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Survivre à la rentrée de septembre, c'est possible !

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Les techniques révolutionnaires pour survivre à la rentrée

Si la rentrée des classes est toujours un grand moment dans la vie des enfants, c’est aussi l’occasion de (re)prendre de bonnes habitudes, et pourquoi pas d’en instaurer de nouvelles. Voici donc, en exclusivité, nos techniques révolutionnaires pour que cette rentrée se passe le mieux possible pour vous et vos enfants / Petits-Enfants. Survivre à la rentrée, c’est possible !

Les 3 meilleures résolutions pour survivre à cette rentrée :

1/ Faire passer le « contrôle technique » à sa famille

Autrement dit, bien mettre les pendules à l’heure en terme d’organisation, de système de garde, de règles de vie… Il faut que les choses soient au clair pour tous le monde et que les différents emplois du temps – et déplacements qui vont avec – soient bien calés.

Quelle Grand-Mère n’a pas eu la « joie » d’être prévenue à la dernière minute d’un besoin urgent de sa présence parce qu’on ne peut pas faire autrement ? Maintenant, c’est « niet! ». Ce n’est pas parce qu’on est une super Grand-Mère qu’on est forcément dispo H24 (et taillable et corvéable à merci). Donc, apprendre à dire « non » – même si cela peut être dur les premières fois.

2/ Oser innover en cuisine

Arrêter de vivre sous l’emprise des menus imposés par les enfants / Petits-Enfants. Les légumes, c’est bon et ça existe ! Pas besoin de toujours acheter la paix sociale en cuisinant des pâtes tous les soirs. C’est savoureux, mais on peut aussi varier les plaisirs. Et puis, le goût, ça s’apprend ! 

Sinon, ok, une fois de temps en temps, sortir un plat tout préparé surgelé ou du traiteur du coin, ça peut rendre service. Mais on a dit, « de temps en temps » !

3/ Mettre définitivement fin aux guerres froides et sournoises (si, si, on sait) :

  • Avec les autres Grands-Parents de vos Petits-Enfants. Sans quoi, à force de toujours faire mieux, vous allez récupérer les terreurs  pour 100 % des vacances. Un peu, bien sûr et avec plaisir, mais tout le temps… Au secours !!!
  • Avec la nounou ou autre système de garde alternatif. A force de la critiquer, votre Belle-Fille risque de  vous proposer de garder le petit tous les jours et d’aller chercher les grands à l’école. Quand on veut avoir une vie à côté de son rôle de Grand-Parent, c’est moyen.
  • Avec les initiatives de votre Belle-Fille comme : raser les cheveux de son bébé pour que ça repousse plus vite, passer au végétarien votre Petite-Fille de 2 ans, dormir avec ses 3 enfants… ON NE DIT RIIIIIIIIEN – mais on n’en pense pas moins !

Autres éléments pouvant vous permettre de survivre à cette rentrée

# Aborder différemment ses trajets et sorties du quotidien

Voilà une approche un peu ludique qui peut vous permettre de rompre avec la monotonie du quotidien et d’y mettre une approche ludique. Créez dans votre ville une liste de 5 promenades inédites et allez-y avec vos Petits-Enfants un mercredi après-midi, par exemple. 

Grand-Mercredi s’est prêté au jeu pour Paris avec :

  • La première boulangerie de la ville : au Petit Versailles du Marais ( 4ème) – 1850.
  • La rue la plus étroite : la rue du chat qui pèche ( 5ème) 
  • La plus petite maison  : 39 rue du château d’Eau (10ème) 
  • La place la plus fleurie : le jardin du Luxembourg (6e) 
  • L’arbre le plus haut de la ville : un platane d’Orient plus que centenaire veille sur le parc de l’hôtel de Villeroy (ministère de l’Agriculture)

# Instaurer ou réinstaurer des rituels… et que chacun s’y tienne pour mieux survivre à la rentrée

Voici quelques pistes de rituels familiaux qui, selon leur moment dans la journée, peuvent bien rendre service :

  • Avoir un tableau des services : les enfants / Petits-Enfants ne sont pas des pachas. Chacun peut mettre la main à la pâte, avec des tâches adaptées à son âge. S’occuper de la table du petit-déjeuner, mettre le linge à sécher, mettre le couvert, aider le petit dernier à s’habiller et se brosser les dents, etc.
  • S’intéresser à ce que les enfants font à l’école, non pas en leur demandant systématiquement leurs résultats, mais ce qu’ils ont appris et ce qui leur a plu.
  • Avoir un temps pour chaque enfant. Temps de lecture, temps de cuisine, temps du bain… à vous de voir quel est le moment le plus approprié. Chaque enfant a besoin de se sentir entouré et aimé dans sa particularité, qu’il soit tout-petit ou ado feignant l’indifférence face à ces contingences affectives.

