Alors que le déconfinement a enfin vu le jour, des questionnements persistent sur la réglementation qui encadre les Grands-Parents. Notamment à l’occasion de la reprise du travail pour tous, où les parents ne savent définitivement plus comment faire garder leurs petits.
Quelle place ont les Grands-Parents depuis ce 11 mai ? “C’est à eux de décider s’ils veulent prendre un risque ou non”, avait expliqué le président du Conseil scientifique, Jean-François Defraissy, il y a une quinzaine de jours.
Alors que dit la législation à ce sujet ? Dans quelles conditions se déroulent les visites entre les Grands-Parents et les Petits-Enfants ? Faisons un point.
Certains Grands-Parents (les plus chanceux), habitent relativement proches de leur famille. Ils respectent donc la limite des 100 kilomètres autorisés. Pour eux, il est possible de rendre visite à leurs Petits-Enfants, et ce dès maintenant. Car “si les conditions sont réunies, la règle générale redeviendra la liberté de circulation et les Français n’auront plus à produire d’attestation pour sortir dans la rue », avait prévenu le ministre de l’Intérieur. Du coup, beaucoup reprennent progressivement la place qu’ils avaient avant le confinement, ce qui n’est pas pour leur déplaire !
D’autres (moins chanceux), car habitant à plus de 100 kilomètres de leurs Petits-Enfants, ne peuvent toujours pas leur rendre visite. Le ministre de l’Intérieur l’avait précisé « pour se déplacer, le virus utilise celles et ceux des Français qui se déplacent (…) nous faisons confiance à ces membres d’une famille qui voudraient rejoindre leurs grands-parents à plus de 100 km et qui les exposeraient à un risque ». Ceux-là ont gardé les mêmes relations que pendant le confinement : appels en visio-conférences, histoire à distance, etc.
De manière générale, les Grands-Parents sont divisés en deux catégories : ceux qui acceptent et peuvent de reprendre leur rôle petit à petit et ceux qui attendent désespérément que la règle des 100 km change. Dans tous les cas, il n’y a pas encore de vrai retour “à la normale”, puisqu’un grand nombre de gestes barrières sont de mise et que les inquiétudes persistent.
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