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Cousinade

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Cousinade, mode d’emploi pour de belles retrouvailles

Depuis quelque temps, la cousinade est tendance. Renforcer l’esprit de famille, volonté de se retrouver de se connaître, de faire clan, occasion particulière… les motifs ne manquent pas pour ce rassemblement atypique. Alors, habitué ou novice de la cousinade, on vous dit tout, à travers quelques pistes et témoignages.

Sommaire :

La cousinade, kezako ?

Comme son nom l’indique, la cousinade désigne un rassemblement de… cousins. Au sens large, on peut dire qu’il s’agit d’une grande réunion de famille pour le plaisir de se retrouver tous ensemble, de tisser ou retisser du lien.

Si parfois, la cousinade est comprise comme les retrouvailles autour de Grands-Parents de leurs enfants et Petits-Enfants, le plus souvent, elle rassemble les descendants d’un ancêtre commun. Et on peut ainsi être très nombreux. Donc, la cousinade va bien au-delà de la traditionnelle réunion de famille de Noël, du nouvel an ou de Pâques.

Pour Jean-Claude et Véronique, il s’agit d’un rituel estival qu’ils ne manqueraient pour rien au monde :

# Un lieu de retrouvailles entre cousins facilitateur

« Dans notre famille, la tradition des cousinades remonte au début du XXe, voire même à la fin du XIXe siècle. On a la chance d’avoir un village familial en Haute-Marne où de nombreuses maisons se trouvent encore appartenir à des membres de la famille. Alors, tous les étés, c’est déjà une cousinade à ciel ouvert avec des apéros chez les uns et les autres de façon spontanée, et des sorties entre cousins, y compris ceux aux 3e, 4e degré, voire plus ! Pour certains, l’ancêtre commun remonte à… la révolution française ! Cousins germains et cousins issu d’issu d’issu, etc. germains se côtoient ainsi. »

# Astrid, leur fille, a un petit truc infaillible dans ce contexte particulier

« Pour être sûr de ne pas se tromper quand on rencontre quelqu’un qu’on ne connaît pas dans le village d’où est originaire ma famille, mieux vaut dire « mon oncle » ou « ma tante ». On évite ainsi certains incidents « diplomatiques » pour ceux qui sont à cheval sur certaines convenances entre générations. »

# Dans la famille de Gaëtan, la cousinade est une tradition familiale très ancrée

« Depuis presque un siècle, on a une habitude quasi rituelle très importante : faire se retrouver tous les 10 ans un maximum de descendants de l’ancêtre commun mort sur le champ de bataille en septembre 1914. Comme il avait 6 enfants, plus d’un siècle après, ça fait pas mal de monde. Avec quelques cousins, on a progressivement pris le relais de nos parents pour l’organisation. En septembre 2014, nous nous sommes retrouvés à plus de 150 dans le village où notre aïeul commun, Maurice, est enterré. Ça met de l’animation dans ce petit coin de la Somme ! »

Qui convier à une cousinade et comment ?

Quand le cercle familial est relativement restreint, en général, on réussit sans trop de mal à retrouver les coordonnées de tout le monde. Mais, avec le nombre, cela peut se compliquer, et trouver les bonnes infos peut être un vrai défi.

# Des canaux de communication multiples et plus ou moins modernes

Quand on veut élargir le cercle, voilà quelques astuces :

  • le vieil annuaire familial oublié dans un tiroir depuis des mois voire des années ;
  • le tableur bien tenu par l’oncle Jules ou la cousine Berthe avec les noms, dates de naissance (et de décès), adresse, téléphone, courriel, etc. ;
  • les réseaux sociaux (Facebook, Copains d’avant, groupe WhatsApp, etc.) ;
  • les sites de férus de généalogie

Tous ces outils permettent de faire des miracles et de retrouver la trace et/ou les coordonnées de cousins perdus de vue.

On peut, si cela s’y prête, s’organiser par branche de la famille pour activer son réseau et lancer les invitations.

# Des invitations au feeling, en fonction aussi des profils des oncles, tantes, etc.

Pour ces dernières, il n’y a pas de limites dans l’imagination. Du simple coup de téléphone à l’invitation sur papier à en-tête formelle, en passant par la page Facebook dédiée à l’événement ou au courriel, tout est possible. A vous de voir ce qui correspond le mieux à votre esprit de famille. Parfois, on peut même faire un mix de l’ensemble de ces idées : si les plus anciens seront sensibles au format papier, les plus jeunes, ultra connectés, se référeront plus facilement à ce qu’ils trouvent au bout de leurs doigts sur leur smartphone.

# Penser à prévenir bien en avance

Quel que soit le moment choisi pour votre cousinade, mieux vaut bloquer la date très en amont. Plus on est nombreux, plus c’est compliqué d’avoir une date en commun qui « matche » avec le plus grand nombre.

On ne saurait que trop vous conseiller de privilégier les beaux jours pour les festivités : une période de vacances scolaires ou un week-end prolongé. En effet, les familles avec enfants seront plus « zens » à l’idée de passer un bon moment, si elles sont libérées des contraintes des devoirs et autres activités périscolaires.

