Le Blues des Grands-Parents - On n'en parle pas assez ! - Grand-Mercredi
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Le Blues des Grands-Parents – On n’en parle pas assez !

D’ordinaire les Grands-Parents sont habitués aux sorties d’école, aux vacances scolaires, aux mercredis, et à tant d’autres moments de partage… Alors, en cette période de confinement, où l’on est dans l’obligation d’être séparés physiquement de nos proches, la distance avec les Petits-Enfants est particulièrement dure à vivre.

Plus que jamais, les mamies et papis se sentent isolés et impuissants face à l’inédite situation de confinement. Du coup, pour maintenir le lien avec leurs Petits-Enfants, de nombreux Grands-Parents redoublent d’inventivité.

C’est le cas de cette Grand-Mère qui s’est inventée un personnage de confinement ou ces Grands-Parents qui se sont enveloppés dans du plastique. Tous, tentent comme ils peuvent d’apporter quelques minutes de distraction, de rire et surtout de répit à leurs enfants souvent submergés.

Christine, une jeune Grand-Mère de soixante-sept ans s’est, elle aussi, réinventée…

Les yeux fermés, elle compte jusqu’à vingt… Le temps pour sa petite Louise d’aller se cacher dans le grenier. La jeune mamie fait alors semblant de chercher, prétendant ne pas apercevoir le gros noeud rose de sa petite dépasser de l’armoire. “Derrière la porte ! Sous le bureau ! Entre le matelas et le mur ! Ah, non j’ai trouvé, dans l’armoire “, s’écrie-t-elle.

De cette façon, la petite Louise profite d’un moment intime et de distraction avec sa Grand-Mère comme si rien n’avait changé… ou presque. Depuis, l’instauration du confinement, les parties de cache-cache se sont elles aussi adaptées à la situation, désormais c’est derrière un écran, en vidéo interposée. Alors, même si Louise s’impatiente de retrouver sa mamie, ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas été prise de fous rires lors de cette partie des plus inédites !

En ce moment, pour beaucoup de Grands-Parents, pouvoir parler à ses Petits-Enfants (même derrière un écran) s’avère essentiel. Cela constitue une maigre compensation face à la douloureuse expérience liée à l’éloignement familial. Et ces communications virtuelles, permettent tout de même de constater les progrès de ses Petits-Enfants, aussi bien dans leurs expressions que dans leurs gestes. C’est le cas de Véronique, 63 ans, qui a vu sa petite Léa marcher pour la première fois au travers d’un appel Skype.

Même si la période est bien trop douloureuse pour ces nombreux Grands-Parents qui n’attendent qu’une chose : retrouver le sourire de leurs Petits. Ces derniers prennent leur mal en patience et s’impatiente plus que jamais de serrer leurs petits dans les bras.

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