Confinés, privés de leurs Petits-Enfants, cela fait quatre semaines que les Grands-Parents attendent patiemment l’autorisation de revoir leurs familles. Appels vidéos, coups de téléphones, il y a toujours une barrière, un écran, qui les sépare de leurs Petits-Enfants. Et l’allocution du Président de la République, ce lundi de Pâques, les a complètement dévastés. Jusqu’au 11 mai, et peut-être même encore plus longtemps, ils vont devoir rester loin d’eux. Une éternité pour ces Grands-Parents qui avaient l’habitude de voir leurs petits rayons de soleil quotidiennement. Bouleversés et démunis, les Grands-Parents se sont mobilisés et ont adressé une lettre faisant part de leur détresse au gouvernement.
“Personne n’était préparé à cette situation, à cette pandémie, et au confinement. Nous, Grands-Parents, étions encore moins préparés à vivre loin de nos Petits-Enfants et de nos familles. Nous avons patienté, compté les jours depuis un mois, mais le manque de nos Petits-Enfants est de plus en plus présent et insurmontable.
On ne peut pas vivre sans nos Petits-Enfants.
Ils sont notre oxygène, notre joie de vivre, nos rayons de soleil, notre bonheur quotidien, et nous voilà séparés d’eux. Ce n’est pas un caprice, ce n’est pas égoïste, c’est une réalité : la vie sans nos Petits-Enfants près de nous est triste et difficile. Seuls, confinés, nous essayons de garder des liens, nous voulons plus que tout aider nos enfants qui travaillent en gardant nos Petits-Enfants. Rester chez nous, oui, loin de nos Petits-Enfants, non.
Le déconfinement promet la réouverture des écoles le 11 mai, mais qu’en est-il des Grands-Parents ? Quand pourrons-nous revoir nos Petits-Enfants ?
Nous faisons appel à votre aide, à votre soutien, et nous vous demandons, au nom de tous les Grands-Parents de France, les Mamita, les Papy, les Granny, les Bon Papa…. en notre nom à tous : agissez. Nous respectons les règles, et nous les respecterons encore. Mais ne nous demandez plus de rester loin de notre Petits-Enfants.
Nous sommes considérés comme vulnérables, mais nous le sommes d’autant plus sans nos Petits-Enfants. Aidez-nous à retrouver notre sourire, notre énergie, et ne nous privez plus d’eux.”
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