# Chez Marie-Dominique, on prend date très en amont

« Chez nous, on est très nombreux. Mes parents ont eu 8 enfants, qui chacun ont eu au moins 3 enfants. Et la jeune génération commence elle-même à se marier et à avoir des enfants. Je vous laisse faire le calcul du nombre qu’on peut être avec les « valeur-ajoutées » (on préfère cette expression à celle de « pièce rapportée », moins sympathique)… Donc pour tous se retrouver dans la grande maison familiale et pouvoir louer des gîtes autour, on a pris le parti de caler dans nos agendas le dernier week-end du mois d’août, tous les 2 ans, les années impaires. Comme ça, personne ne peut dire qu’il ne savait pas. Les plus jeunes campent sous la tente dans le vaste jardin. On est à mi-chemin entre le camp scout, la kermesse et la fête de famille un peu guindée. Mais c’est très sympa et tout le monde en redemande ! »

Quelles sont les modalités pratiques indispensables à avoir en tête pour ces retrouvailles entre oncles, tantes, nièces, neveux ?

Outre trouver les participants, les contacter pour les inviter, il y a beaucoup de choses à penser. Voici notre petit vade-mecum pour une cousinade réussie.

# Anticiper sur le lieu

Toutes les familles n’ont pas la chance ni la possibilité de pouvoir disposer d’un château, d’un domaine ou d’une grande ferme héritée des ancêtres, et permettant d’accueillir 50, 100 personnes, voire plus de convives.

Se retrouver sur le lieu d’origine de la famille, ou un espace reconnu comme un marqueur familial est l’idéal. Voici quelques exemples de lieux, payant ou non, que vous pouvez envisager pour vous réunir, sur cette base (ou pas). A adapter en fonction du nombre que vous prévoyez d’être :

  • chez vous, si vous êtes peu nombreux
  • en louant un gîte : vous trouvez des gîtes ou groupes de gîtes pouvant accueillir un nombre important de personnes sur des sites sûrs comme Gîtes de France ou Clévacances
  • dans un village vacances : l’avantage est que chacun ou presque peut avoir son propre logement indépendant et que les espaces communs permettent de se retrouver, avec des facilités sur le matériel mis à disposition (sono, chaises, tables…)
  • au camping (idem)
  • en louant une salle des fêtes municipale, comme par exemple celle du lieu souche de la famille
  • dans un parc, une forêt, sur une plage : l’espace ne manque pas et, si c’est pour le temps d’un repas et d’un après-midi partagé, pourquoi pas ?

Bref, les idées ne manquent pas et notre liste est loin d’être exhaustive. Pour certains lieux, comme les gîtes de grande capacité ou les campings, mieux vaut s’y prendre en avance afin d’être assuré d’avoir l’endroit souhaité et le nombre de place requis. En matière d’hébergement, on ne rigole pas, surtout quand certains viennent de loin.

Une précaution à prendre tout de même : si les festivités sont prévues dehors, mieux vaut avoir tout de même un endroit où se replier en cas de caprices de ciel (mais on croise les doigts).

# Penser aux finances : les bons comptes font les bons… cousins !

C’est le nerf de la guerre. Dès le départ, il faut annoncer la couleur pour qu’il n’y ait pas de « mauvaise » surprise. Si certains oncles et tantes tiennent à tout prendre en charge, la bourse de chacun n’est pas forcément assez ronde pour supporter l’ensemble des frais (hébergement, location éventuelle de salle, de matériel, de nourriture, de déco, etc.). Car oui, se réunir, c’est très sympa, mais cela a (souvent) un coût, ne serait-ce que la location de la salle, quand bien même le repas est tiré du sac.

Avoir donc un budget prévisionnel et le répartir dès le départ vous permet de savoir où vous allez. En fonction de vos choix, de la durée, des lieux et des activités prévus, cet aspect ne doit pas être négligé.

On peut ainsi :

  • adapter le prix demandé en fonction de la situation de chacun. Au nom de la solidarité familiale, pourquoi pas proposer à ceux qui ont plus de moyens de verser une contribution un peu plus élevée. Cela permettra ainsi à ceux qui en ont moins de venir quand même sans se retrouver dans l’embarras.
  • demander un acompte via une cagnotte en ligne ou en donnant les coordonnées bancaires du responsable en chef des opérations
  • avoir une boîte avec une libre participation aux frais. Un conseil : ne pas omettre d’indiquer le coût par personne de la cousinade. Cela oriente plus facilement les participants sur le montant de leur chèque ou de leur enveloppe.

Envisager des activités et animations pour tous

En la matière, 1000 et 1 choses sont possibles et à inventer. Encore une fois, le facteur du nombre et des générations en présence peut jouer. Pêle-mêle d’exemple d’activités ou animations déjà testées et validées dans des cousinades.

1.      Faire des photos de groupe

Indispensable. Photo avec tout le monde, par branche de la famille, par génération… Certains personnalisent même leur branche de la famille en venant avec un signe distinctif (tee-shirt, casquette, etc.). Bref, la séance de photos de groupe est à anticiper et à penser : où la fait-on ? Qui s’en charge ? Comment transmet-on ensuite les photos prises aux participants ?

Et puis, cela fait des souvenirs. Le jeu consistera plus tard, et pour les cousinades à venir, à mettre un nom sur chaque visage…

2.      Des jeux pour les plus jeunes neveux et nièces

Qu’ils soient petits ou ados, les enfants doivent être absolument intégrés aux festivités. Après tout, ils forment la nouvelle garde qui perpétuera le cycle des cousinades.

