Je ne veux pas que mon fils voie ses Grands-Parents.
Je ne veux pas que mon fils voie ses Grands-Parents

Article

Je ne veux pas que mon fils voie ses Grands-Parents.

Je m’appelle Philippe, j’ai 43 ans et un fils de 8 ans. Avec mon épouse nous nous sommes rencontrés alors que nous avions 20 ans, sur les bancs de l’université. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’a pas été le coup de foudre avec mes parents. Cela dit, je m’y attendais un petit peu, car ils ont toujours été très stricts et surtout très exigeants. Ma petite-amie, qui est depuis devenue ma femme, ne correspondait pas à leurs attentes. C’est pour ça qu’ils ont toujours essayé de nous séparer.

Malheureusement pour eux, notre amour était plus fort que cela et nous avons surmonté toutes les épreuves sur notre chemin. Ils ont tout de même assisté à mon mariage, mais on ne peut pas dire qu’ils semblaient les plus heureux ce jour-là.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Incidunt, neque quis, iste ea, a sed rem eveniet suscipit beatae tempore nihil placeat optio cum possimus.

À cette époque, les relations étaient courtoises, mais pas forcément chaleureuses. Cependant, cela s’est empiré à la naissance de notre premier enfant.

Quand Maël est venu au monde, nous étions sur un petit nuage. Le retour à la réalité fut compliqué quand mes parents, enfin surtout mon père, ont commencé à vouloir imposer leur vision des choses. À ce moment-là, nous ne vivions qu’à quinze minutes de chez eux. Ils ne se préoccupaient pas de savoir s’ils dérangeaient et passaient à l’improviste, nous faisaient des remarques continuellement sur l’éducation de notre fils et critiquaient tout ce que ma femme faisait.

Et puis un jour, j’ai surpris mon père en train de disputer violemment notre fils, en lui hurlant dessus. Là, ce fut le déclic. Je ne pouvais plus supporter leur attitude et leur intrusion dans notre vie privée. De plus, cela avait commencé à affecter notre relation de couple, tant la situation était devenue ingérable. Sans plus attendre, nous avons pris une décision radicale : nous avons déménagé à 500km de chez nous, dans la région bordelaise. Mes parents ne pouvaient plus nous déranger et nous pensions être enfin pleinement heureux.

Ce bonheur fut de courte durée car ils n’ont jamais accepté notre décision de partir loin d’eux, et ont choisi de nous le faire payer. Ils n’arrêtaient pas de nous appeler, enfin surtout de nous harceler. Ils réclamaient aussi que notre fils vienne passer des vacances chez eux. Mais ayant vu l’attitude de mon père avec lui, je n’avais pas du tout envie de lui confier Maël, d’autant plus seul.

C’est ainsi que mes parents m’ont poursuivi en justice pour non-représentation d’enfant. Cela fait désormais quatre ans que nous sommes en procès, et même si cela m’a déjà coûté 20.000€, je ne compte pas abandonner. Je refuse catégoriquement qu’ils approchent mon enfant et même mon épouse qu’ils ont pris en grippe. Ils considèrent que c’est de sa faute et que c’est elle qui m’a éloignée d’eux. Ils ne se remettent pas du tout en question, quoi que je dise…

Le juge a eu beau me répéter que pour des enfants c’est important d’avoir une relation avec ses Grands-Parents, je ne crois pas qu’il les connaisse suffisamment pour pouvoir en être certain. Et puis j’ai tout de même étudié quels sont mes droits également. Il est vrai que d’après un texte, les enfants ont le droit d’entretenir un lien avec leurs ascendants. Cependant, ce dernier précise tout de même : “Seul l’intérêt de l’enfant peut faire obstacle à l’exercice de ce droit.” Dans le cas présent, je ne considère pas que cela soit dans l’intérêt de mon fils. Peut-être lorsqu’il aura grandi, qu’il pourra prendre ses propres décisions et à condition que mes parents changent, j’accepterai.

AU PROGRAMME :

Des astuces et conseils pour vos Petits-Enfants

Des idées d’activités pour toute la famille

Des dossiers pour vous aider à décoder le monde d’aujourd’hui

Et bien plus…

visuel-newsletter