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J’ai 54 ans, et j’habite dans le Nord depuis toujours. J’ai toujours été quelqu’un de très souriant, très sociable.
Dans mon entourage, j’étais un véritable rayon de soleil. Enfin, ça c’était avant.
Il y a trois ans, j’ai fait une mauvaise chute et mes deux dents de devant ont été cassées.
Vous imaginez bien mon désarroi : impossible même de parler sans avoir à montrer cette blessure.
Malheureusement, à l’époque, je n’étais pas au courant de tous mes droits.
Mes revenus étant très modestes, je n’avais pas les moyens, ni de me payer une bonne mutuelle, ni de payer de nouvelles dents.
Je savais bien, déjà à l’époque, que les soins dentaires étaient extrêmement chers et que je ne pourrais pas me les payer.
J’ai donc pensé que cela devait s’arrêter là. Pendant des mois, je n’ai plus souri. Je n’osais même plus parler. J’avais honte. Honte de mes dents, honte de ne pas pouvoir les soigner, honte de mon visage défiguré.
Et puis, il y a quelques mois, j’étais en congé maladie lorsqu’une conseillère de l’Assurance Maladie m’a contactée. Je lui ai parlé de mon problème, de mon complexe et de mes difficultés financières. Elle m’a ainsi appris qu’il existait des aides pour continuer à se soigner, même quand on a peu de moyens. Comme tout le monde, je pouvais me faire soigner, et retrouver une vie normale.
Je suis donc allée consulter un dentiste. De ma poche, je devais près de 1 300 euros pour espérer sourire à nouveau. C’était sans compter sur l’aide de la Mission Accompagnement Santé de la Caisse d’Assurance Maladie. Parce que j’ai peu de revenu, un accompagnant m’a parlé de la Complémentaire santé solidaire et m’a aidée à faire mon dossier de demande. Grâce à cette mutuelle solidaire, j’ai pu avoir deux nouvelles dents sans rien payer au dentiste. C’est ainsi que j’ai pu accueillir ma Petite-Fille avec le plus beau des sourires. Et c’est ainsi que j’ai retrouvé le goût à la vie.
Evaluez votre droit à la Complémentaire santé solidaire ici.
