Grand-Mère de deux Petits-Enfants, Lucas et Jade, je n’ai qu’une crainte dès lors qu’ils sont avec moi : celle de les perdre. Oui, je l’avoue, je suis tétanisée à l’idée de les perdre dans un parc, dans la rue ou même au supermarché.
Il faut dire qu’à 5 et 7 ans, ils sont assez imprévisibles et, même s’ils sont hauts comme trois pommes, ils sont rapides comme l’éclair ! Vous les perdez de vue deux secondes et Lucas ou sa sœur se font la malle à coup sûr.
Mais, il y a quelques années, quand mon mari et moi avons décidé de les emmener dans ce célèbre parc, nous étions loin d’imaginer ce qui allait nous arriver.
Après quelques attractions et une pause-déjeuner bien méritée, le temps de se lever de table, et Lucas n’était plus là. Le parc était bondé, et nous étions paniqués. Ce que nous redoutions le plus venait de se produire en un claquement de doigts : nous avions perdu notre Petit-Fils.
Dans ces moments, vous pensez toujours au pire, vous imaginez la réaction de ses parents, de sa petite sœur. Vous êtes envahis d’un sentiment de culpabilité immense et, paradoxalement, vous êtes paralysés alors que ces premières minutes sont cruciales.
Je tiens à dire que le personnel du parc a été exceptionnel. Pas d’annonce au micro pour éviter de faire souffler un vent de panique : ils ont imprimé en quelques secondes à peine une photo de notre petit Lucas et sont partis à sa recherche. Ils ont arpenté le moindre des recoins, passé au peigne fin toutes les allées du parc. Ils se sont montrés rassurants et d’une efficacité incroyable !
Le preuve : 15 minutes après seulement, ils retrouvaient Lucas.
Désormais soulagée, j’avoue que jamais je n’ai eu aussi peur. Mais, c’est un mal pour un bien car, depuis, j’ai simplement appris à faire confiance aux professionnels. Qu’il s’agisse des employés d’un parc ou d’un supermarché, ils sont formés et, oui, ils savent faire face à ces situations.
Depuis, nous retournons chaque année avec mes Petits-Enfants dans ce parc. Et, chaque année, je ne manque pas de remercier chaleureusement les employés que je croise. La moindre des choses, me direz-vous.
