en sont pas à leur première expérience d’éducation. C’est que du bonus, avec une grande dose de patience et d’amour ! Alors, qui sont-ils ?

Ces Grands-Parents « relais »

Il y a les Grands-Parents relais, ceux qui accueillent leurs Petits-Enfants par intermittence, soit pour soulager les parents ou l’enfant d’une situation difficile, soit quand il faut apaiser les tensions familiales au plus vite. Comme Annie, Grand-Mère câlin d’une Petite-Fille de 7 ans :

« En accord avec ses parents, j’accueille ma Petite-Fille 1 semaine par mois. Elle est atteinte d’hyperactivité sévère, et lorsqu’elle a besoin de se reposer l’esprit (et quand ses parents ont besoin de reprendre des forces), je la prends chez moi. Cela lui apporte un certain équilibre qui jusqu’à aujourd’hui fonctionne très bien. Chacun y trouve son compte, et moi je suis comblée !”

Ces Grands-Parents « espoir »

Il y a les Grands-Parents espoir qui peuvent prendre la place des parents dans l’éducation de leurs Petits-Enfants, pour des raisons pratiques ou familiales, en l’absence de tout conflit. Comme Myriam, mamie pratique d’un Petit-Fils de 17 ans :

“J’élève mon Petit-Fils depuis plusieurs années. Ces parents vivant à l’étranger et exerçant un métier qui leur demande de voyager à travers le monde, la meilleure décision pour ce petit loup c’était de rester vivre avec nous, ses Grands-Parents. Avec mon mari, nous n’avons pas hésité une minute. Et lui non plus ! Ses parents rentrent le voir une fois tous les deux mois. Nous vivons dans une bulle d’amour que nous ne regrettons pas du tout.”

Ces Grands-Parents « miracle »

Et il y a les Grands-Parents « miracle » qui, souvent, suite à des circonstances dramatiques, ont recueilli leurs Petits-Enfants à bras ouverts. Comme Judith, super Grand-Mère de deux Petites-Filles de 8 et 11 ans :

“Cette décision a changé ma vie et celle de mes Petites-Filles. Pas facile de grandir avec des parents qui ne peuvent pas s’occuper de vous comme ils le devraient. Je suis fière de ce qu’elles deviennent après tout ce qu’elles ont dû traverser. Même si cela n’a pas toujours été joyeux, beau et facile, je fais de mon mieux pour les préserver, les éduquer, les consoler et les aimer de tout mon cœur !”

Après une année éprouvante, il est l’heure d’attaquer 2021 du bon pied. Alors, en ce début de semaine, voyons la vie du bon côté en découvrant les 8 bienfaits de la crise sanitaire sur notre bulle familiale.

#1 Davantage d’écoute intergénérationnelle

Pour 48% des français sondés*, la crise sanitaire de 2020 a eu un effet positif sur leur capacité à être à l’écoute de leurs proches.

#2 Plus de temps passé entre parents et enfants

84% des parents interrogés* déclarent passer davantage de temps avec leurs enfants, et 64% d’entre eux disent que ce temps est de meilleure qualité.

#3 Des liens renforcés entre Grands-Parents et Petits-Enfants

Comme on dit, loin des yeux, près du cœur !

#4 La famille comme valeur refuge

Cette année, l’équilibre de nos vies a été chamboulé, les familles ont été bouleversées dans leurs habitudes. Mais, par chance, la famille s’est aussi révélée comme une valeur apaisante, face au caractère anxiogène de la crise.

#5 Les aînés comme véritable soutien

Se créer une bulle autour de sa famille, et en particulier entre Grands-Parents et Petits-Enfants, a été la béquille émotionnelle des Français pour traverser ce dur moment. Et l’amour que l’on se porte n’a pas de prix.

#6 Une vision de la vie transformée

Pour chaque génération, il aura fallu des confinements successifs pour savourer le véritable sens de la vie, celui d’être entouré des gens qu’on aime (en réel ou par la pensée).

