Après 3 semaines de confinement - L'impact réel sur les Petits-Enfants - Grand-Mercredi

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Après 3 semaines de confinement – L’impact réel sur les Petits-Enfants

La “suprématie” affective des Grands-Parents au sein de la famille est de plus en plus évidente. Tendresse, écoute, patience, partage et transmission… les Petits-Enfants construisent leur vie future en grande partie grâce à ce que leur apportent leurs Grands-Parents. Mais si le confinement les oblige à être séparés pendant plusieurs semaines, quelle incidence cela a-t-il sur les Petits-Enfants ? Enquête.

La relation Petits-Enfants/ Grands-Parents est très précieuse, et diffère de celle qu’ils ont avec leurs parents. Les parents sont parfois restreints à leur rôle “d’éducateur” et se doivent de garder une certaine autorité. Les Grands-Parents à l’inverse, se retrouvent plus dans une relation de transmission, d’échanges et de partage, particulièrement bénéfiques pour le bien-être des petits.

> Sentiment de surmenage <

Voici l’une des principales conséquences des Petits-Enfants éloignés de leurs Grands-Parents.

En ce moment, les parents sont seuls, face à tout : leur travail, l’enseignement scolaire, l’éducation des enfants, le bien-être de leurs parents, la pression environnante, etc.

Du coup, il est particulièrement compliqué pour eux de se détacher de leur rôle d’autorité avec leurs enfants… Et si d’habitude les Grands-Parents sont à la fois là pour les soulager, mais aussi et surtout, pour apporter de la légèreté aux enfants… cette fois-ci, les enfants sont au coeur d’un climat particulièrement anxiogène et aucun Grand-Parent n’est à l’horizon pour venir à la rescousse !

Ainsi, en ce moment, beaucoup d’enfants se trouvent dans une situation où ils ont l‘impression de ne jamais être à la hauteur.

> Une perte de repères <

Le rôle premier des Grands-Parents est d’être un repère solide et inéluctable.

Famille recomposée, relations conflictuelles, problèmes financiers, les Grands-Parents sont toujours disponibles et présents même en cas de divorce ou de crise : ils rassurent les Petits-Enfants.

À côté de cela, les aïeux, sont un repère de transmission, ils racontent des anecdotes et symbolisent la famille au sens large. Souvent, les enfants leur posent des questions qu’ils n’osent pas poser à leurs parents…

Dans un tel contexte, le confinement entraîne une perte de repères supplémentaire : celle de ne plus voir les piliers de la famille (ceux qui symbolisent la confiance et la stabilité à toute épreuve). Les Petits-Enfants se sentent alors encore plus délaissés.

> De l’inquiétude <

Les Grands-Parents ne sont pas seulement moralement présent dans la vie des petits. Ils le sont physiquement aussi. On le sait, la plupart des Grands-Parents et Petits-Enfants se rendent chez l’un ou l’autre au moins une fois par semaine.

Sans s’en rendre compte, le fait de voir une personne est rassurant. Les Petits-Enfants se sentent apaisés lorsqu’ils voient leurs mamina et papichat, car leur subconscient leur dit que : “s’ils les voient, tout va bien”.

À l’inverse, le fait de cesser du jour au lendemain ces échanges physiques, peut être interprété dans l’imaginaire de l’enfant, comme gage de mauvaise nouvelle.

Ainsi, les Petits-Enfants n’auront pas forcément le recul pour comprendre le confinement comme un moyen de sécuriser et protéger, mais plutôt comme le résultat d’une situation grave.

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