Enfin, pour les Grand-Mères qui prennent tout à cœur, et qui souhaitent que la rentrée de leurs Petits-Enfants se passe au mieux…

…dites définitivement au revoir à tout ce que vous détestez chez vous. Qui dit rentrée dit bonnes résolutions. Et si possible, les tenir au-delà de la première semaine de septembre. On tente jusqu’aux vacances de la Toussaint cette fois ? (ou même delà, soyons fou !)

Listez donc méticuleusement sur une feuille de papier les points de votre personnalité qui vous irritent comme :

  • déplacements : anxiété dans la rue de stade 10 quand vous avec un Petit-Fils en trottinette, un bambin qui ne veut pas marcher, et un autre qui traverse en courant et sans regarder
  • mode : obsession des cols ronds pour vos Petits-Enfants, et en particulier de cheveux bien courts pour les Petits-Fils et d’élastiques roses pour les Petites-Filles
  • péché gourmand : gala au chocolat blanc et petit cœur au chocolat (pas plus d’une fois par mois)
  • boisson : dire non à la tentation pour le 3ème verre de vin rouge du mercredi soir après vous être occupée de vos Petits-Enfants toute la journée (on a dit 2)

Sinon, vous avez aussi le droit de prendre du recul, d’être naturelle, et de vous dire que vous ferez de votre mieux pour survivre à cette rentrée. Tout cela pour le bien de vos Petits-Enfants et de leur équilibre familial. Mais sans oublier le vôtre !

Grand-Mercredi s’est penché sur le rôle des Grands-Parents.
Entre éducation et transmission, vous pourriez avoir des surprises sur le rôle qu’on attend de vous…

1) Respecter l’éducation que leurs parents tâchent de leur transmettre :
Pour 58%* des français interrogés, les grands-parents doivent d’abord se plier à la façon dont leurs petits-enfants sont élevés par leurs parents.
Cela signifierait donc que les règles alimentaires, les heures du coucher ou le nombre d’heures passées devant un écran doivent aussi suivre chez les grands-parents ?

2) Un rôle à jouer dans la transmission

Pour 47% des personnes sondées,  l’une des principales missions confiées aux grands-parents est de transmettre des valeurs. Il est évident qu’il serait assez curieux de la part des parents de se priver de votre expérience. Vous qui avez été parent bien avant eux.

3) Un rôle primordial dans l’épanouissement de ses petits-enfants

Pour 21% des Français sondés, le rôle des grands-parents est de s’amuser avec leurs petits-enfants.
Là encore rien d’étonnant puisque il est parfois plus facile pour les enfants de se divertir avec ses grands-parents qu’avec ses propres parents.

4) Un rôle de nounou
Pour plus de 11% des personnes interrogées, les grands-parents doivent jouer un rôle dans la garde des petits-enfants… pour votre plus grand bonheur n’est-ce pas ?

5) Un rôle de mère-noël
Enfin, pour 10% des français sondés, le rôle des grand-mères consiste surtout à faire preuve de générosité. Gâter ses petits-enfants, c’est aussi cela qui vous caractérise.

Concernant l’éducation de vos petits-enfants, ce qui importe ce n’est pas de suive à la lettre les règles établies par vos enfants mais plutôt de suivre une ligne de conduite et des valeurs communes.
Enfin n’oubliez jamais l’importance de la transmission : on a coutume de penser qu’on ne peut se construire un futur qu’en comprenant son passé. C’est surement là que vous jouerez votre plus grand rôle dans la vie de vos petits-enfants.

Education, Transmission, Rires ou Garde d’enfant et vous, en tant que grand-mère, comment envisagez-vous rôle auprès de vos petits-enfants ?

