Garder le lien avec ses Petits-Enfants adolescents - Grand-Mercredi

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Garder le lien avec ses Petits-Enfants adolescents

Un jour vous vous réveillez et vos Petits-Enfants ont bien grandi : ils sont devenus adolescents voire de jeunes adultes. Dès lors, le lien se fragilise et il faut pouvoir traiter avec leurs nouvelles exigences : trouver une place qui leur convient, faire preuve d’ouverture d’esprit, ne pas les juger… Retour sur les témoignages de quatre Grands-Parents.

Florence, 74 ans, résolument optimiste.Il faut s’adapter à la société dans laquelle on vit. On ne peut pas exiger de nos grands Petits-Enfants qu’ils adoptent les comportements qu’on avait au même âge qu’eux. À l’époque, même à la période de l’adolescence (compliquée, je l’avoue), il fallait obéir, respecter les règles et ne pas trop résister à l’autorité. On devait toujours refouler nos émotions et honnêtement je ne suis pas certaine que ce soit une bonne chose. Parfois, mes Petits-Enfants ne ressentent pas l’envie ou la motivation de me voir… Je ne vais pas mentir cela ne me laisse pas indifférente, mais au moins ils restent vrais avec moi ! Et puis, je sais que cela n’a rien de personnel...”

Carole, 71 ans, ou la communication invétérée. Quand mon Petit-Fils a eu ses 16 ans, j’ai senti qu’il s’éloignait de moi. Tous ces moments passés à se balader, à faire des blagues, à aller au musée se sont arrêtés du jour au lendemain. Un jour, alors que j’étais particulièrement peinée par cette situation, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de lui parler. J’ai eu une formidable discussion avec lui où je lui livrais ce que j’avais sur le cœur. Il a été très compréhensif et m’a expliqué qu’il avait besoin d’un peu temps pour lui, pour grandir et savoir qui il était, la direction qu’il voulait prendre. Aussi, il m’a assuré qu’il me garderait toujours dans son coeur et que lorsqu’il se sentirait plus apaisé on repasserait plus de moments ensemble. Depuis, c’est comme si un poids énorme s’était envolé…

Madeleine, 66, la Grand-Mère compréhensive. Je ne peux mentir, hélas, c’est vrai qu’une distance s’est créée entre mes grands Petits-Enfants et moi. Désormais, ils mènent leur vie indépendamment, ils pensent à leurs amours, à faire la fête avec leurs copains et au prochain voyage qu’ils vont entreprendre. Ils n’ont plus besoin que je les garde et ne ressentent plus l’envie de me voir aussi fréquemment. C’est normal, j’en suis consciente, mais qu’est-ce que cela me ferait plaisir d’avoir un petit coup de fil ou même un message de temps en temps ! En attendant, je ne les blâme pas, je sais qu’ils sont dans une période particulièrement stimulés par d’autres sujets.”

Adrien, 69 ans, Grand-Père curieux. Je suis un jeune Grand-Père et je sais ce que c’est que de vivre une adolescence compliquée. Personnellement, j’ai beaucoup souffert d’isolement. Du coup, je veille à être particulièrement proche de mon Petit-Fils de 18 ans. Cela n’a pas été forcément évident au début, mais grâce aux nouvelles technologies, j’avoue que c’est plus facile de garder le lien et de prendre des nouvelles. Quand je le vois, je lui pose toutes sortes de questions, sur ses amours, ses amis, ses ambitions professionnelles… Il a peut-être mis un peu de temps à m’accorder sa confiance, mais je pense qu’aujourd’hui, il s’est rendu compte que je ne répèterai pas ce qu’il me dit et qu’il pouvait se reposer sur moi, du coup, il se confie beaucoup.”

AU PROGRAMME :

Des astuces et conseils pour vos Petits-Enfants

Des idées d’activités pour toute la famille

Des dossiers pour vous aider à décoder le monde d’aujourd’hui

Et bien plus…

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