Tandis que la Direction générale de la Santé a noté, en début de semaine, une circulation plus active du virus sur le territoire – en particulier chez les jeunes adultes -, l’espoir d’un vaccin contre le coronavirus semble se confirmer. Les Grands-Parents, âgés de 65 ans et plus, figureront d’ailleurs parmi les premiers à en bénéficier.
Bien que de nombreux essais cliniques soient encore en cours (168 vaccins sont à l’étude dans le monde, mais seuls 6 sont en phase de développement avant homologation), la mise sur le marché d’un premier vaccin serait envisageable dans le meilleur des cas « au dernier trimestre 2020, voire début 2021 ».
Les membres du Conseil Scientifique ont également indiqué que 30 millions de personnes seraient alors prioritaires pour être vaccinées. Parmi elles, évidemment, les professionnels de santé (médecins, infirmières, aides-soignants…) ; puis, les personnes étant en contact direct avec la population. A commencer par les commerçants, les aides à domicile, les enseignants, les chauffeurs de bus ou de taxi, ainsi que toutes les professions exerçant en milieu confiné. Une population dite « à priorité très élevée » et qui rassemble 6,8 millions d’individus.
Les Grands-Parents, eux, sont considérés par les autorités sanitaires comme une population dite « à risque » face au coronavirus ; les personnes âgées de 65 ans et plus feront donc partie elles aussi des premières vaccinées. De la même façon, la campagne de vaccination concernera les malades souffrant de pathologies sévères (maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète, obésité, maladies respiratoires ou rénales chroniques, cancer, asthme…).
Les Grands-Parents impatients de pouvoir retrouver une vie de famille plus sereine ne doivent cependant pas oublier qu’à ce stade aucun vaccin contre le Covid-19 n’a prouvé son efficacité. Et qu’on ignore encore le nombre de doses requises pour ceux que développent, en faveur de la France notamment, les laboratoires Oxford/AstraZeneca et Sanofi/GSK.
