Premier confinement : les Grands-Mères racontent à la date anniversaire
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Premier confinement : retour sur ce qu’ont vécu les Grands-Parents à cette date fatidique

Le 16 mars, date anniversaire du premier confinement, on nous interdisait de sortir de chez nous, on nous privait de nos libertés et de notre plus grande joie : notre famille. Le 1er confinement était annoncé.
Un an après, 4 Grand-Mères se souviennent de l’allocution présidentielle. Et de ce qu’elle a changé dans leur vie.

J’étais choquée. Devant la télé, mon mari et moi n’avons pas réalisé tout de suite,” raconte Paule, 74 ans. Cette Grand-Mère de 6 Petits-Enfants a mis quelques jours avant de prendre toute la mesure des annonces du gouvernement. “Au départ, c’était tellement irréel… Je me suis dit que ça passerait vite.
Un sentiment partagé par de nombreux Grands-Parents : “Quand nous avons entendu le discours d’Emmanuel Macron, nous n’avons pas tout de suite saisi ce que cela signifiait. Je pensais surtout au côté logistique des choses : aller faire les courses, faire du sport… Je n’ai pas pensé immédiatement à l’impact du confinement sur ma vie familiale.”, explique Jeanny, 68 ans.
D’autres, au contraire, ont pris conscience immédiatement du fait qu’elles ne verraient plus leurs Petits-Enfants. C’est le cas de Marthe, qui a aussitôt appelé sa fille : “J’avais besoin de mettre en place un rituel immédiat. Nous sommes tombé d’accord : un appel par jour pour maintenir le lien entre mes Petits-Enfants et moi. Et, surtout, pour que je ne me sente pas trop seule. Depuis mon divorce, j’habite seule, mais j’ai d’habitude toujours du monde à la maison.

Des mesures sanitaires à intégrer

Comme tous les Français, les Grands-Parents ont dû apprendre à composer et à s’adapter au confinement. Attestations de sortie, gel hydroalcoolique, masques, distanciation … Les Grands-Parents ont appris à vivre avec ces nouvelles règles et mesures sanitaires : “Pour moi, ça n’était pas compliqué d’intégrer les gestes barrières à mon quotidien. Ce qui a été difficile, en revanche, c’est de ne plus pouvoir serrer mes Petits-Enfants dans mes bras.”
Un constat partagé par toutes les Grand-Mères qui ont accepté de témoigner. Pour elles, l’interdiction de voir leurs Petits-Enfants a été la mesure la plus difficile à accepter. “Le ciel m’est tombé sur la tête quand j’ai compris que je ne verrai plus mes Petits-Enfants.”, raconte Myriam. “En un an, je les ai vus 5 fois et, presque à chaque fois, de loin.”
Si la plupart des Grand-Mères ont très peu vu leurs Petits-Enfants depuis les premières annonces gouvernementales, certaines ont continué comme si de rien n’était : “Pour moi, voir mes Petits-Enfants est vital”, commente Jeanny. “J’ai tout de suite convenu avec mes enfants que ce serait moi qui les garderais après l’école quand on serait déconfiné. Et, depuis, c’est ce que nous faisons. J’ai décidé de prendre le risque, plutôt que d’être privée de mon bonheur. Et jusqu’ici, je n’ai pas eu de problème.”

Un nouveau confinement qui inquiète

Alors que la menace d’un troisième confinement plane sur de nombreuses régions en France, les Grands-Parents se préparent de nouveau à être privés de leurs Petits-Enfants. “Si cela doit arriver, je n’ai pas peur. Nous avons l’habitude, maintenant : WhatsApp, les visios, les histoires du soir à distance… On a trouvé plein de manières de continuer à s’aimer, même de loin. Mais je me languis vraiment du jour où je pourrai à nouveau m’investir réellement dans mon rôle de Grand-Mère,” admet Paule.
Car c’est bien cela qui inquiète les Grand-Mères d’aujourd’hui, qui n’ont plus l’impression de véritablement jouer leur rôle de “Grand-Mère veilleuse”.

Et vous, vous souvenez-vous de l’annonce du premier confinement ?

Crédits image : ©bondarillia pour Canva Pro

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