#7 Un quotidien réapproprié

Cette année, parents, enfants, Grands-Parents et Petits-Enfants ont pris le temps de cuisiner, de partager, de lâcher prise, de réfléchir, de profiter, d’échanger, de s’adapter, de chanter, de danser, de se remettre en forme et de s’aimer, tout simplement.

#8 Un mode de vie plus sain

Pour notre corps, mais surtout pour notre esprit. Même quand on pense que tout va mal, certains peuvent aussi y trouver ce qui leur fait du bien. Se retrouver en leur for intérieur, s’écouter, et se laisser bercer. Enfin.

*Selon une étude Harris Interactive réalisée fin novembre 2020 auprès d’un échantillon de 2 123 personnes (méthode des quotas), à la demande du secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des familles, Adrien Taquet.

Pendant près d’une année, les confinements imposés par l’épidémie de Covid-19 et la fermeture des restaurants ont bouleversé notre quotidien, jusque dans nos habitudes alimentaires. Mais alors, quoi de neuf dans les assiettes de nos familles françaises ?

Crédit photo (c)flickr.com/nicolefranzen

#1 Les recettes de nos Grand-Mères

Il aura fallu un confinement et la fermeture des restaurants pour que les familles françaises cuisinent de nouveau les fameuses recettes de nos Grand-Mères : soufflé au fromage, blanquette de veau, gâteau au citron, pain maison… Quel héritage pour réchauffer les cœurs et ressouder les liens. Merci mamie !

#2 Le repas “à la française”

Restaurants clos : pas d’amis à l’horizon pour aller taper la cloche au restau du coin. C’est pourquoi en 2020, 8 familles sur 10 ont eu besoin de se retrouver autour d’un bon repas pour adoucir leur quotidien. Plus de déjeuner ou de dîner sur le pouce. Et ça perdure dans le temps. Le confinement, ça a du bon !

#3 Le made in France et l’anti-gaspillage

Sans sorties au restaurant, il a bien fallu varier les plaisirs gustatifs de nos palais. Et pour cela, le made in France et les aliments bio ont fait leur grand retour dans nos assiettes. Presque la moitié des familles a aussi pratiqué la cuisine des restes dans une logique économique et anti-gaspi. Encore une astuce de Petit-Enfant piquée à sa Grand-Mère ?

#4 Le grignotage

Ça, c’était pour compenser le manque de nos Petits-Enfants (ou de nos Grands-Parents). Mais promis, cette année, le grignotage c’est terminé !

#5 Le plaisir convivial et chaleureux

Réserver son dimanche pour déjeuner chez maman (ou mamie), c’est fini ! Aujourd’hui, partager un repas en famille plusieurs fois par semaine passe avant tout par le plaisir du goût (62%) mais aussi par la convivialité (48%), le fait de « manger ensemble » (41%) et de préparer les repas à plusieurs. Et en 2021, on garde ses nouvelles habitudes !

Source : données issues de l’étude réalisée par Ipsos en 2020, pour la Fondation Nestlé.

Pourquoi cette semaine s’annonce cruciale pour les prochaines prises de paroles du gouvernement ? À la veille d’un potentiel troisième confinement, le doute plane encore. La bonne humeur des fêtes de fin d’année et les lueurs d’espoirs de 2021 ont disparu. Mais alors, qu’est-ce-qu’en pensent vraiment nos Grands-Parents ?

Il y a les Grands-Parents qui baissent les bras.

Comme Danielle, pour qui l’idée d’un troisième confinement est source d’angoisse et surtout de désespoir. « C’est très dur, nous avons tenu l’année 2020 avec l’espoir d’un vaccin efficace, et que tout cela s’arrange. Mais là, un ultime confinement sera la goutte d’eau ! Mes Petits-Enfants, c’est ma seule raison d’être, c’est ma joie, ma force, mon rayon de soleil quotidien. Sans eux, je ne tiens pas. Fini les rendez-vous à distance, on a besoin de se voir et de serrer fort ! »

II y a les Grands-Parents qui se résignent, qui sont plus terre-à-terre.