# Matthieu se rappelle des parties de cache-cache endiablées lors de ses cousinades d’enfance

« On était une bonne bande d’une dizaine de garçons tous entre 8 et 12 ans. Autant dire que ça swinguait pas mal lors de nos traditionnelles réunions de famille. Quand on était trop remuants, nos parents nous envoyaient jouer dehors. Le terrain était grand et propice aux parties de cache-cache. De la grange au potager en passant par les caves, je me rappelle m’être bien amusé lors de tous ces étés à grimper dans les arbres pour mieux me camoufler des plus grands. Ce qu’on pouvait rigoler, avec les cousins en voyant Grand-Père nous chercher partout dans le jardin ! »

# Anita garde un souvenir ému des premiers pas de son petit cousin et filleul

« Il y a 3 ans, lors de notre cousinade estivale, je m’étais proposée pour m’occuper des plus jeunes afin de délester un peu les parents. Avec une cousine, on s’occupait donc des bébés et des enfants jusqu’à 3-4 ans. J’avais choisi cette tranche d’âge car j’y retrouvais mon filleul Antoine. Alors qu’on lisait tranquillement une histoire, tout à coup, il s’est levé sur ses deux jambes et a fait quelques pas pour aller chercher une balle. J’ai  bondi sur mes pieds et l’ai applaudi à tout rompre. Que d’émotions ce jour-là ! »

3.      Un « qui est-ce » géant

Sur la base de photos, de caractéristiques de différents personnages de la famille, on peut imaginer des panneaux, ou bien un jeu de piste à faire en équipes. L’objectif est ainsi de mieux apprendre à connaître les cousins plus ou moins éloignés qui sont présents et ceux qui nous ont quittés.

« Sais-tu qui est cette dame avec ses 4 enfants en 1941 ? » « Comment s’appelait déjà la tante spécialiste en généalogie de la famille et décédée il y a 5 ou 6 ans ? » « Le Grand-Oncle Thomas a eu 2 enfants, lesquels est-ce sur cette photo ? » « C’est le mariage de quel couple, ici, en 1953 ? »…

4.      Des jeux conviviaux pour tous

Tournois de Molkky, de foot, de pétanque, jeux de cartes, Loup-garou, dessinez c’est gagné, blind test ou karaoké, concours de chansons, de dessins, etc. peuvent rendre les choses extrêmement conviviales. Cela permettra en outre de briser la glace et de se créer des souvenirs inoubliables de cette belle fête de famille. Pas besoin de tonnes de matériels : juste un peu d’anticipation.

La tante Claudine, du haut de ses 4 fois 20 printemps est fan de Claude François et ses talents de chanteuses sont insoupçonnés ; que l’oncle Geoffrey est un grand fan de Johnny. Les petites cousines Clara et Annabelle feront un super duo sur Les Frangines pendant que leur grand-frère, qui est un as des tours de magie, usera et abusera de son talent pour le plus grand plaisir de tous. Parier sur les aptitudes des uns et des autres ne peut être que gagnant.

5.      Visiter les environs

Si votre réunion de famille se prolonge, pourquoi pas faire une visite du coin afin de mieux se l’approprier ou se le réapproprier. Certains, parmi les participants, auront un souvenir juste du village, d’autres, erroné. Faire une visite de groupe d’un site remarquable proche (château, site naturel…) peut être une façon de nouer d’autres sortes de liens, ancrés dans le patrimoine local. Si en plus, la visite est assurée par un membre de la famille, c’est encore mieux !

Enfin, un petit passage par le cimetière s’imposera peut-être pour honorer les ancêtres qui ne sont plus de ce monde et, quelque part, pour les remercier d’avoir permis des moments si fraternels et conviviaux en famille.

Bien répartir les tâches lors de la cousinade : savoir qui fait quoi

Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, nous vous conseillons fortement de vous assurer que, lors de la fête, les tâches sont bien réparties. Petite check-list à compléter :

  • L’accueil : qui s’en occupe ?
  • Comment se passe l’intendance et qui s’en occupe ? Pique-nique tiré du sac, repas partagé, service de traiteur ?
  • Qui se charge de mettre la table et de débarrasser si besoin ?
  • Les boissons, qui gère ?
  • Qui sera le grand manitou des photos ? Du son ? Des lumières ?
  • Les plus petits auront-ils un espace pour faire la sieste ?
  • Qui se chargera des animations pour les enfants ?
  • Qui lancera les activités pour tous ?

Etc., etc.

Vous l’aurez donc compris, à la lecture de ce bel article sur les cousinades, qu’on en est fans à Grand-Mercredi. Certains membres de la rédaction sont de grands habitués, d’autres sont en train de se lancer. Quoi qu’il en soit, ce genre de rassemblement se prépare, s’anticipe, afin que chaque participant trouve sa place et en garde un souvenir impérissable. A l’instar d’un anniversaire, d’un mariage ou de toute autre occasion de se retrouver, la cousinade, depuis l’invitation jusqu’à l’envoi des photos à tous après, réclame une organisation et la participation de toutes les bonnes volontés.

Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs de grands événements familiaux ?

Si la rentrée des classes est toujours un grand moment dans la vie des enfants, c’est aussi l’occasion de (re)prendre de bonnes habitudes, et pourquoi pas d’en instaurer de nouvelles. Voici donc, en exclusivité, nos techniques révolutionnaires pour que cette rentrée se passe le mieux possible pour vous et vos enfants / Petits-Enfants. Survivre à la rentrée, c’est possible !

Les 3 meilleures résolutions pour survivre à cette rentrée :

1/ Faire passer le « contrôle technique » à sa famille

Autrement dit, bien mettre les pendules à l’heure en terme d’organisation, de système de garde, de règles de vie… Il faut que les choses soient au clair pour tous le monde et que les différents emplois du temps – et déplacements qui vont avec – soient bien calés.

Quelle Grand-Mère n’a pas eu la « joie » d’être prévenue à la dernière minute d’un besoin urgent de sa présence parce qu’on ne peut pas faire autrement ? Maintenant, c’est « niet! ». Ce n’est pas parce qu’on est une super Grand-Mère qu’on est forcément dispo H24 (et taillable et corvéable à merci). Donc, apprendre à dire « non » – même si cela peut être dur les premières fois.

