Heureuse, je le suis. En tant que Grand-Mère, j’ai deux Petits-Fils que j’aime plus que tout : Maxime (7 ans) et Adrien (9 ans).
Ils sont omniprésents dans nos vies, illuminées de bonheur depuis tant d’années.
Quand je vois ces Grands-Parents privés de leurs Petits-Enfants, je me dis que j’aurais tort de me plaindre.
Et pourtant, sans vouloir faire preuve d’un excès de transparence, je dois reconnaître que je ne partage pas grand-chose avec mes Adrien et Maxime.
Au contraire : ils sont très proches de leur Grand-Père, avec lequel ils partagent une passion commune : le sport !
Pas un week-end sans que ces 3 loustics ne partent des heures durant faire du vélo dans les sous-bois, jouer au football sur le terrain municipal de la commune, courir, se défouler…
Ne vous méprenez pas : je suis ravie de voir qu’ils s’entendent à merveille. Mais je me sens de plus en plus exclue…
Le soir venu, oubliés les jeux de sociétés en famille ! C’est match de football à la télévision et cris de désolation quand leur équipe favorite ne marque pas.
L’autre soir, je regardais paisiblement le petit jardin qui entoure notre maison. Il incarne à lui seul ce que je vis : il est devenu un terrain de football !
Devinez ce qu’Adrien et Maxime ont reçu de leur Grand-Père l’an dernier ? Des cages de football pour faire les buts !
Quand je vous dis qu’il en fait trop… Eux ont sauté de joie, évidemment ; moi, je l’avoue, beaucoup moins.
En même temps, Maxime et Adrien ont raison de profiter de leur Grand-Père.
Quelle chance qu’il soit encore assez jeune pour pratiquer toutes ces activités !