Marie-Gabrielle attend patiemment devant l’écran de sa télévision, la boule au ventre, le moment où le gouvernement annoncera (peut-être) le reconfinement du pays. “Encore des semaines sans voir mes Petits-Enfants ? Déjà que 2020 nous a presque privé de Noël, de câlins et de doux moments en famille, vous vous rendez-compte ? Alors, oui, nous sommes habitués avec le temps – et quelle habitude ! – mais combien de temps encore cela va-t-il durer ? Vivement que les vaccinations s’accélèrent et qu’on retrouve une vie normale”.

Et puis il y a les Grands-Parents optimistes.

Geneviève, elle, a décidé de prendre la vie du bon côté. Évidemment, ne pas voir ses Petits-Enfants ne la réjouit pas du tout. Mais c’est pour la bonne cause ! Et puis, elle a pris le pli avec les rendez-vous connectés, les lettres postales échangées et autres chouettes astuces pour garder le lien avec ses Petits-Enfants . “Encore quelques petits efforts et le reste suivra, j’en suis certaine ! Le vaccin va faire ses preuves, et l’espoir de retrouver mes Petits-Enfants au printemps et de les serrer contre moi s’approche à grand pas. J’y crois dur comme fer ! Allez un peu de courage !”

Et vous, qu’attendez-vous de ces prochaines annonces ?

Cette année, pour Noël, les familles semblent partagées entre le risque de contaminer leurs proches, la culpabilité et le besoin viscéral de les retrouver, pour terminer 2020 en beauté.

Le lourd dilemme de Noël

Laisser une partie de la famille réveillonner sans nous, ou se réunir coûte que coûte, car l’année à déjà été bien difficile et lourde de solitude et de sacrifice. Voilà le lourd dilemme de cette fin d’année. Et vous, qu’avez-vous décidé ?

La famille envers et contre tout

Il y a ceux, comme Nicole, pour qui il est impossible d’imaginer les fêtes de fin d’année à six, sans les Parents et les Grands-Parents à leurs côtés. Que serait Noël sans eux d’ailleurs ? Ce rituel magique devenu essentiel à l’équilibre familial, sera cette année un peu différent, mais il sera bien là, gestes barrières en plus.

Noël en plusieurs fois

D’autres, comme la grande famille de Catherine, ont trouvé LA solution pour diminuer le nombre de convives, réduire les risques de contamination et faire durer le plaisir ! Plutôt que de se réunir le 24 et/ou le 25 décembre, c’est en réalité sur plusieurs dates, jusqu’à janvier, qu’ils ont choisi de fêter Noël, par petits groupes, test Covid avec.

La stratégie du risque zéro

Et puis, il y a ceux, comme Juliette, son mari et ses 2 enfants, pour qui le risque zéro est une priorité absolue et la culpabilité trop forte. Cette année, fêter Noël sans leurs aînés et sans leurs proches sera de mise, pour ne faire courir aucun risque. Heureusement, le rendez-vous en visio-conférence a déjà été booké par l’ensemble de la famille, pour leur plus grand bonheur.

L’effet de détresse causé par la crise sanitaire de cette année s’annonce significatif. Flora, 71 ans, a décidé de profiter de Noël pour bouleverser ses habitudes, et celles de ses Petits-Enfants. Tous trois ont donné de leur temps et sont venus en aide aux Restos du Coeur.

Flora, une mamie qui a du coeur

Pour Noël, j’ai décidé de transmettre à mes Petits-Enfants de 9 et 7 ans, la vraie valeur du partage. Une envie soudaine de leur parler à cœur ouvert de la chance qu’ils ont, et de l’importance de donner un peu de notre temps à ceux qui en ont besoin.

Occasionnellement, j’offre volontiers un peu de mon temps au centre des Restos du Coeur de ma ville. Cette année, c’est avec un Petit-Enfant dans chaque main que j’ai rejoint le mouvement, le temps d’une distribution de repas aux sans-abris. Quelle expérience ! La rencontre avec Jean, un sans-abris aux allures du Père-Noël, a été comme un déclic pour mes Petits-Enfants. Surtout pour Alex, le plus jeune.