*Etude YouGov Octobre 2017, (Echantillon représentatif de 1 008 personnes)

On dit: « comment », on ne dit pas « hein »… Après la sempiternelle invective « Mets tes chaussons ! », il est une rengaine à laquelle Margaux, Paul et les autres coupent rarement : le fameux « J’ai rien entendu » (NB: réponse généralement espérée sous peine de goûter sans Kinder : « Bonjour madame » / « Merci monsieur » / « Au revoir maîtresse »).

Un travail de longue haleine que les parents n’entendent pas sacrifier sur l’autel d’un crochet par chez vous. A grand renfort de clins d’oeil appuyés, de gloss en cul-de-poule ou de postures de chien d’arrêt, on vous fait donc gentiment comprendre que la politesse est le combat de tous. Vous rétorquez que vous n’êtes « pas là pour ça », avant d’obtempérer et de faire rimer « Flamby » avec « Merci qui ? », «Tu peux m’aider ? » avec « S’il te plaît ».

Fatiguant, n’est-il pas ? N’empêche: pantoise d’admiration devant cette tablée miniature qui a mis sa serviette, ne mange pas avec les doigts, ni ne parle la bouche pleine, vous oscillez entre fierté et lévitation. Mais ça, c’était juste avant les gnocchis au ketchup en roulé-boulé sur la nappe en lin. Et les noms d’oiseau qui – oui -vous ont échappé. C’est mal !

Découvrez ma sélection de jeux par âge de la marque Petit-Savant !


 

               1. Dès 1 an : La crèche chez ma grand-mère

PETIT-SAVANT LA CRECHE

 

             2. Dès 3 ans : L’école maternelle chez ma grand-mère

PETIT-SAVANT La Maternelle

 

           Les mamans et leur Petit sous la forme d’un Mémo :

PETIT-SAVANT LES MAMANS ET LEUR PETIT

 

           3. Dès 4 ans : Découvrir le corps humain avec eux

PETIT-SAVANT LE CORPS

 

          4. Dès 5 ans : Apprendre à écrire avec ses petits-enfants

PETIT-SAVANT ECRIRE

          Et leur apprendre l’heure :

PETIT-SAVANT HEURE

 

          6. Dès 7 ans et à faire tous ensemble

PETIT-SAVANT MASTER

 

         A faire tous ensemble pendant les vacances :

PETIT-SAVANT LOTO

 

        MUST HAVE de Grand-Parents :

PETIT-SAVANT GLOBE

 

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Né à Brest en 1969, Vincent Cuvellier publie son premier roman à dix-sept ans puis continue à publier plusieurs textes pour la jeunesse. Il est l’auteur d’une cinquantaine de livres qui ont obtenu de très nombreux prix et sont traduits en plusieurs langues.

Voici une sélection de certains de ses livres, recommandés par l’Education Nationale, à lire et à relire avec vos petits-enfants.

1. La première fois que je suis née : Un album magnifique sur le temps qui passe, la vie qui défile au gré des « premières fois »… Plus qu’une histoire, un poème ! La première fois que vous le lirez avec vos petits-enfants, croyez-le ou non, ce ne sera pas la dernière.

La-premiere-fois-que-je-suis-nee

2. L’histoire de Clara : Tout était calme, tellement calme, quand nous sommes rentrés dans la cour de l’immeuble. Je ne me suis pas méfiée quand j’ai vu la silhouette de la concierge disparaître dans sa loge aux volets fermés. J’ai laissé les hommes, puis mes deux grandes filles grimper, quatre à quatre les escaliers. J’ai hésité, puis j’ai ouvert la grille de l’ascenseur. J’y ai déposé doucement le couffin, pour ne pas te réveiller. Un livre magnifique auquel tous les enfants seront sensibles…

L'histoire de Clara

3. Le temps des Marguerite : Une petite fille en haut, une petite fille en bas. La première vit en 1910, la seconde en 2010. Les deux s’appellent Marguerite et ont 12 ans… À partir de 8 ans. En quelques lignes, vous découvrez  les différences de vie en un siècle, c’est drôle, instructif, facile à lire.

Le temps des Marguerites

4. Emile fait l’enterrement : Aujourd’hui, Émile va à l’enterrement. Un vrai. Pas un enterrement d’animal. Un enterrement de gens. Un vrai gens. Peut-on rire de la mort avec les enfants ? La réponse est oui avec cette nouvelle aventure d’Emile et de son amie.

