Cet été, j’ai travaillé dans le restaurant de ma Petite-Fille, Noémie.

Cet été, j’ai travaillé dans le restaurant de ma Petite-Fille, Noémie.

Restaurant

J’ai eu la chance de devenir Grand-Mère très jeune et aujourd’hui à 74 ans, ma première Petite-Fille a bien grandi. Mariée depuis deux ans, Noémie est aussi épanouie dans sa vie professionnelle. En effet, elle et son mari Gaspard se sont lancés dans une grande aventure en ouvrant une brasserie dans le centre-ville de Lyon. Le petit bouchon pour ceux qui voudraient s’y rendre. Mais le point n’est pas là.

L’affaire fonctionne bien jusqu’au jour où Gaspard se blesse à la main. Rien de grave mais une entaille assez profonde qui nécessite des soins et surtout du repos. Une blessure incompatible avec la gestion quotidienne d’un restaurant. Et pas question de rester fermé.

Ma Petite-fille est effondrée parce qu’il s’occupait du bar et de la caisse pendant qu’elle, elle s’affairait de table en table dans la gigantesque salle du restaurant.

L’organisation était bien huilée jusqu’à ce grain de sable.
J’ai toujours été très proche de Noémie. Il faut dire que c’est ma première Petite-Fille alors forcément, un lien très étroit nous unie.

Quand en juillet dernier elle m’a raconté ses problèmes, je me suis proposée de l’aider et de la seconder au restaurant. Moi qui n’ai plus travaillé depuis plus de 10 ans, j’acceptais de remettre mon tablier et de tenter de sauver son été.

Evidemment, le rythme de la restauration est épuisant je ne vous apprends rien. Mais Noémie avait tout prévu et elle m’a accueilli chez elle à deux pas du restaurant.

J’ai eu la chance de tomber sur un patron génial, elle, Noémie. Attentionnée, efficace et toujours un mot pour rire même pendant le coup de feu de midi.

C’était une expérience hors-norme. J’étais tellement fière en tant que Grand-Mère de voir tous ce qu’elle a accompli, et de voir qu’elle est devenue une femme géniale.

Je vois encore ma fille, la maman de Noémie me dire : Maman c’est très touchant de t’être proposée mais jamais tu ne tiendras le rythme…

Elle avait tort et moi j’ai découvert des ressources qui étaient enfouies en moi que je ne soupçonnais même pas….

Gaspard pense me devoir une fière chandelle, croyez-moi c’est l’inverse… Et je n’ai pas souvenir de m’être autant amusée en travaillant !

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