“Avec Mamie et Hugo, on a offert un dîner chaud à Jean. Avec sa longue barbe blanche, on aurait cru le Père-Noël ! Il nous a même demandé ce qu’on avait commandé comme cadeaux cette année. Je pense que je vais ajouter une maison pour Jean sur ma liste, pour qu’il puisse se mettre au chaud. Et je vais demander à Mamie de lui préparer d’autres repas, pour qu’il n’ai plus jamais faim.”

Je me dis que c’est aussi cela mon rôle de Grand-Mère. Et le plus joli cadeau que je puisse faire à mes Petits-Enfants, c’est de leur transmettre une toute autre manière de penser et de vivre, non seulement plus collective mais surtout plus humaine, plus solidaire, et plus réfléchie. Je suis sûre que cela fera du chemin dans la tête d’Alex et Hugo, et les préparera dès aujourd’hui au monde de demain. D’ailleurs, il m’ont déjà supplié de les ramener pour une prochaine distribution. Mission accomplie !

C’est à se demander si, cette année, les confinements successifs n’ont pas rendu nos Petits-Enfants encore plus créatifs… Chez Grand-Mercredi, on s’est mis en quête des plus jolis hommages. Parmi eux, des poèmes que nous avons reçus, des déclarations rendues publiques ou parfois vos témoignages que vous avez eu la gentillesse de nous envoyer. On a eu envie de les compiler, rien que pour vous.

Morceaux choisis

Extrait du courrier des lecteurs de Grand-Mercredi – 12 mai 2020 (copie envoyée par les Grands-Parents)

Chers Parents,
Avec ma grande sœur, nous prévoyons une aventure De nuit, nous partirons en totale désinvolture
Pour retrouver nos Grands-Parents
À qui on interdit de voir leurs Petits-Enfants.
Avec Alice, c’est vraiment décidé,
Nous prendrons le large, l’air masqué,
Pour embrasser Mamou et Papou comme pendant l’été
Peu importe qu’on se fasse arrêter.

L’avis de Grand-mercredi : on raconte que ce petit mot a été retrouvé sous la porte de la chambre de leurs parents. Merveilleux, n’est-ce-pas ?

Extrait d’une lettre adressée par un Petit-Fils de 12 ans à son Grand-Père – 5 novembre 2020

Papi,
Si tu t’ennuies chez toi, n’oublie pas que je ne sais rien de toi. Je ne sais pas comment tu as rencontré ma Grand-Mère, ni quel est le plus beau jour de ta vie… Je ne sais pas si tu as été malheureux parfois, ni si tu as trouvé un remède contre les mouches de la cave. Si tu as déjà triché à l’école et si tu as peur de quelque chose. Il y a tellement de choses que je ne sais pas de toi que, si tu t’ennuies, raconte-les moi pour que je les aies toute la vie !

L’avis de Grand-mercredi : ce petit mot devrait réveiller chez tous les Grands-Parents des envies de transmission. Oui, oui, c’est aussi votre devoir. Et ce n’est pas la première fois qu’on vous le dit !

On ne peut pas s’embrasser : merci… ça, c’est bien noté ! En revanche, rien ne nous empêche d’imaginer le meilleur cadeau de Noël des 100 prochaines années… À savoir : créer une Gazette Familiale pour toutes les générations, dans laquelle chacun peut piocher les grands principes, les valeurs et les fondamentaux qui rendent votre famille unique.

Cette Gazette peut : se construire à plusieurs (avec une sœur, un Grand-Père, et les Petits-Enfants ados), s’imprimer et être glissée dans chaque chaussette de Noël, s’envoyer par La Poste pour tous ceux qui ne seraient pas à vos côtés. L’idée vous amuse ? Par ici le mode d’emploi !

ÉTAPE N°1

La Une de votre gazette doit vous ressembler ! Vous pouvez : soit choisir un dessin ici soit choisir une photo de famille, ou encore créer un collage qui vous rappelle ceux que vous aimez.

ÉTAPE N°2

Les rubriques du sommaire doivent comporter les ingrédients suivants :

  • Votre histoire racontée sur un arbre généalogique
  • Un poème ou un petit conte que tout le monde pourrait apprendre
  • Vos valeurs, celles qui sont inhérentes à votre famille et que chaque génération peut reconnaître
  • Les anecdotes insolites ou secrètes
  • Une page dédiée à un lieu qui vous est cher.