2/ Oser innover en cuisine

Arrêter de vivre sous l’emprise des menus imposés par les enfants / Petits-Enfants. Les légumes, c’est bon et ça existe ! Pas besoin de toujours acheter la paix sociale en cuisinant des pâtes tous les soirs. C’est savoureux, mais on peut aussi varier les plaisirs. Et puis, le goût, ça s’apprend ! 

Sinon, ok, une fois de temps en temps, sortir un plat tout préparé surgelé ou du traiteur du coin, ça peut rendre service. Mais on a dit, « de temps en temps » !

3/ Mettre définitivement fin aux guerres froides et sournoises (si, si, on sait) :

  • Avec les autres Grands-Parents de vos Petits-Enfants. Sans quoi, à force de toujours faire mieux, vous allez récupérer les terreurs  pour 100 % des vacances. Un peu, bien sûr et avec plaisir, mais tout le temps… Au secours !!!
  • Avec la nounou ou autre système de garde alternatif. A force de la critiquer, votre Belle-Fille risque de  vous proposer de garder le petit tous les jours et d’aller chercher les grands à l’école. Quand on veut avoir une vie à côté de son rôle de Grand-Parent, c’est moyen.
  • Avec les initiatives de votre Belle-Fille comme : raser les cheveux de son bébé pour que ça repousse plus vite, passer au végétarien votre Petite-Fille de 2 ans, dormir avec ses 3 enfants… ON NE DIT RIIIIIIIIEN – mais on n’en pense pas moins !

Autres éléments pouvant vous permettre de survivre à cette rentrée

# Aborder différemment ses trajets et sorties du quotidien

Voilà une approche un peu ludique qui peut vous permettre de rompre avec la monotonie du quotidien et d’y mettre une approche ludique. Créez dans votre ville une liste de 5 promenades inédites et allez-y avec vos Petits-Enfants un mercredi après-midi, par exemple. 

Grand-Mercredi s’est prêté au jeu pour Paris avec :

  • La première boulangerie de la ville : au Petit Versailles du Marais ( 4ème) – 1850.
  • La rue la plus étroite : la rue du chat qui pèche ( 5ème) 
  • La plus petite maison  : 39 rue du château d’Eau (10ème) 
  • La place la plus fleurie : le jardin du Luxembourg (6e) 
  • L’arbre le plus haut de la ville : un platane d’Orient plus que centenaire veille sur le parc de l’hôtel de Villeroy (ministère de l’Agriculture)

# Instaurer ou réinstaurer des rituels… et que chacun s’y tienne pour mieux survivre à la rentrée

Voici quelques pistes de rituels familiaux qui, selon leur moment dans la journée, peuvent bien rendre service :

  • Avoir un tableau des services : les enfants / Petits-Enfants ne sont pas des pachas. Chacun peut mettre la main à la pâte, avec des tâches adaptées à son âge. S’occuper de la table du petit-déjeuner, mettre le linge à sécher, mettre le couvert, aider le petit dernier à s’habiller et se brosser les dents, etc.
  • S’intéresser à ce que les enfants font à l’école, non pas en leur demandant systématiquement leurs résultats, mais ce qu’ils ont appris et ce qui leur a plu.
  • Avoir un temps pour chaque enfant. Temps de lecture, temps de cuisine, temps du bain… à vous de voir quel est le moment le plus approprié. Chaque enfant a besoin de se sentir entouré et aimé dans sa particularité, qu’il soit tout-petit ou ado feignant l’indifférence face à ces contingences affectives.

Enfin, pour les Grand-Mères qui prennent tout à cœur, et qui souhaitent que la rentrée de leurs Petits-Enfants se passe au mieux…

…dites définitivement au revoir à tout ce que vous détestez chez vous. Qui dit rentrée dit bonnes résolutions. Et si possible, les tenir au-delà de la première semaine de septembre. On tente jusqu’aux vacances de la Toussaint cette fois ? (ou même delà, soyons fou !)

Listez donc méticuleusement sur une feuille de papier les points de votre personnalité qui vous irritent comme :

  • déplacements : anxiété dans la rue de stade 10 quand vous avec un Petit-Fils en trottinette, un bambin qui ne veut pas marcher, et un autre qui traverse en courant et sans regarder
  • mode : obsession des cols ronds pour vos Petits-Enfants, et en particulier de cheveux bien courts pour les Petits-Fils et d’élastiques roses pour les Petites-Filles
  • péché gourmand : gala au chocolat blanc et petit cœur au chocolat (pas plus d’une fois par mois)
  • boisson : dire non à la tentation pour le 3ème verre de vin rouge du mercredi soir après vous être occupée de vos Petits-Enfants toute la journée (on a dit 2)

Sinon, vous avez aussi le droit de prendre du recul, d’être naturelle, et de vous dire que vous ferez de votre mieux pour survivre à cette rentrée. Tout cela pour le bien de vos Petits-Enfants et de leur équilibre familial. Mais sans oublier le vôtre !

Voici les clés pour que vos Petits-Enfants apprennent facilement et fassent de la détermination leur meilleure alliée.

Avis aux Parents et aux Grands-Parents : cet atelier s’adresse aussi à vous. Allez tous au bout de vos rêves… Un point c’est tout !

La détermination, c’est quoi au fait ?

La détermination, ou encore, être déterminé, est un mot qui, comme beaucoup, vient du latin. « Determinare » signifie « fixer des limites à ». Avec les évolutions sémantiques, ce mot a plusieurs sens, mais celui qui nous intéresse ici relève du caractère de chacun.

