Un été qui s'annonce de tout repos ! - Grand-Mercredi

Un été qui s’annonce de tout repos !

Si chez vous, elles sont synonymes de joie et d’impatience lors du débarquement familial, pour moi elles sont synonymes d’angoisse. Non, je ne suis pas une femme isolée et je ne suis pas non plus une Grand-Mère privée de ses Petits-Enfants. Pourtant, tous les ans, c’est le même combat, la même question qui revient sans cesse : comment vais-je bien pouvoir m’en sortir ?

Car entre les allers-retours des uns des autres, les déjeuners à prévoir, les sorties à organiser, sans parler de mes deux Petites-Filles, certes adorables, mais qui sont à un âge où elles ne font rien sans moi, ces vacances en famille sont loin d’être de tout repos.

Mais devrais-je pour autant demander de l’aide à mes enfants ? Non, j’en serai bien incapable. 
Ils sont en vacances et moi à la retraite. Ils sont épuisés par une année traversée à 100 à l’heure, et moi j’ai de l’énergie à revendre. Enfin, c’est ce qu’ils pensent… Mais si seulement ils connaissaient la vérité !

J’ai un problème de circulation sanguine qui s’accentue chaque année, toujours à l’arrivée des chaleurs de l’été. Mes jambes sont lourdes et je perd toute mon énergie. Et quand approche le mois de juillet, alors que mes enfants et Petits-Enfants sont gagnés par l’excitation, moi je suis gagnée par la peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas pouvoir suivre le rythme effréné qu’impose une maison pleine.

Et puis, il y a quelques temps, au détour d’un article sur internet qui avait l’air apriori anodin, j’ai découvert un traitement qui allait enfin changer ma vie. J’avais bien essayé des tas de remèdes… de Grand-Mère et de multiples crèmes en tous genres censées me soulager, rien n’y faisait.

Grâce à ce nouveau traitement, je compte désormais les jours avant l’arrivée de mes Petites-Filles et suis impatiente d’accueillir toute cette vie dans ma maison, car je sais maintenant que je parviendrai à être à la hauteur. Je n’ai qu’un seul regret : ce sont tous ces étés perdues à me lamenter secrètement sur mon état de santé… Mais ça, c’est terminé !