Conseils pour parler de l'actualité aux enfants sans les effrayer

Les bons mots pour leur parler d’actu

Parler actualité aux enfants

Attention, scène de vie de famille.
Samedi dernier, juste avant le dîner. Un épisode de Petit Ours Brun qui s’achève, cinq pubs le temps de leur réchauffer une soupe aux vermicelles, et bing ! déboulant au salon un torchon entre les mains, je retrouve mes petits-enfants devant un reportage sur « le 13 novembre, 1 an après ».
J’ai zappé à la vitesse de l’éclair, aussi gênée qu’ils étaient médusés. Ce qui, entre nous soit dit, ne résout pas la question. Pas plus que ça ne répond aux leurs, d’ailleurs.

Florilège personnel : « Est-ce que les méchants ils peuvent rentrer dans l’école ? »,  « Pourquoi le monsieur il est dans la rue avec ses enfants ? », « Et si c’est la guerre, on fera comment ? », « Ça veut dire quoi « migrant » ?

Pour ne plus être à sec, je me suis souvenue de quelques basiques, du temps où mes propres enfants me prenaient de court entre crash d’avion et combats dans le Golfe.

Primo : au lieu de leur imposer des images, leur demander s’ils en ont entendu parler au détour d’une partie de foot ou de corde à sauter, et ce que ça leur évoque.
Deuxio : ne pas oublier que, la mort, ça leur parle. Même si, pour les moins de 5 ans, ça veut « juste » dire disparaître et ne jamais revenir.
Tertio : leur parler du monde tel qu’il est, sans édulcorer, mais avec la voix douce de la sagesse. Et, sans les surprotéger face à cette réalité, les rassurer bien sûr.

Plus  facile à dire qu’à faire ? Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. D’où ces deux tuyaux testés et approuvés par bibi: le livre « Les questions des tout-petits sur les méchants » (Bayard jeunesse, chez votre libraire) dès 3 ans et un abonnement à « 1 jour, 1 actu » pour les 8-12 ans (Milan jeunesse).

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir !

 

Bouton inscription lettre de Grand-Mercredi

 

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