 

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Vous souvenez-vous des cartes de notre enfance ? Celles sur lesquelles nous avons passé des heures à apprendre les noms des régions, départements, villes, et qui étaient affichées en grand dans les salles de classe ?

Adeline, globetrotteuse, fondatrice du studio de création « Emile en Ville »  a réalisé des cartes déco-éducatives au style vintage, et bien sûr, adaptées aux 13 nouvelles régions françaises !

Rien de tel pour transmettre à vos Petits-Enfants, la manière dont vous appreniez à l’école !

Rendez-vous sur Emile en Ville en cliquant ici

Grand-Mercredi garantit que ce site est sécurisé.

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L’éducation de vos petits-enfants, vous en pensez quoi ?

Si parfois vous trouvez que leurs parents sont trop durs avec eux,
si parfois c’est au contraire leur laxisme qui vous étonne,
si vous-même ne trouvez pas si évident de gérer les crises et les refus de coopérer de vos enfants,
nous avons trouvé la solution : LE livre indispensable pour aider les parents et les grands-parents de la nouvelle génération à gérer leurs enfants et petits-enfants, sans tomber dans l’autoritarisme ni le laxisme.

Comment réagir avec bienveillance face à un enfant qui tape ou ne respecte pas les règles, sans pour autant le laisser faire ? Est-ce vraiment en obligeant un enfant à partager qu’il va devenir généreux ? Comment maximiser nos chances pour faire naître chez nos enfants et petits-enfants les valeurs qui nous sont chères (l’altruisme, la générosité, le respect, la confiance en soi, etc.) ?

Si vous souhaitez mieux comprendre pourquoi les enfants d’aujourd’hui ne sont pas comme les enfants d’hier, et participer à faire d’eux les adultes heureux de demain, ce livre est pour vous.
Et si avez envie d’aider vos enfants à améliorer leur quotidien de parents, empressez-vous de le leur offrir ! Ce livre, à mille lieues des grandes théories et leçons moralisatrices, est tourné vers la « vraie vie » de tous les jours. Avec de vrais morceaux de bonne humeur et une multitude de solutions pratiques. Pour un même objectif : un quotidien bien plus serein !

Extrait du livre de Charlotte Ducharme « Cool Parents Make Happy Kids » (éditions Marabout):*
« Travaillant à dix minutes à vélo de l’école (un choix mûrement réfléchi), j’en profite pour déjeuner régulièrement en tête à tête avec Joy [ma fille], dans notre café préféré. Les serveurs sont super sympas et l’un d’entre eux a l’habitude de nous offrir à chacune deux nounours en chocolat à la fin du repas. Mais une fois, il ne nous en a donné qu’un seul… Il fallait voir la tête de Joy ! Elle me réclame alors un deuxième nounours. Je lui explique que c’est impossible : « Le monsieur est déjà très gentil de nous donner un nounours. Maintenant, il a rangé la boîte, on ne peut pas le déranger pour lui en réclamer un deuxième. Si tu veux, je peux te donner le reste du mien. » Mais comme j’aurais dû m’y attendre, elle me répond : « Non, j’en veux un entier ! »

Là, j’ai trois solutions à ma portée :
1. La solution laxiste : je dérange le serveur (impossible, j’aurais eu trop honte !).
2. La solution stricte : je reste sur mon refus autoritaire (un non, c’est un non), envisageant un éventuel conflit. Mais cette solution ne l’empêchera pas de refaire des caprices dans le futur, bien au contraire.
3. La solution bienveillante : je suis dans l’empathie. À trois ans et demi, ces deux nounours sont tout ce qu’elle espère depuis le début du déjeuner. Et comme il n’y a jamais de bonbon à la maison, pour elle, c’est une occasion inespérée. J’utilise la fameuse « technique du rêve ».