Si le Grand-Père sait dessiner, c’est le moment ou jamais !

ÉTAPE N°3

Une fois que vous aurez rassemblé tous ces éléments, mettez-les en forme en collant vos textes ici.

Vous pouvez aussi nous écrire, en nous adressant tous vos éléments. Le studio de Grand-Mercredi se char- gera alors de monter la Gazette de votre famille pour vous ! (Offre réservée à 10 lecteurs, choisis avant la parution du prochain numéro de notre Journal).

Quelle année ! Depuis le 16 mars dernier, on se le répète en boucle : des années qu’on vous dit combien passer du temps avec vos Petits-Enfants est une chance. Et hop ! Tout à coup, du jour au lendemain : portes closes, baisers interdits, fous rires et complicité sur le banc de touche. Alors, en ce dernier mois de 2020, on a eu envie d’aller frapper à vos portes. Juste pour que vous nous racontiez le rôle de votre vie, les projets qui vous ont habités et ceux que vous allez construire. Parce qu’être Grands-Parents occupe 1/3 d’une vie. De quoi bâtir un empire magique autour de ses Petits-Enfants…

Crédit photo (c)lora-and-fauna-blog.blogspot.com

(Chaque histoire a été méticuleusement choisie par nos équipes. Les personnages sont tout sauf fictifs !)

1. Sabine P., Manou

Saint-Quentin-en-Tourmont (80)
A inventé en guise de cadeau exceptionnel la “Journée de Pap et Manou”. Dans une enveloppe, ces Grands-Parents glissent un bon pour une journée entière en tête-à-tête avec ses Grands-Parents. Du petit-déjeuner à la sortie au musée, en passant par le grand restaurant : tout y passe ! Mais, surtout, on a son Grand-Père et sa Grand-Mère rien que pour soi !

2. Debby H., Bibi

Neuilly-sur-Seine (92)
Fabrique elle-même pour chaque Noël ou anniversaire familial une sculpture composée de Lego et de collages de photos de famille. Le résultat ? Comme une grande maison de famille miniature. On a eu la chance de la voir de nos propres yeux, et c’est génial !

3. Gilles G., Papoute

Eygalières (13)
Dessine ses Petits-Enfants depuis leur plus jeune âge, au point d’avoir commencé une bande dessinée. Ces petites scènes croquées une à une, il les appelle les “perles” de ses Petits-Enfants.

4. Annie M., Mam

Paris (75)
A relevé avec ses Petites-Filles le défi du meilleur gâteau au chocolat, arrivé 1er avec 14 voix sur 15 suite à une dégustation à l’aveugle ! Leur recette s’appelle “Le Croix bleue”, en hommage à l’ancienne pharmacie familiale. Résultat : une fois par semaine, lors du “mercredi Croix Bleue”, elles distribuent des parts de gâteau à tous leurs voisins d’immeuble.

5. Nadine S., Mouti

Bruxelles (Belgique)
A écrit “L’Abécédaire” de sa famille et en a fait un livre illustré, édité à plusieurs exemplaires. Chez Grand-Mercredi, on se souvient de ce “Abécé-daire de la famille Savary” comme d’un vrai bijou ! On s’incline devant tant de talent…et on imite…

6. Anne D., Mamita

Evreux (27)
Comme la bise est devenue le mot le plus démodé de cette génération, cette Grand-Mère a créé un “check” familial pour se dire bonjour en famille. En prévision des fêtes de Noël, elle a envoyé à toute sa famille un petit mot expliquant la nouvelle façon de se faire des câlins avec les yeux. On a adoré.

7.Louis R., Papito

Rennes (35)
Emmène chaque mois ses 5 Petits-Enfants dans une boulangerie, peu après l’ouverture. Ils passent par le fournil surveiller la cuisson des pains au chocolat et sentir l’odeur des baguettes tout juste sorties du four. Chacun a même le droit de goûter une viennoiserie jamais testée.

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