L’avocat de l’acteur l’a annoncé via l’AFP, ce lundi 6 septembre : Jean-Paul Belmondo, notre Bébel national, est mort à l’âge de 88 ans à Paris.
Il fallait bien que ça arrive. Ce lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, Grand-Père de 6 Petits-Enfants a rendu son dernier souffle à Paris.
L’acteur, qui a réuni plus de 130 millions de spectateurs dans les cinémas au cours de sa carrière, « était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement », a indiqué son avocat dans un communiqué de presse adressé à l’AFP.
Une carrière phénoménale
Né en 1933, le jeune Jean-Paul est d’abord féru de sport : la boxe et football seront sa passion jusqu’à son repos forcé dû à une tuberculose. C’est à cette période que le sportif réalise ce qu’il veut faire de sa vie : il sera comédien ou rien.
Il entre au conservatoire, monte sur les planches et joue dans quelques petits films, avant d’être repéré par Jean-Luc Godard (lui-même). C’est dans le film À bout de souffle que Jean-Paul Belmondo crève l’écran.
Sa « gueule », son bagou, son jeu, sa diction plaisent. Sa carrière est lancée. Il jouera dans des dizaines de films, tous plus cultes les uns que les autres : Un Singe en hiver, Pierrot le Fou, Le Magnifique, Borsalino, Le Guignolo, Le Prêtre, Flic ou Voyou, L’As des as, Le Marginal … Et on en passe !
Autant de films qui constituent le patrimoine officiel (c’est Grand-Mercredi qui l’a dit) des films de la vie de famille … À voir et revoir avec nos Petits-Enfants !