« La technique du rêve »
« Je comprends que tu veuilles un deuxième nounours, car d’habitude, il t’en donne toujours deux (je manifeste de l’empathie), moi aussi, j’adore ça ! Tu imagines si, à la maison, on pouvait remplir la baignoire de nounours en chocolat ? Ce serait vraiment génial, non ? ! (Là, c’est le rêve…) Tu crois qu’on arriverait à tous les manger d’un coup ? Est-ce que toi, tu les garderais pour en manger un chaque jour, ou tu mangerais tout en une fois ? »

Je poursuis par d’autres distractions et questions, de le faire réflé- chir sur autre chose. D’ailleurs, même si détourner son attention paraît plus pratique qu’éducatif, scientifiquement, cela permet à l’enfant qui était en train d’utiliser son cerveau émotionnel, de switcher pour utiliser son cerveau rationnel, ce qui va justement l’aider, à cet instant, à maîtriser son émotion.

Pour finir, je prends Joy dans mes bras et, tout en continuant à discuter, je me dirige tranquillement vers la sortie : « Au revoir, Monsieur, merci ». Et voilà : une crise désamorcée Une simple pirouette m’a permis de lui donner ce qu’elle souhaitait de façon imaginaire, et de lui donner la possibilité d’y rêver… »

L’enfance, c’est le temps du rêve. Alors pourquoi ne pas sauter sur ce type d’occasion pour rêver ensemble, plutôt que de vouloir raisonner notre enfant à tout prix ?

Ce livre est une occasion unique de perfectionner votre rôle de Grand-Mère cool et bienveillante. Vous pouvez même l’offrir à vos enfants, pour leur plus grand bonheur…et celui de vos amours de Petits-Enfants !

Livre Cool Parents Make Happy Kids

*Reproduction interdite de l’extrait

 

Ils ne vous le diront sans doute jamais mais, en troisième position derrière « la cacahuète avalée de travers » et « la sortie au parc par -10°C », la hantise de vos enfants s’appelle « le burn-out parental ».
En clair : un ras-le-bol absolu du rôle de papa-maman, doublé d’une irrépressible envie de planter là toute la maisonnée au profit d’un aller simple ET en solo direction Bali.

Heureusement, ces parents – conscients d’être parfois poussés à bout par vos petits-enfants – sont de plus en plus nombreux à avoir trouvé la parade idéale.
Sur le site Cool Parents Make Happy Kids (Les parents cool font les enfants heureux) s’ouvre en effet la voie magique de l’éducation positive (ou bienveillante). N’allez pas imaginer que cela équivaut à dire « oui » à tout, loin de là. En revanche, ce principe incite les parents un peu dépassés à ne pas s’enferrer dans des rapports de force, à éviter de crier pour se faire entendre et à favoriser l’autonomie de vos petits-enfants pour les aider à pousser droit.

Rien d’étonnant, dès lors, à ce que tous les parents d’aujourd’hui s’agrippent comme à une bouée aux conseils éclairés de CPMHK pour gérer les colères au supermarché, apprendre aux petits à prêter leurs jouets ou à ranger leur chambre et même faire en sorte qu’ils finissent leur assiette sans verser une larme. La fondatrice de ce site ô combien salutaire, Charlotte Ducharme, en a même fait un livre (en vente ici  ou chez votre libraire).

PS/ ça marche aussi avec les Grands-Parents !

 

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Manuel des bonnes manières pour les filles et les garçons – Giusi Quarengh
Être un enfant sage et aimable, c’est utile et important. C’est un moyen d’être bien avec les autres, et donc avec soi-même.
Ce livre explique aux enfants ce qu’est la gentillesse (et son contraire) à l’aide de textes en prose et en rimes, et de nombreux dessins.
Dans les textes en prose, la voix de l’adulte explique, suggère, conseille.
Dans les textes en rimes, l’enfant lui répond, parfois avec justesse, et parfois… sans rimes ni raison ! Il en ressort un dialogue léger, fait de pensées et de points de vue différents.

 

Bonnes manières et politesse, auriez-vous le prix de l’excellence ? – Alix Baboin-Jaubert
Ce cahier se décompose en trois volets avec à la fois un rappel des codes et des usages en vigueur et des recommandations pour les nouveaux espaces de communication et les nouveaux comportements liés (mail… ; téléphone portable : sms…). Le lecteur pourra vérifier ainsi s’il a le bon niveau de connaissance des codes et usages.