« A suivre mon devoir, je suis déterminé » écrivait Molière dans Sganarelle, ou Le cocu imaginaire. Ou encore, « Patience, je suis un déterminé ; j’ai peu de temps à vivre ; je dirai la vérité. » écrivait Voltaire à d’Argental en 1761.

La détermination, ou le fait d’être déterminé, désigne donc le fait de :

  • prendre une ferme résolution
  • ne pas vouloir céder
  • rester fixé vers son objectif et de chercher à tout prix à l’atteindre

Dans la littérature, il est souvent question de soldats déterminés : gare à eux, car dans ce cas, ils sont prêts à mourir pour leur cause !

Comme synonymes principaux de la détermination, on peut trouver : la ténacité, l’opiniâtreté, la résolution, la fixation.

Trêve de lettres ! Passons à ce qui vous intéresse : comment enseigner (subtilement) la détermination à vos Petits-Enfants ?

Par tranches d’âge : que la détermination soit avec vos Petits-Enfants !

# Être déterminé : de 0 à 3 ans 

Plutôt que de dire « Fixez-leur un objectif, qui s’atteint étape par étape », adoptez la formule « Aidez-les à passer en douceur les premières grandes étapes de leur jeune âge »…

L’effet : Fierté absolue des Grands-Parents, que nous autorisons largement à revendiquer.

# De 3 à 6 ans : quand la détermination permet des apprentissages pour la vie

C’est là que la détermination prend tout son sens. Vous pouvez, pour leur inculquer cette valeur, leur demander régulièrement ce qu’ils aimeraient apprendre. Nager ? Faire du vélo sans les mains (nous ne le recommandons pas vraiment toutefois) ? Danser ? Écrire leur prénom ? À vous de les aider à aller au bout de leur rêve, un pas après l’autre, sans jamais abandonner. Une fois le rêve accompli, on photographie ou on immortalise par une petite vidéo souvenir.

L’effet : Un beau souvenir pour la vie !

# De 6 à 10 ans : apprendre à faire des choix… déterminants

Vos Petits-Enfants ont (presque) atteint l’âge de raison. Il est donc temps de remplacer l’« Objectif de la semaine ou du mois » par « Les bonnes résolutions de la rentrée ». A eux de les choisir de façon réaliste : ce n’est plus à vous de les imposer. On peut commencer modeste et petit : chaque progrès se fait au fur et à mesure.

Et remplacez aussi le fameux « Que veux-tu apprendre à faire ? » ou même le plus directif « Tu vas faire… » par « Quelle nouvelle activité aimerais-tu essayer cette année (théâtre, judo, chorale, peinture ?) ».

L’effet : Première étape avant le grand bain. Vous jouez un rôle fondamental : vos Petits-Enfants ont le choix.

# Pour les 10-15 ans : voir le résultat avant de l’obtenir

Apprenez-leur le coup de la visualisation. L’arme secrète des grands champions. Puis, visualisez le podium au début de la course. Ainsi, si vos Petits-Enfants visent la ceinture verte au judo, qu’ils la visualisent avant chaque cours. Votre Petite-Fille rêve de savoir faire la roue ? Même méthode, faites-lui fermer les yeux, elle visualisera sa roue et ne la lâchera plus jamais.

L’effet : Une astuce pour la vie qui marche même pour vous, quand vous rêvez de trouver une place dans une rue in-garable !

# À 15 ans et + : oser faire de ses rêves la réalité

La boîte à rêves. Une boîte à mouchoirs transformée en boîte à rêves posée dans la cuisine. Inscrivez dessus « Ici, on ne lâche jamais son rêve ». À chaque visite, on y glisse un petit papier sur lequel est écrit son rêve. Le plus anodin comme le plus fou. Montrez l’exemple et faites de même. Puis, lors de la visite suivante, tirez un papier et demandez à vos Petits-Enfants où ils en sont de leur chemin vers ce rêve. Vous verrez : ça leur fera tout drôle !

L’effet : Efficacité immédiate et aussi un petit côté introspectif. Ce rêve est-il vraiment important pour moi ? Maintenant ? Ou plus tard ?

Savoir où l’on va et où l’on veut aller, voilà une clé importante du chemin de vie de chacun, qui s’éprouve au quotidien. Apprendre à mieux sentir, reconnaître et exprimer ses émotions l’est tout autant. Le bel outil de la Roue des émotions peut y aider vos Petits-Enfants (et vous aussi !).

Je connais ma chance de Grand-Mère. Mais j’ai aussi conscience que vous n’êtes pas toutes aussi bien loties que moi.
Que certaines donneraient cher pour un petit pain au lait et une barre de chocolat apportés à la sortie de l’école ; une compétition de judo à Perpette-les-Olivettes ; une dissertation un Dimanche soir quand les parents sont « en amoureux ».
Alors, pour toutes les Grand-Mères qui sont à des kilomètres de leurs Petits-Enfants, j’ai une fois de plus missionné mon équipe de choc chez Grand-Mercredi. Je n’ai pris que les meilleurs, la crème de la crème, le haut du panier. Je les ai pris entre douze yeux et je leur ai dit : « Il me FAUT une rubrique RIEN QUE pour les Grands-Mères qui sont loin ! ».
Dix jours plus tard apparaissait sur le site le Semainier de la Grand-Mère à distance. Une idée par jour pour jouer son rôle de Grand-Mère à fond, en se moquant de l’éloignement géographique.
Un livre envoyé le Lundi, une histoire écrite à quatre mains le Mardi, une recette partagée le Mercredi… Bref, une vraie solution jour après jour pour montrer qu’on est là…même quand on n’est pas là.
Vous verrez, c’est magique.
Allez donc piocher ICI de quoi vous redonner un peu de baume au cœur !

