Serge Reggiani aurait célébré son anniversaire aujourd'hui. Rendons-lui hommage !

Serge Reggiani aurait célébré son anniversaire aujourd’hui. Rendons-lui hommage !

Serge Reggiani

Serge Reggiani, l’immense auteur et compositeur aurait fêté son anniversaire aujourd’hui.
Une belle occasion de revenir sur ses succès sans oublier de les transmettre à vos Petits-Enfants.

Il suffirait de presque rien, Serge Reggiani, 1974
Pour voir le vidéo clip, cliquez ici

Il Suffirait De Presque Rien

Il suffirait de presque rien,
Peut-être dix années de moins,
Pour que je te dise « Je t’aime ».

Que je te prenne par la main
Pour t’emmener à Saint-Germain,
T’offrir un autre café-crème.

Mais pourquoi faire du cinéma,

Fillette allons regarde-moi,
Et vois les rides qui nous séparent.
A quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit,

Toi même ferait semblant d’y croire.

Vraiment de quoi aurions-nous l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire

Elle au printemps, lui en hiver ».

Il suffirait de presque rien,
Pourtant personne tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse.

Ne sois pas stupide et comprends,
Si j’avais comme toi vingt ans,
Je te couvrirais de promesses.

Allons bon voilà ton sourire,

Qui tourne à l’eau et qui chavire,
Je ne veux pas que tu sois triste.
Imagine ta vie demain,
Tout à côté d’un clown en train,

De faire son dernier tour de piste.

Vraiment de quoi aurais-tu l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire ?

Elle au printemps, lui en hiver ».

C’est un autre que moi demain,
Qui t’emmènera à St-Germain
Prendre le premier café crème.

Il suffisait de presque rien,
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise « Je t’aime »
Le temps qui reste, Serge Reggiani
Pour voir le vidéo clip, cliquez ici

Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien ?

Je l’aime tant, le temps qui reste…
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes-en pour demain…

J’ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…

Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…

Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera..
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord ?

Ma liberté, Serge Reggiani, 1967
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Ma liberté, longtemps je t’ai gardée, comme une perle rare,
Ma liberté, c’est toi qui m’as aidé à larguer les amarres.
On allait n’importe où, on allait jusqu’au bout des chemins de fortune
On cueillait en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune.

Ma liberté devant tes volontés ma vie était soumise
Ma liberté je t’avait tout prêté ma dernière chemise
Et combien j’ai souffert pour pouvoir satisfaire toutes tes exigences
J’ai changé de pays, j’ai perdu mes amis pour gagner ta confiance.

Ma liberté, tu as su désarmer mes moindres habitudes,
Ma liberté, toi qui m’as fait aimer même la solitude.
Toi qui m’as fait sourire quand je voyais finir une belle aventure,
Toi qui m’as protégé quand j’allais me cacher pour soigner mes blessures.

Ma liberté, pourtant je t’ai quittée une nuit de décembre,
J’ai déserté les chemins écartés que nous suivions ensemble.
Lorsque sans me méfier les pieds et poings liés je me suis laissé faire,
Et je t’ai trahie pour une prison d’amour et sa belle geôlière.

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