Grand-Mère, je n’ai aucune autorité sur mes Petits-Enfants… Et j’assume ! - Grand-Mercredi

Grand-Mère, je n’ai aucune autorité sur mes Petits-Enfants… Et j’assume !

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autorité

Chanceuse, je le suis moi, l’heureuse Grand-Mère de trois Petits-Enfants, 3 petits diables de 2, 4 et 6 ans. Et chaque semaine je les reçois avec plaisir à dormir à la maison. Ils sont adorables avec leur Mamie mais si je suis honnête, et bien que j’ai du mal à l’écrire, ils sont épuisants !

Pourtant, je n’ai pas l’impression d’être top âgée pour m’occuper d’eux. J’ai eu 60 ans cette année, je travaille, je suis dynamique.
Mais croyez-moi le Mercredi quand ils repartent de la maison, je suis épuisée !

A ce sujet, mes enfants se sont montrés assez durs récemment avec moi m’expliquant que je ne devrais pas me laisser marcher sur les pieds aussi facilement. Je me souviens très bien de cette conversation que j’ai trouvée injuste dans le fond.

Ils ne se sont pas mis une seconde à ma place. Moi qui suis aux anges tous les Mardis soir quand mes Petits-Enfants poussent ma porte d’entrée. Je sais combien je vais être couverte d’amour, combien je vais pouvoir leur faire des câlins à volonté.

Alors j’avais tellement envie de dire à mes enfants : « Les chéris, mettez-vous à ma place, je ne les ai qu’une fois par semaine et vous vous voudriez que je les gronde ou que je leur dise qu’ils sont trop turbulents ? ».

Non c’est hors de question. Jamais je ne prendrais ce risque. Ce risque de devenir ce genre de Grand-Mère. Moi je veux simplement profiter d’eux.
Alors oui évidemment qu’ils dépassent parfois les bornes, et qu’ils profitent de mes largesses. Mais n’est-ce pas là aussi le rôle des Grand-Mères ? Faire en sorte que les enfants y trouvent une sorte d’exutoire, une relation différente de celle qu’ils ont avec leurs parents ?

Et puis je m’interroge. N’est ce que pas aussi chez ses Grands-Parents que l’on peut faire ce qu’on ne fait pas chez ses parents.  En tant que Grand-Mère, je ne veux pas que ces propos soient pour autant mal interprétés car évidemment qu’il faut poser des limites. Ne pas déconstruire toute l’éducation que leurs parents ont tenté de leur inculquer mais c’est une évidence.

Mais le rôle de Grand-Mère policière, je n’en veux pas. Mon rôle c’est celui d’une Grand-Mère réconfortante chez qui on s’amuse, chez qui on trouve de la chaleur… Et n’en déplaise ce qu’en pense mes enfants.

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