La famille Carpentier, Grands-Parents et Petits-Enfants, à l’aventure en Provence. JOUR 2

La famille Carpentier, Grands-Parents et Petits-Enfants, à l’aventure en Provence. JOUR 2

Eygalières

Carnet de route, Jour 2 :  8h14, Samedi 27 Janvier, Gordes

Hier, nous avons commencé par visiter Gordes, et dès les premiers pas, nous avons compris pourquoi ce village était classé au patrimoine : c’est un mini Mont-Saint-Michel perché à près de 400 mètres de hauteur.

On y découvre un château qui a conservé son allure moyenâgeuse, une abbaye majestueuse… Mais ce qui est le plus frappant, c’est l’omniprésence de la pierre. Gordes est le village perché par excellence.

Pour nous y rendre nous avions tout prévu : il était inenvisageable de grimper en camping-car, et encore moins à pied avec nos Petits-Enfants et les genoux fatigués de Jean. (Il ne m’en voudra pas)

Alors nous avons fait appel à Bertoun (diminutif provençal d’Albert). Il habite une ferme typique de la région, juste au pied du village. Et nous avons pu profiter de ses ânes pour grimper tout en haut.

Une heure de bonheur pour les enfants. Une heure d’anecdotes sur Gordes, son histoire et ses coulisses. Bertoun est le personnage à rencontrer. C’est un peu comme s’il était le gardien des lieux depuis la nuit des temps. Rien que son accent provençal est un voyage en soit ! (Prévoir des sous-titres pour les enfants !)

Le plus amusant restera tout de même le déjeuner ou collation dans les champs du fameux Bertoun.
Les enfants ont couru dans les lavandes, et ont découvert des champs d’oliviers à perte de vue… Nous avons même eu la chance de déguster une huile d’olive locale, probablement la meilleure jamais goûtée !

Je reconnais que j’aurais peut-être dû anticiper ce point car désormais, pas question pour Jean et les enfants que je leur serve une huile d’olive quelconque. Heureusement pour moi, la générosité des provençaux n’est pas un mythe, et Bertoun nous en a gentiment donné un échantillon, enchanté d’exporter son huile jusqu’à Clermont !

Il est déjà 15 heures.
Et l’aventure continue. Direction un petit village de Provence, Eygalières.
Si ce nom vous dit peut-être quelque chose, c’est que c’est le fief de Michel Drucker.
Et même si Jean ne me croit pas toujours, nous ne nous sommes pas rendus à Eygalières pour Michel mais bien pour le côté carte postale de ce village, perché dans les Alpilles.

Le paradoxe c’est qu’il n’y a rien à visiter mais tout est à voir. C’est un condensé de tout ce que la Provence est : des odeurs et des couleurs. Chaque centimètre carré respire la Provence.
Oliviers, lavandes et pierres à perte de vue… C’est magnifique.

J’avais insisté pour cocher cette étape, parce que j’avais lu que c’était le spot parfait pour prendre des photos avec nos Petits-Enfants, et les Alpilles en arrière-plan.

Ce que nous avons aimé ***** : La Trinquette, un restaurant au rapport qualité/prix imbattable !
Ce que nous avons moins aimé ** : Les prix généralement pratiqués dans la région sont assez élevés.  Soyez vigilants.

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