Adieu le camping, bonjour les vacances avec mes Petits-Enfants !

Adieu les vacances entre copines, bonjour les vacances avec mes Petits-Enfants !

Trente-cinq ans de mariage et toujours le même rituel. Chaque année à la même époque nous partons mon mari et moi en vacances quinze jours au camping ! Nous adorons ça et pour rien au monde nous changerions nos habitudes. Pour rien au monde…sauf peut-être pour nos Petits-Enfants ! Cette année, c’est d’ailleurs ce qu’il va se passer.

Nos enfants nous les confient en juillet. Adieu le farniente au camping et bonjour les réveils matinaux avec nos trois petits monstres !

Alors, bien sûr, ne vous méprenez pas : je suis ravie de les accueillir. Ravie parce que partager des moments avec ses Petits-Enfants est une chance. Ravie aussi parce que je sais combien j’ai de la chance de les avoir pendant les vacances, contrairement à trop de Grands-Parents privés de leurs Petits-Enfants.
Mais tout de même, ça été un « mini-choc » lorsque nous avons dû décaler nos vacances.

J’aurais pu dire « non » à mes enfants mais nous sommes toutes pareilles : on se dit qu’en disant « non » une fois, on n’aura peut-être plus jamais l’occasion de voir aussi souvent ses Petits-Enfants. J’ai sûrement tort, d’ailleurs, mais je n’arrive pas à leur refuser quoique ce soit.

On pourrait croire qu’il suffit pour bien faire de décaler ses vacances ; mais même pas ! Dans notre cas, tout l’intérêt du camping est que nous nous retrouvons chaque année entre campeurs et amis très proches, voire entre meilleurs amis.

Pour finir, je me suis faite à cette idée et me réjouis en pensant aux 15 jours que nous allons passer avec nos Petits-Enfants cet été. En revanche, il y en a un qui l’est moins…c’est mon mari !
Il n’a de cesse de me culpabiliser en me disant que j’aurais parfaitement pu refuser.
Le plus étrange, c’est qu’il ne comprend pas que mon plaisir réside justement dans l’envie de faire plaisir à nos enfants et de leur faciliter la vie tant que je peux le faire.

Et puis, après tout, le camping ne va disparaître, et nos amis non plus (ils sont encore jeunes !).
Nous les retrouverons l’année prochaine…

Je sais bien que mon mari retrouvera le sourire dès que nos Petits-Enfants auront franchi les portes de la maison !

Fermer et retourner à l'article