Aujourd’hui en ce Vendredi 3 Novembre, c’est la journée mondiale de la gentillesse.
Et qui hormis vous, chères grand-mères, seraient mieux qualifiées pour nous parler de gentillesse.
Grand-Mercredi vous démontre en 5 points que vous êtes bien une grand-mère gentille… même si nous en sommes convaincus, jamais vous n’en n’auriez douté !

1) Les gâter
Gâter ses petits-enfants c’est une priorité pour vous. Un gâteau au chocolat, des cadeaux ou des vêtements… peu importe la forme de vos offrandes… vous êtes généreuses et c’est votre plaisir.

2) Les écouter
Savoir écouter… c’est votre domaine. Vos petits-enfants se confient naturellement à vous parce qu’ils savent qu’ils trouveront toujours une oreille à l’écoute.

3) Leur donner confiance
Une grand-mère gentille sait soutenir ses petits-enfants et dans toutes les circonstances.
Un échec sera vite surmonté grâce à vos conseils.

4) Leur pardonner
Une petite bêtise ? C’est aussitôt oublié et vous savez tourner la page. D’ailleurs, c’est bien vous qui leur avait enseigné l’importance du pardon, n’est-ce pas ?

5) Les aimer tout simplement
Une grand-mère gentille, c’est une grand-mère qui fait preuve d’un amour inconditionnel pour ses petits-enfants, inconditionnel et sincère. Vous les aimez simplement et… à la folie !

Chez Grand-Mercredi on est persuadé que cette journée mondiale de la gentillesse trouve toute sa résonnance dans votre rôle de grand-mères, gentilles certes mais précieuses dans la vie de vos petits-enfants.

  • Assurez-vous que votre maison est bien sécurisée pour accueillir vos petits-enfants et munissez-vous par exemple du Kit à Être Grands-Parents Responsables
  • Remplissez votre bibliothèque de livres à lire avec eux, quels que soient leurs âges.
  • Veillez à avoir toujours un plan « mauvais temps » avec un traditionnel jeu de société familial.
  • Foncez chez votre libraire ou juste ici pour acheter le cahier des grands-parents et leurs petits-enfants en vacances
  • Rechargez les batteries de votre appareil photo car les souvenirs avec eux s’immortalisent.

 

Passer une partie des vacances avec des Petits-Enfants est souvent une très grande joie pour les Grands-Parents. Mais, il arrive que, au-delà de ce que cette satisfaction procure, les Grands-Parents ne parviennent pas à suivre le rythme. Au point que pour certains, passer quelques jours avec leurs Petits-Enfants relève du défi, voire du calvaire. Après 3 témoignages, nous vous proposerons nos pistes pour que passer des vacances avec vos Petits-Enfants reste du plaisir partagé.

Marie-Noëlle craint la fatigue excessive engendrée par la venue de sa famille

« Comme des millions d’autres, je suis Grand-Mère. Et cet été pour les vacances, j’aurai la chance d’être entourée des miens. Ils viennent passer 15 jours de leurs vacances à la maison au mois d’août. J’aurai mes 3 fils et leurs enfants. Au total j’ai 6 Petits-Enfants de 2 à 7 ans. Croyez-moi, ce n’est pas de tout repos. Je redoute leur arrivée à cause de la fatigue résiduelle que je traîne. Car je ne suis pas encore à la retraite ! Des vacances entourées d’enfants, c’est génial mais ce n’est pas reposant un instant. Et pour mon équilibre, j’ai besoin de plus en plus de calme… Alors, je suis à la fois très contente de pouvoir partager un peu du quotidien de mes Petits-Enfants, mais en même temps, je culpabilise de ne pas être dans un bon état d’esprit pour bien les accueillir. »

Murielle a peur de ne pas être à la hauteur avec ses Petits-Enfants pendant les vacances

« Entre les réveils matinaux, les hurlements autour de la piscine, les petits bobos du quotidien… Je n’arrête pas quand mes Petits-Enfants sont là. Jules et sa sœur Mischa vont venir une semaine avec leur cousine Alexandra. Eux, ça va, ils sont grands (8, 10 et 11 ans). Mais j’ai quand même envie de bien les accueillir, en leur préparant leurs repas préférés, en leur faisant faire quelques activités qui sortent de l’ordinaire. La semaine d’après, j’aurai en garde les deux plus petits de 2 et4 ans. Les choses vont être différentes ! Il va falloir transformer la maison en protégeant les coins de table, en remisant des bibelots fragiles… J’ai un peu l’impression de tout porter à bout de bras car je ne suis pas vraiment aidée par leur Grand-Père pour le quotidien : changer les couches, faire les lessives, les courses, la cuisine… Il n’est pas très aidant, disons. Devinez qui va devoir sortir la table de ping-pong ou regonfler les vélos de nos Petits-Enfants ? Sûrement pas lui. »