• Vie familiale : Qu’est-ce qu’un enfant bien élevé aujourd’hui ? ; Les mots pour le dire (savoir parler correctement, les expressions à bannir…) ; le dress code (entre mode et convention) ; le modèle des parents ; la famille recomposée ; la relation entre grands-parents et petits enfants …

• Vie sociale : Au fait qu’est-ce que le savoir-vivre ?; savoir se présenter ; l’art de la conversation et de la correspondance (carte de vœux, de visite, faire-part…) ; toutes les situations de savoir-vivre : dîners élégants, déjeuners d’amis, coktails (comment bien recevoir…), au restaurant (pourboire ou pas ? Qui paie ?), en voyage (dans les musées, les églises) ; dans la rue (la gratuité du service, vis-à vis des étrangers) ; se faire des amis…

• Vie professionnelle : les codes de bonne conduite en entreprise ; la tenue vestimentaire ; l’usage des portables, email, sms ; le déjeuner et le voyage d’affaire ; la discrétion, un atout fondamental ; vie privée-vie publique…

Avec des encadrés thématiques plus ciblés, des anecdotes historiques et un quizz pour tester votre savoir-vivre en fin de chaque partie.

 

A la maison il y a des règles ! – Laurence Salaün
Moi, j’ai tout compris !

Écrite avec drôlerie (et une pointe d’agacement), illustrée avec humour (et une pointe d’énervement), voici une somme de règles à mettre entre toutes les petites mains !
– «Je ne me précipite pas aux toilettes quand je dois débarrasser la table».
– «Je ne demande pas à Papa la permission quand Maman a déjà dit «non !», même si je sais qu’il va dire oui».
– «Je ne râle pas si maman a mal dessiné le dragon, alors qu’elle a très bien réussi le château, la princesse, le prince, les arbres, les fleurs, les oiseaux et les sept nains».

A bon entendeur…

Un petit livre plein de bons conseils pour les enfants, un cadeau rigolo pour les parents !

Gilles Rapaport a suivi les cours de l’Union Centrale des Arts Décoratifs. Il travaille dans la presse (Le Monde, Libération, Marianne, Lire…), l’édition et la communication. D’un trait rond, malicieux, tendre et très fort à la fois, il a illustré une quinzaine d’albums destinés à la jeunesse, publiés chez Circonflexe, Mila, L’École des loisirs, Albin Michel, Nathan, et Sarbacane. Au Seuil jeunesse, il a illustré Le Gros Ralbum de tous les yen a marre, écrit par Elisabeth Brami (2013).

 

19 fiches pour apprendre les bonnes manières
Avec des dessins tous mignons, ces fiches sont à emporter à un pique-nique ou à un goûter pour s’entraîner à bien se tenir en société… Vous pouvez également les glisser dans une pochette surprise, une pêche à la ligne ou une pinata

L'art et les (bonnes) manières

 

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Le week-end dernier, mon aînée Capucine a profité d’un moment mère-fille en cuisine non pas pour  éplucher avec moi les carottes de la blanquette mais pour me brosser, un peu envieuse, le portrait de sa copine Clarisse. « Tu sais, celle qui a acheté une cabane dans les arbres pour ses week-ends (ah oui !), qui fabrique elle-même sa lessive (pourquoi pas ?) et qui a décroché une place pour son fils  dans la nouvelle école Montessori (c’est où, ça ?) ».

Focalisée sur mon économe, j’ai fait celle qui comprenait. Alors que pas du tout. Curieuse comme une pie, je suis quand même allée voir de plus près. Bonne pioche, ce jour-là, c’était la Journée Portes-Ouvertes. A ma mine éberluée devant ce temple de l’éducation globale réputé imprenable, celle que j’ai aussitôt identifiée comme étant la directrice a très vite saisi que je n’étais ni mère, ni enseignante. Et un peu trop bien coiffée pour être une élève de maternelle. Elle m’a néanmoins laissée entrer, grand sourire à l’appui.

Alors, j’ai compris. Ici, place aux sens ! Que l’enfant ait 3 ou 6 ans, il expérimente librement et en autonomie tout ce qu’il trouve sur son chemin. La plupart du temps, d’ailleurs, c’est du bois (j’adore !). Des cubes, des cylindres, des lettres à emboîter, des plaquettes à trier… On ne dit pas « maîtresse » (oups !) mais « éducatrice » : un modèle de patience engagé pour aider les petits à se « construire une identité » (= idole).
Autre grosse différence entre elle et moi : elle ne fait pas à la place des autres. C’est ce qu’on lui a appris: un enfant encouragé sera compétent, valorisé en tant que personne, se sentira aimé et trouvera d’autant mieux sa place (dans la famille, comme dans la future jungle du monde du travail). Du coup, entre les tapis mutlicolores, ça donne ça : le petit Gaëtan se trompe en confondant carré et losange ? Pas grave: il a le droit d’enchaîner avec une courte séance de peinture (c’est quoi ces couleurs introuvables… ? Je VEUX les mêmes !).

