Arrêtons de diaboliser les écrans ! - Grand-Mercredi

Arrêtons de diaboliser les écrans !

Si de nombreuses têtes bien pensantes se battent sur le sujet, chez Grand-Mercredi nous avons tranché : les écrans ne seraient pas si nocifs pour nos Petits-Enfants et disons le clairement : ils nous sont aussi parfois bien utiles !

Nous sommes de la génération qui avons mis nos propres enfants les mercredis et les week-ends devant des dessins animés. Pour plusieurs raisons d’ailleurs.
La première c’est qu’on trouve des dessins animés de bonne qualité et adaptés aux âges de nos marmots. Ensuite, il faut bien avouer que les dessins animés font partie de la culture populaire. Prenons les films de la firme Disney, par exemple. Au même titre que les Bottes de 7 Lieux, les Aristochats font partie du patrimoine culturel de base d’un enfant de 7 ans.
Enfin, ne nous le cachons plus : revoir ces dessins animés avec nos Petits-Enfants est un réel plaisir, et on est un peu coupable d’égoïsme dans ce cas-là : OUI, si Juliette et Simon sont scotchés devant la Belle et le Clochard, c’est bien parce que leur Mamoune avait une forte envie de chanter “oh nuit, belle nuit, sous un ciel d’Italie” avec eux.
Bref : les écrans, ça nous fait rêver et ça fait aussi rêver nos Petits-Enfants. Et c’est un moment de partage pour tous.

Si nous défendons donc cette position, c’est bien parce qu’en tant que Grands-Parents, nous avons nous aussi droit à nos quelques minutes de répit et de plaisir. Mais entendons-nous bien : trop d’écran, tue l’écran. Surtout qu’aujourd’hui, il ne s’agit plus uniquement de dessins animés, mais de tablettes, jeux vidéos, applications, sites internets, réseaux sociaux…

Il convient alors de suivre quelques règles de base, qui éviteront à nos Petits-Enfants de finir les yeux vides et creux devant des consoles, et qui leur donneront une approche raisonnée des outils mis à leur dispositions. Si nous les suivons bien, tout devrait bien se passer pour le développement de nos chers Petits-Enfants.

Les tout petits tu épargneras
Nos tout petits sont les plus vulnérables aux méfaits des diaboliques écrans. Pour le coup, si on peut éviter de les exposer aux tablettes et autres téléviseurs avant leurs 3 ans, nous leur permettrons un développement cognitif plus sain.
Bien sûr, il existe quelques applications ludiques que l’on peut utiliser, comme celles sur les cris d’animaux par exemple, qui sont un bonus pour leur éveil. Mais globalement, on évite les écrans !

Pour jouer à la console, plus de 6 ans tu auras
Désolée pour Jeanne, Mamie fan de Super Mario, mais il faudra patienter jusqu’aux 6 ans de son Petit-Garçon pour faire une course endiablée sur les circuit de Super Mario Kart. Avant cet âge, l’enfant n’a pas encore acquis toutes ses capacités sensorielles et manuelles. Le faire jouer aux jeux vidéos le prive de cette période d’exploration ô combien importante.

Pour surfer sur le web, plus de 9 ans il faudra
Avant 9 ans, aucun besoin pour les plus jeunes de se rendre sur Internet. L’utilisation que vous pouvez en faire à partir de cette tranche d’âge est bien sûr éducative. Pour préparer un exposé, rechercher une information, “qui joue dans Le Père Noël est une ordure, Mamie ?”. Internet trouve une vraie utilité à partir de cet âge-là. Avant, pas besoin d’exposer les plus jeunes.

Les réseaux sociaux, pas avant 12 ans tu utiliseras
12 ans, c’est l’âge où les Petits-Enfants commencent à s’émanciper un peu des liens familiaux. Ils découvrent leur territoire d’expression. Ils peuvent commencer à utiliser les réseaux sociaux. Là, le rôle du Grand-Parent est à définir, mais nous conseillons d’accompagner les Petits-Enfants dans la création de leur profil, d’évoquer avec eux les notions de vie privée et de vie publique, de harcèlement … Bref, les mettre à la page des dangers potentiels que représentent les réseaux sociaux, sans pour autant les diaboliser !

Des conseils à appliquer, tout en ayant toujours à l’esprit que, nous Grands-Parents, avons tendance à être plus permissifs que leurs Parents. Il faut ainsi s’assurer que l’on est raccord avec ses enfants et beaux-enfants, pour éviter toute mésentente. Et aussi penser que les écrans, cela peut aussi être un outil de partage !