Jean-Louis redoute que son quotidien soit trop perturbé par ses Petits-Enfants

« J’aime bien avoir mes enfants et Petits-Enfants à la maison. Mais pas trop longtemps. Cela peut vous sembler égoïste dit comme ça, mais c’est la stricte vérité. Je suis d’un caractère assez entier et il y a des choses que j’ai du mal à supporter au point que, si parfois je fais l’ours, je peux aussi entrer dans des colères dont je ne suis pas toujours très fier. Que mon quotidien soit perturbé le temps d’un week-end, ok. Mais plus, cela m’irrite. Par exemple, voir le désordre dans la salle de bain, ou dans le salon, sans avoir de prise réelle pour que ça s’améliore, ça m’irrite. Bricoler en ne pouvant pas laisser traîner mes outils parce que sinon un petit risque de se blesser, ça m’irrite. Et puis aller faire les courses pour un régiment tous les 3 jours, je ne vous raconte pas la galère. »

Les conseils de Grand-Mercredi pour que les vacances avec vos Petits-Enfants se passent au mieux

En fonction de votre état de santé, de fatigue, si vous êtes déjà retraité ou non, du nombre que vous serez pendant les vacances, etc. plein de choses peuvent entrer en ligne de compte. Et parfois, un peu de souplesse tant de votre côté que de celui de vos enfants peut aider à aborder cette période estivale avec plus de sérénité. Voici nos quelques conseils :

# Se faire aider quand les Petits-Enfants sont en vacances chez vous

  • Demandez les services d’une aide extérieure: il n’y a pas de honte à avoir recours aux services d’un baby-sitter quelques après-midi, d’une aide-ménagère pour le linge ou le ménage. Au contraire, le temps libéré vous permettra soit de (re)prendre des forces, soit d’avoir plus de temps disponible pour être avec vos Petits-Enfants. N’hésitez pas à demander à vos enfants de vous aider à en supporter le coût.
  • Si les Petits-Enfants sont assez grands, dressez un tableau des services pour le couvert, le repas, le rangement, etc. Après tout, vous n’êtes pas un hôtel, et il est bien normal que tout le monde mette un peu la main à la pâte au bon fonctionnement de la maison.
  • Pareil pour vos propres enfants : eux aussi peuvent (et doivent !) vous aider pour les tâches du quotidien. Si plusieurs foyers sont présents, pourquoi pas décerner un jour par foyer en alternance pour les courses, les repas, etc. ?

# Limiter le nombre de personnes que vous accueillez en même temps chez vous pendant les vacances

  • Limiter le nombre de Petits-Enfants présents en même temps et dont vous devez vous occuper. L’idéal est de pouvoir créer des binômes de Petits-Enfants qui pourront jouer ensemble : cela vous garantira des moments pour souffler un peu. Tous les avoir en même temps s’ils sont très nombreux peut être très sympathique, mais compliqué pour vous, selon leurs âges et votre état de fatigue.
  • Eviter, si vous le jugez nécessaire, de loger tous vos enfants et Petits-Enfants en même temps (en tout cas, si cela doit se prolonger). Des solutions alternatives de logement peuvent exister comme des gîtes, des chambres d’hôtes, des campings. Chacun reste un peu « chez soi », mais on a aussi des moments partagés comme les repas, les sorties, qui seront d’autant plus sympathiques si la lourdeur du quotidien se trouve, justement, allégée.

# Optez pour la facilité et le côté pratique des choses et activités du quotidien

  • Quiches, salades, barbecues… voilà des choses simples à réaliser qui ne demandent pas trop de temps en cuisine.
  • Pour les plus grands, inscrivez-les à une activité régulière le matin ou l’après-midi : cours de natation, club de voile, équitation ou autre. Ils seront heureux de pratiquer un loisir ou un sport, de s’y faire de copains. Ils auront plein de choses à vous raconter par la suite !
  • Imposez un « temps calme ». Même pour les plus grands. Pas de bruit, lecture, activités tranquilles (coloriages, puzzles, jeux de société, cahier de vacances) durant un temps déterminé après le déjeuner. Ce temps de sieste (dormante ou pas) peut être un petit rituel à instaurer facilement.
  • Ayez un stock d’activités possibles à faire s’il pleut (oui, ça arrive même en été) : comme ça, vous avez anticipé un problème !

Et puis, tout simplement, vous pouvez dire à vos enfants que vous n’êtes pas au top de votre forme et qu’avoir trop longtemps vos Petits-Enfants à la maison pendant les vacances, c’est compliqué. Ils sont capables de l’entendre et de s’adapter en conséquence. En deux mots, on a le droit d’être fatigué et de vieillir. Ce n’est pas une honte. Et puis, on peut aussi avoir des vacances… reposantes !

Une grosse vague de chaleur a envahi le pays… Voici quelques réflexes à adopter, pour vous comme pour vos petits-enfants pour bien supporter la canicule.

  •  Proposez régulièrement à boire à vos Petits-Enfants sans attendre qu’ils aient soif et buvez avec eux. Evitez de leur donner des sodas, même très frais, qui ne sont pas déshydratants
  •  Mouillez les plusieurs fois par jour, notamment la nuque et les avant-bras
  •  Evitez de sortir de chez vous avant 18h ou d’organiser une journée jardinage ou bricolage avec vos Petits-Enfants ! C’est le moment de faire des jeux calmes ensemble, lire des histoires et lancer un grand coloriage tous ensemble. Et s’il fait trop chaud chez vous, emmenez les dans un endroit climatisé, au cinéma, dans une bibliothèque ou au restaurant
  •  Maintenez votre habitation au frais en ouvrant les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit. Provoquez des courants d’air dans tout la maison dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure puis fermez les volets pour maintenir la fraîcheur chez vous
  • Faites manger vos Petits-Enfants en quantité raisonnable mais suffisante et préférez les fruits et légumes frais riches en eau comme le concombre, le melon, la pastèque et les fraises. Ils vont leur permettre de faire le plein de sels minéraux qu’ils perdent en transpirant

Retrouvez ici les recommandations du Ministère de la santé : Les bons réflexes en cas de canicule

 

Je le savais. Je pourrais pas vous dire comment, mais je le savais : ma petite-fille Adèle est amoureuse. Mais vraiment !

