Tout savoir sur le rythme scolaire de vos Petits-Enfants... et il va évoluer !

Tout savoir sur le rythme scolaire de vos Petits-Enfants… et il va évoluer !

L’école et le rythme scolaire en particulier est un des sujets les plus importants dans la vie de vos Petits-Enfants.
Personne n’a oublié ses premiers jours de classe ni le nom de sa toute première maîtresse. Mais l’école telle que vous l’avez connue jadis a beaucoup évolué. Face à tous ces changements, Grand-Mercredi vous propose de mettre à jour vos connaissances sur l’école de vos Petits-Enfants.

L’école bientôt obligatoire dès l’âge de 3 ans.
C’est l’un des projets-phares portés par le gouvernement d’Edouard Philippe et sous l’impulsion du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. L’école obligatoire à 6 ans, c’est donc bientôt terminé. Dès la rentrée 2019, le gouvernement modifiera l’article L131-1 du code de l’éducation qui dispose : « L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans. » Un sacré changement dans le rythme scolaire de vos Petits-Enfants.

Quel est l’objectif de ce changement
?
Il s’agit surtout d’une mesure symbolique qui consiste à reconnaître officiellement l’importance de la maternelle dans le système scolaire puisque, à l’âge de 3 ans, bon nombre d’enfants sont déjà inscrit dans une école maternelle. A l’Elysée, on résume ce changement en ces termes : « La décision d’abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à trois ans traduit la volonté du président de la République de faire de l’école le lieu de l’égalité réelle et une reconnaissance de l’école maternelle, qui ne doit plus être considérée comme un mode de garde universel ou comme la simple préparation à l’école élémentaire« .

Une mesure qui sera donc effective pour la rentrée 2019 et qui prévoit la création de 800 postes supplémentaires. Il faut dire qu’avec un enseignant pour 22 élèves en moyenne, la France n’est pas en avance sur l’encadrement, surtout si on la compare à ses voisins européens (1 enseignant pour 13 élèves en moyenne) selon une récente note de France Stratégie (organisme rattaché à Matignon).

Et près de nos frontières, justement, qu’en est-il du rythme scolaire ? 
Dans la majorité de ces pays, il est fixé à 6 ans. C’est par exemple le cas en Belgique, au Danemark, en Allemagne, en Irlande ou bien encore en Norvège. En Angleterre, l’école obligatoire commence dès l’âge de 5 ans.

Quid de l’absentéisme ?
A l’occasion des ponts du mois de mai, beaucoup de Parents et Grands-Parents se sont posé la question de faire rmanquer un jour d’école à leurs enfants et Petits-Enfants. Quels sont les risques auxquels ils s’exposent alors ? Dans les faits, « L’assiduité aux enseignements obligatoires prévus à leur emploi du temps est un des devoirs des élèves. Les vacances prises par les parents en dehors des congés scolaires fixés par le calendrier scolaire national ne constituent pas un motif légitime d’absence. En effet, il n’est pas possible d’envisager des vacances ‘à la carte’, qui perturberaient le fonctionnement de la classe et nuiraient à la scolarité », précise le ministère de l’Education sur le portail Eduscol.
Ainsi, toute absence doit être justifiée, comme l’indique l’article L.131-8 du code de l’éducation : « Lorsqu’un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur ou à la directrice de l’établissement les motifs de cette absence.
Les seuls motifs réputés légitimes sont les suivants : maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent. Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation. »
Ainsi, et si l’élève est véritablement ou très souvent absent sans motif valable, la loi prévoit des sanctions pénales pour les parents. Il est évident qu’il ne faut pas plaisanter avec le rythme scolaire de l’enfant.
Mais ces sanctions ne sont envisageables qu’en « ultime recours […] à l’issue de toutes les tentatives de remédiation et de dialogue avec la famille et l’élève« , peut-on lire sur le portail Eduscol.
Le directeur académique peut alors saisir le procureur de la République qui jugera des suites à donner. L’article R. 624-7 prévoit alors une amende correspondant à une contravention de 4e classe.
En résumé, la loi prévoit des sanctions mais, encore faut-il que la justice soit saisie. Rassurez-vous : les risques sont très limités en ce qui concerne une école buissonnière… tant qu’elle reste exceptionnelle.
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