Sans mes petits-enfants, j'aurais perdu ma liberté - Grand-Mercredi

Sans mes petits-enfants, j’aurais perdu ma liberté

Les vacances débutent toujours de la même manière. Je les mesure un par un, et note méthodiquement leur taille sur le mur de leur chambre. Un moyen simple et efficace de constater combien ils grandissent vite et combien le temps file à toute allure.

Mais l’an passé, tandis que j’étais en train de mesurer mon dernier petit-fils, celui-ci me dit : « à toi mamie, on veut savoir combien tu mesures toi aussi ! » Je me suis prêtée au jeu, et avec effroi j’ai découvert que j’avais rapetissé !

Bien que je ne m’attendais pas à gagner en taille avec l’âge, je ne pensais pas non plus perdre 3 cm ! Je sentais bien que ma posture avait évolué, que je n’étais plus aussi droite que dans ma jeunesse… Mais de là à passer sous la barre symbolique du mètre 65… !

Quelques jours plus tard, après le départ de mes petits-enfants, il m’a fallu quelques recherches sur Internet et un peu de courage pour comprendre qu’il s’agissait peut-être d’une fracture vertébrale, qui est un premier signe visible d’ostéoporose. Je n’étais sûre de rien et je décidais donc d’aller consulter à l’hôpital. Après une radio du rachis confirmant non pas une mais deux fractures vertébrales et une ostéodensitométrie, le verdict tombait, j’étais atteinte d’ostéoporose. Un mot qui ne vous dit peut-être rien. Il s’agit d’une diminution de la masse osseuse ce qui fait augmenter le risque de fracture. Le médecin m’expliqua que ces fractures n’étaient pas récentes et qu’elles pouvaient ne pas provoquer de douleurs.

Cette découverte me fit l’effet d’un électrochoc. En plus des conseils du médecin et d’un traitement pour prévenir une récidive, j’ai opéré un changement de mode de vie, d’habitudes alimentaires et je me suis même découvert une passion tardive pour la marche nordique…
C’est vous dire !

Face à l’ostéoporose, au-delà du traitement que peut éventuellement prescrire le médecin, il faut être vigilant, s’informer et éviter coûte que coûte les fractures. Seule et unique condition pour continuer à pouvoir profiter de mes petits-enfants. Ce qui tombe plutôt bien car… devinez qui vient me rendre visite pour les vacances de Noël ?

 

Article réalisé en collaboration avec Amgen FR-NP-NPS-1019-078939