Sécurité à l’école : un sujet qui nous concerne tous - Grand-Mercredi

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Sécurité à l’école : un sujet qui nous concerne tous

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Dernièrement, une assistante d’éducation de 31 ans, Mélanie G., a tragiquement perdu la vie, poignardée par un élève de 14 ans lors d’un contrôle de sacs devant le collège Françoise‑Dolto à Nogent, en Haute‑Marne. Ce drame, après d’autres faits similaires récents (notamment à Nantes), pousse les autorités à renforcer la sécurité dans les établissements.

1. Ce qui s’est passé à Nogent

– Aux alentours de 8h15/8h20 mardi, lors d’un contrôle aléatoire des sacs par les gendarmes, l’élève, âgé de 14 ans, a sorti un couteau et poignardé Mélanie à plusieurs reprises

– L’adolescente a été interpellée immédiatement. La victime, gravement blessée, a été héliportée mais n’a pas survécu.

– Le collégien, inconnu des services judiciaires, avait déjà fait l’objet de deux exclusions antérieures pour violence.

2. Quelles mesures face à ces drames ?

Après ces tragédies, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures urgentes :
– Interdiction immédiate de la vente d’armes blanches aux mineurs (couteaux, poignards…) annoncée par le Président et le Premier ministre.

– Contrôles renforcés aux abords des établissements (fouille de sacs, mobilisation des forces de l’ordre).

– Pistes d’installation de portiques de sécurité à l’entrée des écoles et collèges, ainsi que de caméras, pour mieux prévenir les intrusions.

3. Comment les grands‑parents peuvent-ils aider ?

Même si vous ne pouvez pas agir directement dans l’organisation sécuritaire, votre rôle est précieux :
– Parlez avec vos petits‑enfants de ce qui se passe à l’école : écoutez-les, rassurez-les sur leur sécurité, sans dramatiser.

– Encouragez-les à signaler tout ce qui les inquiète : harcèlement, bagarres, idées dangereuses, objets suspects.

– Favorisez le dialogue entre générations : un échange autour d’un goûter peut aider un adolescent à parler de son quotidien scolaire.

– Soutenez les enseignants et personnels : un mot de remerciement, une carte, un soutien moral après un drame, compte plus qu’on ne l’imagine.

En conclusion

Ces drames sont choquants, mais l’école reste un lieu d’apprentissage et d’épanouissement. Renforcer la sécurité — sans instiller la peur — est essentiel. Votre présence bienveillante et votre attention aux émotions des jeunes sont une force : vous pouvez contribuer à ce que l’école demeure un environnement protecteur et chaleureux.