Obligés, comme leurs camarades, de rester chez eux et faire l’école à la maison. Contraints d’être limités dans leur accès au monde extérieur, à la nature. Interdits de pouvoir s’amuser avec leurs ami(e)s. Voici ce qui se passe vraiment dans la tête de nos Petits-Enfants pendant cette période de confinement.
Certains habitent dans de tout petits appartements, d’autres dans de grandes maisons ou à la campagne. Certains sont dans des familles calmes, d’autres dans un environnement plus conflictuel… Dans tous les cas, les Petits-Enfants sont privés de leur liberté habituelle et doivent prendre leur mal en patience.
Mais pas de panique !
Sachez que même si la situation de confinement a forcément des répercussions sur leur moral, leur socialisation à l’instant T, les enfants vivent au jour le jour. Grâce à cela, ils ne créent pas de grosses inquiétudes sur ce qu’il pourrait se passer dans leur futur, comme le font beaucoup d’adultes.
En effet, ce qui les rassure le plus, c’est la prévisibilité : savoir ce qu’ils vont faire. Et le fait d’avoir toujours l’école à la maison, le fait qu’ils sachent qu’ils ont la possibilité de colorier, de regarder un film, de manger avec leurs parents : leur permet de se repérer dans la journée.
Inconsciemment donc, vos Petits-Enfants sont rassurés par le fait que tous les jours, aux alentours de 16 heures par exemple, c’est le moment de goûter. Plus précisément, la régularité imposée par le confinement est rassurante pour eux d’une certaine façon.
De manière globale, il est important de prendre conscience que le confinement peut bel et bien créer une forme de stress chez les enfants. Toutefois, ce stress sera éphémère et vécu au moment présent. Et donc, il y a peu de risques que cela trompe les repères de l’enfant au point qu’il en soit traumatisé plus tard.
Pour vous, voici les témoignages de quelques enfants qui racontent ce qu’ils ressentent.
Théophile (5 ans) raconte « J’en ai un petit peu marre de rester dans cette maison ». Le petit habite dans un appartement parisien, avec ses parents, et ses deux sœurs. Il ne sort que sur la terrasse, pourtant il dit en souriant qu’il « aime assez » le confinement.
Martha (11 ans) “Moi j’ai peur pour Mamie et Papi qu’ils attrapent la maladie, mais quand je les entends au téléphone ça va mieux”, confie-t-elle.
“J’en ai ras-le-bol de Maxime, mon petit frère, qui crie à tue-tête toutes les cinq minutes, mais sinon ça va. J’ai juste envie de jouer au foot avec mes copains”, raconte Lucas âgé de 14 ans.