Alors que 22 écoles ont déjà dû fermer leur portes à cause de cas de Covid, le gouvernement réfléchit à des modes de gardes alternatifs.
Quelques jours à peine que nos Petits-Enfants ont repris le chemin de l’école, et déjà 22 écoles qui ont été obligées de les renvoyer chez eux … Laissant leurs parents démunis. Le gouvernement explore plusieurs solutions à cet épineux problème de garde.
L’enseignement à distance privilégié
Hors de questions que nos chères têtes blondes prennent plus de retard sur les programmes pédagogiques. Le gouvernement a donc pris soin de mettre en place un enseignement à distance : «Nous avons un protocole de continuité pédagogique. Dès lors qu’il y a une fermeture, de classe ou d’une école, l’enfant n’est pas dans l’oisiveté, (…) concrètement cela veut dire : déclenchement de ‘Ma classe à la maison’ (le service pédagogique numérique du CNED, NDLR), et puis nous avons enregistré une centaine d’heures de cours qui peuvent être utilisées le cas échéant», explique Jean-Michel Blanquer.
Et la garde, dans tout cela ?
Un enseignement à distance, certes, mais où vont aller les enfants dont les parents travaillent ? Le gouvernement envisage de mettre en place des aides de garde à domicile, ou de faire appel aux collectivités locales afin de pouvoir accueillir les enfants, un peu comme pour les enfants des soignants pendant le confinement : “pour les écoles, ce serait ouvrir des dispositifs de garde ou par exemple des locaux où des enseignants pourraient faire des cours de rattrapage pour les élèves”, précise le Ministre. En outre, le ministère envisage la mise en place d’un congé parental exceptionnel, bien qu’il souhaite à tout prix l’éviter.
Pourquoi pas les Grands-Parents ?
Si Jean Castex semble de l’avis qu’il vaudrait mieux éviter de solliciter les Grands-Parents, la réalité est tout autre : nombreux sont ceux d’entre vous que les parents continuent à appeler au secours pour s’occuper des Petits-Enfants. Et pourquoi pas, après tout ? Quand on pense qu’en France, on devient Grand-Parent en moyenne à 54 ans, il ne paraît pas dément d’imaginer une Grand-Mère de 58 ans aller chercher son Petit-Fils à l’école.
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