En France, de la maternelle au lycée, l’organisation des établissements scolaires de vos Petits-Enfants reste floue. Et le temps d’attente ainsi que la difficulté d’accès aux tests pour les élèves positifs ne fait que renforcer les inquiétudes.
Le journal le Monde rapporte les propos de Fanny, une professeur de lycée en Seine-Saint-Denis qui a repris son service à l’occasion de cette rentrée : “On a voulu faire une rentrée presque comme si de rien n’était… et on mesure, aujourd’hui, les conséquences de la méthode Coué !”. Aussi, elle affirme qu’il y a “de la légèreté dans les dispositions sanitaires prises”.
Plus particulièrement, dans son établissement, la liste des choses manquantes est longue :
- pas suffisamment de masques distribués
- pas de virucide à disposition pour désinfecter le matériel régulièrement
- pas assez de gel hydroalcoolique dans les salles de classe
- pas d’infirmière scolaire à disposition
Ajouté à cela, quatre élèves de classes différentes de son lycée ont déjà été placés en quatorzaine, suite à des résultats de tests positifs. Et l’ensemble du bras professoral s’inquiète qu’il n’y ait pas eu plus de tests qui ont suivi “ « Il n’y a pas eu de définition des cas contacts, ou en tout cas pas à ma connaissance », raconte la professeure de lettre Fanny Capel. Ni parmi les élèves (ils sont 2 000), ni parmi les membres du personnels (ils sont 200). « Le prochain cluster, est-ce que ce sera nous ? », s’interroge la concernée.