En cette journée hommage, célébrons ensemble Claude Nougaro !

En cette journée hommage, célébrons ensemble Claude Nougaro !

Nougaro

Il aurait célébré aujourd’hui son anniversaire, l’occasion de revenir sur les tubes de l’immense Claude Nougaro.
Des chansons incontournables à transmettre à vos Petits-Enfants !

Armstrong, Claude Nougaro, 1967
Pour visionner un extrait live, cliquez ici

Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l’espoir
Quel manque de pot
Oui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Chante pour moi, louis, oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J’ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire?

C’est pas très marrant
Qu’on l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu’on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n’est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?

Ce serait rigolo
Allez louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d’eau
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l’espoir
Quel manque de pot
Oui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Les anges… zéro
Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans

Chante pour moi, louis, oh oui
Chante, chante, chante, ça tient chaud
J’ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire?
C’est pas très marrant
Qu’on l’écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu’on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n’est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Allez louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d’eau

Toulouse, Claude Nougaro, 1967
Pour visionner un extrait live, cliquez ici

Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poings

Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon paîs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant

L’église Saint-Sernin illumine le soir

Une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?

Voici le Capitole, j’y arrête mes pas

Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps là mon seul chanteur de blues
Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon paîs, ô Toulouse, ôhooo Toulouse

Tu verras, Claude Nougaro, 1978
Pour visionner un extrait live, cliquez ici

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L´amour c´est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j´apprendrai ma leçon
Sur le bout de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l´auras, ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d´hortensias, des palmiers plein les cieux
Des hivers crépitants, près du chat angora
Et je m´endormirai, tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers, mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
La vie, c´est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras mon stylo emplumé de soleil
Neiger sur le papier l´archange du réveil
Je me réveillerai, tu verras, tu verras
Tout rayé de soleil, ah, le joli forçat!

Et j´irai réveiller le bonheur dans ses draps
Je crèv´rai son sommeil, tu verras, tu verras
Je crèv´rai le sommier, tu verras, tu verras
En t´inventant l´amour dans le cœur de mes bras
Jusqu´au matin du monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Le diable est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai le voyou, tu verras, tu verras
Je boirai comme un trou et qui vivra mourra
Tu me ramasseras dans tes yeux de rosée
Et je t´insulterai dans du verre brisé
Je serai fou furieux, tu verras, tu verras
Contre toi, contre tous, et surtout contre moi
La porte de mon cœur grondera, sautera
Car la poudre et la foudre, c´est fait pour que les rats
Envahissent le monde

Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Mozart est fait pour ça, tu verras, entendras
Tu verras notre enfant étoilé de sueur
S´endormir gentiment à l´ombre de ses sœurs
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Tu verras mon ami dans les os de mes bras
Craquer du fin bonheur de se sentir aidé
Tu me verras, chérie, allumer des clartés
Et tu verras tous ceux qu´on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la chair de ma voix
Jusqu´à la fin des mondes
Ah, tu verras, tu verras

Claude Nougaro, un artiste qui nous manque terriblement.

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