Lors de sa dernière conférence de presse consacrée à l’épidémie de la Covid-19, fin août, le Premier Ministre Jean Castex, a fait lever les Grands-Parents de leurs sièges avec les propos suivant : “Évitons que papy et mamie aillent chercher leurs Petits-Enfants à l’école, quitte à augmenter le périscolaire jusqu’à ce que les parents puissent venir eux-même les récupérer.”
Un phrase qui vient, une fois de plus, stigmatiser les Grands-Parents qui en ont assez qu’on “les couve sans arrêt”. Mais surtout des mots qui, à nouveau, donne un côté anxiogène à cette rentrée 2020.
Virginie Lanlo, adjointe au maire de Meudon et déléguée à l’éducation s’interpellent s’agace “Le gouvernement va petit à petit réamorcer le confinement des seniors”, et personne ne comprend vraiment que c’est “par choix financier ou affectif que certaines familles optent pour les Grands-Parents à la sortie de l’école”, ajoute-t-elle.
Pour Claudine, une Grand-Mère toulousaine, “c’est une chose de dire “attention aux Grands-Parents”, mais c’est une autre de dire “ne vous inquiétez pas, les collectivités locales s’occuperont de vos Petits-Enfants à votre place””.
À 68 ans, Nicole, une mamie de trois Petits-Enfants scolarisés en primaire en région lyonnaise, ne cache pas sa colère. Durant le confinement, c’est elle qui a tout géré la partie scolaire, car ses enfants étaient dans l’incapacité de le faire. Quotidiennement donc, elle organisait des appels-vidéo afin de faire le suivi des cours des petits. “Autant j’ai beaucoup aimé m’investir dans l’éducation scolaire de mes Petits-Enfants et je suis fière de tout le temps que je leur ai consacrée, autant je suis désolée si Monsieur Jean Caster nous enlève notre place aujourd’hui”, raconte-elle. Avant de poursuivre “ Laissez les enfants plus longtemps à l’étude ou avec des gardes alternatives ? Non, je ne suis certainement pas d’accord !”
