Voici 10 phrases alternatives et positives que vous devriez essayer de mettre en pratique
Plutôt que …
ARRÊTE DE LE TAPER !
… Vous pourriez dire
Les petites mains sont faites pour caresser.
En lui montrant par l’exemple, l’enfant comprend plus facilement.
Plutôt que …
NE COURS PAS !
… Vous pourriez dire
Avance doucement !
En se recentrant sur ce que l’enfant doit faire et non sur ce qu’il ne
doit pas faire, l’enfant a une plus grande capacité d’écoute.
Plutôt que …
TU VAS TOMBER !
… Vous pourriez dire
Tu vas y arriver ! Je reste près de toi si tu as besoin d’aide.
L’accompagner, c’est lui donner confiance en ses capacités.
Plutôt que …
SI TU RANGES TA CHAMBRE, NOUS IRONS AU PARC. … Vous pourriez dire
Dès que tu auras rangé ta chambre, nous irons au parc.
En remplaçant les « si » par des « dès que », on enlève la notion de chantage.
Plutôt que …
C’EST INCROYABLE CE QUE TU ES MALADROIT.
… Vous pourriez dire
Tu as renversé ton verre d’eau. De quoi as-tu besoin pour nettoyer ?
En proposant à l’enfant de réparer ses maladresses ou ses erreurs, on lui apprend à devenir responsable.
Plutôt que …
TU ES NUL !
… Vous pourriez dire
Tu n’as pas réussi pour le moment. As-tu besoin d’aide pour y arriver ?
En encourageant l’enfant dans ses efforts et ses intentions sans le juger personnellement,
on l’encourage dans l’acquisition de son autonomie.
Plutôt que …
N’AIE PAS PEUR, ARRÊTE DE FAIRE TON BÉBÉ !
… Vous pourriez dire
Moi aussi, je trouve cette situation pas rassurante. Voyons d’où viennent ces peurs.
En ne négligeant pas les peurs de son enfant, on augmente la confiance qu’il a en nous.
Plutôt que …
NE SOIS PAS JALOUX DE TON FRÈRE, QUAND MÊME !
… Vous pourriez dire
Tu aimerais que je passe plus de temps avec toi ?
En mettant en avant l’individualité de chaque enfant, on augmente son estime de soi.
Plutôt que …
NE VA PAS SUR LA ROUTE, C’EST DANGEREUX !
… Vous pourriez dire
Reste sur le trottoir à côté de moi, tu es en sécurité.
En utilisant la négation, on active chez l’enfant une représentation qui est l’inverse de ce que nous attendons.
Plutôt que …
CA VA, C’EST RIEN, CE N’EST PAS GRAVE !
… Vous pourriez dire
Est-ce que tu as mal ? Tu veux me montrer pour que l’on soigne ça ?
Minimiser la douleur d’un enfant ne la rend pas pour autant inexistante. C’est nier son ressenti et l’empêcher d’exprimer sa peine.