Célébrons ensemble l'inoubliable Jacques Brel - Grand-Mercredi

Célébrons ensemble l’inoubliable Jacques Brel

Jacques Brel

En cette journée anniversaire, célébrons ensemble l’immense Jacques Brel, cet artiste de talent, ce compositeur de génie.
Une belle occasion de transmettre à vos Petits-Enfants les chansons inoubliables du grand Jacques Brel.

Ne me quitte pas, Jacques Brel, 1959
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois à coups de pourquoi
Le cœur du bonheur

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas
Je creuserai la terre jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps d’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi, où l’amour sera loi
Où tu seras reine

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-la
Qui ont vu deux fois leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai l’histoire de ce roi mort
De n’avoir pas pu te rencontrer

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est, paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas?

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
À te regarder danser et sourire et
À t’écouter chanter et puis rire
Laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Quand on a que l’amour, Jacques Brel, 1956
Pour visionner le clip vidéo cliquez ici

Quand on n’a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour

Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours

Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n’a que l’amour
Pour habiller le matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

Vesoul, Jacques Brel, 1968
Pour visionner le clip vidéo, cliquez ici

T’as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon,
T’as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul,
T’as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur,
T’as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg,
J’ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg,
J’ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T’as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon,
T’as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul,
T’as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur,
T’as plus aimé Hambourg
Et on a quité Hambourg,
T’as voulu voir Anvers
Et on n’a vu qu’ses faubourgs,
Tu n’as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours

Et je te le dis,
Je n’irai pas plus loin,
Mais je te préviens,
J’irai pas à Paris.
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons,
De la valse musette
Et de l’accordéon,

T’as voulu voir Paris
Et on a vu Paris,
T’as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc,
J’ai voulu voir ta sœur,
J’ai vu le mont Valérien,
T’as voulu voir Hortense,
Elle était dans l’Cantal,
J’ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare,
J’ai vu les « Fleurs du Mal »
Par hasard

T’as plus aimé Paris
Et on a quitté Paris,
T’as plus aimé Dutronc
Et on a quitté Dutronc,
Maintenant je confonds ta sœur
Et le mont Valérien,
De ce que je sais d’Hortense,
J’irai plus dans l’Cantal,
Et tant pis pour Byzance
Puisque j’ai vu Pigalle,
Et la gare Saint-Lazare
C’est cher et ça fait mal
Au hasard

Et je te le redis chauffe Marcel
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens haïkaï
Le voyage est fini
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons
De la valse musette
Et de l’accordéon

T’as voulu voir Vierzon
Et on a vu Vierzon
T’as voulu voir Vesoul
Et on on a vu Vesoul
T’as voulu voir Honfleur
Et on a vu Honfleur
T’as voulu voir Hambourg
Et on a vu Hambourg
J’ai voulu voir Anvers
Et on a revu Hambourg
J’ai voulu voir ta sœur
Et on a vu ta mère
Comme toujours

T’as plus aimé Vierzon
Et on a quitté Vierzon… chauffe… chauffe
T’as plus aimé Vesoul
Et on a quitté Vesoul
T’as plus aimé Honfleur
Et on a quitté Honfleur
T’as plus aimé Hambourg
Et on a quitté Hambourg
T’as voulu voir Anvers
Et on n’a vu qu’ses faubourgs
Tu n’as plus aimé ta mère
Et on a quitté sa sœur
Comme toujours … Chauffez les gars

Mais mais je te le reredis … Kaï
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens
J’irai pas à Paris
D’ailleurs j’ai horreur
De tous les flonflons
De la valse musette
Et de l’accordéon

T’as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T’as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J’ai voulu voir ta sœur
J’ai vu le mont Valérien
T’as voulu voir Hortense
Elle était dans l’Cantal
J’ai voulu voir Byzance
Et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare
J’ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard

Fermer et retourner à l'article