Un hâvre de zénitude, vous dis-je, tout ça grâce à (feu) Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne qui eut la riche idée il y a presque un siècle d’élaborer cette méthode nouveau genre. Aussi détendue qu’après un massage aux pierres chaudes, je suis repartie en ayant saisi l’essentiel. A savoir : à chacun son rythme et vive la confiance !

Sans me presser et fraîchement convertie, je suis passée chez mon libraire commander un joli petit coffret avec livre et lettres à toucher pour essayer « en vrai » (Mes lettres à toucher Montessori, éd. Gründ, 12,95€). Il est écrit « dès 3 ans »…mais je serai la première à ouvrir la boîte !

 

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Les esprits libertaires me reprocheront peut-être de plomber l’ambiance mais les autres, je l’espère, se reconnaîtront….
En tout cas, la Grand-Mère que je suis se sentira moins seule avec ses indécrottables principes de bienséance et ses bonnes manières.

Je le confesse: certaines attitudes chez mes petits-enfants m’exaspèrent. Si je ne suis pas du genre à fulminer quand ils mettent le couvert à l’envers (fourchette à droite, couteau à gauche, surtout à 4 ans), je ne peux m’empêcher de rappeler lors de chaque apéritif avec des invités que les crackers doivent d’abord être proposés aux dames. Ou qu’on tient la porte de l’immeuble à ceux qui en sortent (oui, y compris si c’est une poubelle derrière laquelle se cache la concierge). Voire même qu’il est de bon ton de ne pas envoyer de SMS à table, fut-ce pour répondre à l’élu(e) de son coeur.

J’ai, pour cela, trouvé mieux que des remontrances : une idole.
Elle explique tout dans de courtes vidéos qui m’évitent le cours magistral. Deux hits qui font beaucoup rire mes petits-enfants: « Peut-on dire à quelqu’un qu’il est mal habillé ? » et « Peut-on se moucher en public ? ». Elle s’appelle Laurence et, déjà, je l’aime. Ecoutez-la en cliquant ici.
Vous m’en direz des nouvelles !

 

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Après l’éternelle supplique « Chéri, tiens-toi droit ! », il est une rengaine à laquelle Margaux, Paul et les autres coupent rarement : le fameux « J’ai rien entendu » (NB: la réponse généralement espérée sous peine de goûter sans Kinder étant : « Bonjour madame » / « Merci monsieur » / « Au revoir maîtresse »). Un travail de longue haleine que les parents n’entendent pas sacrifier sur l’autel d’un crochet par chez vous.

A grand renfort de clins d’oeil appuyés, de gloss en cul-de-poule ou de postures de chien d’arrêt, on vous fait donc gentiment comprendre que la politesse est le combat de tous.
Vous rétorquez qu’une grand-mère n’est vraiment « pas là pour ça », avant d’obtempérer et de faire rimer « Flamby » avec « Merci qui ? » ou « Tu peux m’aider ? » avec « S’il te plaît ».
Fatiguant, n’est-il pas ? C’est pourquoi il y a de fortes chances pour que vous fassiez l’impasse sur ces relances une fois la porte de chez vous refermée.
Inconvénient : c’est pas bien de faire semblant.
Avantage : vous aurez économisé un maximum d’énergie pour l’histoire du soir et autres parties de « ni oui, ni non ». On vous connaît par coeur !

Afin que « le métier rentre » (comme disaient nos grand-mères), mais aussi pour montrer aux parents que la question ne vous est pas égale, deux ouvrages à feuilleter d’urgence :

Avec eux (dès 3 ans) : Manuel des bonnes manières pour les filles et les garçons (éd. Circonflexe)

Dans votre coin : Bonnes manières et politesse, auriez-vous le prix d’excellence ? (éd. Larousse)

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