“Tenez bon, prenez soin de vous, patientez…” Ces mots ne sont plus assez forts pour les Grands-Parents. Si le lundi 11 mai, marque la fin du confinement pour certains, elle reste une date pleine d’incertitudes pour de nombreux Grands-Parents…
« Les personnes les plus vulnérables doivent rester confinées après le 11 mai », s’est exprimé le Président de la république lors de sa dernière allocution. Une phrase qui résonne sans cesse dans les têtes. Alors, les Grands-Parents sont déboussolés, révoltés, tristes et désemparés, car ils ne savent pas dans combien de temps ils pourront revoir leurs chers Petits-Enfants.
-Une injustice – voici le sentiment que beaucoup de Grands-Parents ressentent vis-à-vis de l’actuelle situation. Et quand on les empêche de voir ce qui est leur raison de vivre, il est difficile de leur faire réaliser que c’est pour leur bien qu’ils doivent rester séparés.
Aussi beaucoup d’interrogations s’accumulent dans les têtes de ces Grands-Parents. Des questions légitimes certes, mais qui illustrent combien leur détresse est grande : À partir de quel âge suis-je considéré comme vulnérable ? Jusqu’à quand vais-je devoir rester loin de mes Petits-Enfants ? Suis-je interdit de les voir, ou est-ce seulement une recommandation ?
Alors, pour répondre à ces questionnement Grand-Mercredi à enquêté…
Sachez que vous êtes considéré(e) comme une personne vulnérable et fragile à partir de 70 ans. Sachez aussi que si certains parlent de confinement prolongé jusqu’à Noël, il n’y a jusqu’alors aucune annonce officielle au sujet d’une date.
Alors on est souvent amené à se demander : même si la protection des Grands-Parents reste essentielle, les priver de leurs Petits-Enfants ne serait-il pas plus nocif pour eux que le virus lui-même ? C’est vrai, les visites familiales, les sourires, les échanges avec les Petits-Enfants… tout cela fait partie de l’équilibre des Grands-Parents et représente leur oxygène d’une certaine façon.
Dans tous les cas, rassurons-nous ! Rien n’a été acté et nous avons foi que certains puissent comprendre que le manque des Grands-Parents n’est pas à prendre à la légère et qu’il est fondamental d’écouter leur souffrance.
Alors restons bien soudés, et mobilisons-nous au nom de la famille et de notre amour pour nos Petits-Enfants !
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