A cause de mon gendre Maxime, cette randonnée a tourné au drame. - Grand-Mercredi

A cause de mon gendre Maxime, cette randonnée a tourné au drame.

Mamou

Le froid, l’hiver qui approche, des journées à l’ensoleillement déclinant… : il n’en fallait pas plus à ma fille et mon gendre Maxime pour nous proposer une petite balade en pleine nature. La randonnée, c’est leur truc : pas un sentier qu’ils n’aient arpenté dans la région !

Les Petits-Enfants casés chez des amis pour la journée, nous voilà partis ! Au programme : 10 kilomètres de marche, quelques montées que je ne suis pas près d’oublier et un pique-nique avec vue sur l’arrière-pays. Un tableau assez idyllique. Et pourtant…

Lisez la suite, car c’est probablement la dernière fois que je parlerai à Maxime.
A posteriori, j’aurai dû me douter qu’il allait se passer quelque chose. Il était agité, marchait en tête nous, nous attendait, puis repartait aussitôt à un rythme effréné. Je me souviens de mon époux marmonnant : « S’il n’avait pas envie de nous voir, il ne fallait pas nous inviter ! ».

Au moment de s’arrêter déjeuner, je le trouvais agité, le regard fuyant. Il était étrange. Je ne saurais vous expliquer pourquoi ni même comment cela est arrivé mais, après une discussion un peu houleuse, Maxime s’est levé et s’en est allé, seul, nous laissant mon époux et moi. Je n’en veux pas à ma fille, qui aurait dû – ou pu ! – rester à nos côtés, mais elle a toujours été très impulsive. Et, ne parvenant pas à le convaincre de rester, elle l’a suivie.

Heureusement pour nous, d’autres randonneurs du dimanche, croisés au hasard d’un sentier, nous ont indiqué le chemin !
Un charmant couple qui nous aura fait quelque peu oublier ce qui venait de se passer. Mon mari et moi, lâchement abandonnés par Maxime, et livrés à nous-mêmes en pleine nature.

Son acte ? Il ne l’avait pas prémédité. Il nous avait même offert des cadeaux afin que nous soyons équipés pour cette journée qui s’annonçait froide.

Depuis cet incident, mon époux refuse de lui adresser la parole ; moi, je refuse de le croiser. Ce qui revient au même. Le pire, dans cette histoire, c’est qu’il ne s’est même pas excusé ! Jamais un mot, un appel, ni même un SMS. Rien !

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