Cela fait quelques jours que les écoles et collèges ont rouverts à tous les élèves. Seulement 1,8 million d’écoliers sur un total de 6,7 millions étaient retournés à l’école depuis la réouverture des établissements scolaires de mi-mai, et rarement à temps complet. Alors, à seulement quelques semaines des vacances d’été, ce retour sur les bancs de l’école en inquiète plus d’un.
“Le retour au collège sera-t-il toujours sur la base du volontariat ? Je ne souhaite pas remettre mon fils au collège avant la rentrée de septembre” Appoline
“Ma fille de 8 ans est gardée par ses Grands-Parents en Bretagne. Est-elle obligée de revenir pour aller à l’école ?” Sabine
“Mon père, étant malade, est considéré comme une personne très vulnérable. Quelles sont les potentielles répercussions si je choisis de ne pas remettre mon enfant de 13 ans au collège et si je poursuis l’enseignement à distance ?” Thierry
Tant de questions, auxquelles le journal 20 minutes a trouvé les réponses suivantes :
La présence est bel et bien obligatoire. D’après les propos du président Emmanuel Macron “L’hexagone, comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges, se sont préparés à accueillir à partir du lundi 22 juin tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale.”
Il s’agit bien d’un retour à la normale, même si cela est pour deux semaines. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a affirmé sur France Info : “L’instruction est obligatoire. Elle a toujours été obligatoire, même dans la période précédente, soit à distance, soit en venant. On revient à la présence physique obligatoire, dans le cadre habituel, on doit venir à l’école.”
Des sanctions seront prévues pour ceux qui ne souhaitent pas respecter la règle. Jean-Michel Blanquer a toutefois expliqué qu’on n’allait pas non plus envoyer la police dans les familles mais que leur but “c’est que le plus possible d’élèves reviennent, c’est surtout un but social.”
Les absences des enfants (à partir de 3 ans) doivent être justifiées par les parents. Selon Service public, à la première absence, l’école prendra contact avec la famille. Et après 4 demi-journées d’absence non justifiée dans un mois, un accompagnement est proposé aux parents.
Finalement une référente syndicale contactée par 20 Minutes a tempéré en expliquant “On attend une directive du ministère, les équipes sont laissées un peu seules sur le terrain. Nous comprenons que des familles sont inquiètes, il faut être dans le dialogue et rassurer.”
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