C’est en tout cas ce qu’elle m’a susurré dimanche dernier en m’aidant à plier le linge au soleil. Il faut m’imaginer redoubler d’efforts pour rester concentrée sur les plis d’un drap housse tout en l’écoutant me parler, la voix mielleuse, du fameux Philéas. Au bout de six taies d’oreiller et deux torchons, je connaissais déjà son pedigree: 4ème B, brun, grand, drôle, parents divorcés, premier en maths. Fan de karting (bof…) et de Gad Elmaleh (fan de Bernard Mabille m’eût davantage souciée).

Vous vous en doutez : je n’ai pas pu m’empêcher de lui glisser quelques petites recommandations d’usage. Les mêmes que celles que j’avais faites à son cousin Boris.
Primo : mieux vaut une pause bucolique au parc qu’un arrêt minute à la terrasse du Starbucks.
Deuxio : une lettre manuscrite, même courte, fera toujours plus d’effet qu’un SMS à rallonge.
Tertio : s’il lui vient l’idée de faire un cadeau à l’élu de son coeur, alors un livre – le roman qu’elle a préféré, par exemple – aura vraiment plus de sens qu’un t-shirt fluo. Surprendre celui ou celle qu’on aime, c’est aussi cela: jouer la carte de décalé, savoir faire le pop-corn soi-même, dévoiler une part de sa personnalité à travers un film en noir et blanc ou le surprendre par une somme d’infimes petites choses.

« Tout ça pour quoi ? », me direz-vous. Tout bêtement parce que ce monde va si vite que je redoute parfois que mes Petits-Enfants, entretenus sans le savoir par le matérialisme et la conso à tout crin, passent à côté des menus plaisirs de la vie. Il y en a pourtant plein…surtout en amour !

 

1. Ne renonce jamais au grand Amour

2. Nourris ton rêve chaque jour 

3. Ecris tous les matins une pensée pour quelqu’un

4. Inspire-toi des autres

5. Souviens-toi des bons moments… oublie les mauvais

 

Jeux intelligents

Vous le sentez monter, là ? Comment ça « qui » ? Le stress, voyons ! Celui de juin.
Le récital au conservatoire, le passage en CP, le final du spectacle de danse, le concours de chant, le tournoi de tennis, le brevet, le bac – mon dieu, le BAC ! – …

Ça vous parle ? Moi, oui. Presque autant que les premiers concernés : mes Petits-Enfants. Comment les encourager ? Me transformer en pom-pom girl ? Pas assez blonde ! Traquer les trèfles à 4 feuilles dans tous les parcs et jardins que compte la ville ? Pas le temps! En revanche, j’ai prévu mes munitions.

Pour les petits derniers de la tribu, j’ai refait mon stock de cartes « BRAVO » (à nouveau disponibles sur la boutique Grand-Mercredi, ici). Une enveloppe jaune soleil, un dessin qui redonne le sourire, un message d’encouragement…et le tour est joué !
Pour les moyens et leurs humeurs à géométrie variable, j’ai opté pour les SMS et plein de nouveaux émoticônes, petit mode d’emploi pour les épater, à imprimer juste là. Montrer qu’on est présente et qu’on pense à eux, mine rien, ça peut aider à l’approche d’un conseil de classe.
Quant aux ados, la recette du soutien n’a jamais aussi bien porté son nom: je leur lègue mon secret « anti-coup de pompe ». A consommer sans modération au moment des révisions : avant chaque épreuve, quelques gouttes de fleurs de Bach dans un grand verre d’eau!

A vos marques….Prêtes…Coachez !


Mon amie Nicole, qui n’est pas la dernière à s’épancher, m’a récemment avoué être un peu démunie.
Bien que sociable et fanfaron par nature, son mari Gilles se sent parfois un peu sur la touche lorsque leurs Petits-Enfants débarquent. Pas de place pour lui dans la cuisine au moment du goûter spécial gaufres, pas assez véloce à la pêche aux canards et assez peu réactif côté coiffures de princesse.

Vous le savez comme moi : il n’en faut pas davantage aux chérubins pour tourner les sandales. Pauvre Grand-Père !

Pour la rassurer, je lui ai confié être souvent confrontée au même problème avec Paul. Lui qui a le sentiment de mendier le moindre bisou auprès d’Auguste, voire se fait rabrouer par Chloé si le ketchup n’est pas versé dans l’assiette « comme Granny elle fait ». Je passe sur toutes les fois où, croyant bien faire, il a – pêle-mêle – acheté une sucette / dit « oui » pour la pâte à sel / organisé une bataille de polochons. Passons.

Mon truc à moi pour impliquer ces Grands-Pères déphasés et les remettre pile au centre de toutes les attentions s’appelle : le « BON POUR… ». Je les distribue au coup par coup à mes Petits-Enfants méritants (soit parce que l’un a mis le couvert ou que l’autre m’a aidée à ranger les jouets).
Exemples : « Bon pour…aller chez le marchand de journaux », « Bon pour…une glace en terrasse », « Bon pour…un plateau télé », et même « Bon pour…aller voir passer le Tour de France », le tout avec son Grand-Père. Et uniquement avec son Grand-Père !

Je vous laisse imaginer le temps que j’ai pour moi depuis que j’ai imprimé les BONS que Grand-Mercredi vous offre juste ICI. Imprimez, découpez, et gardez pour vous celui où est écrit : « BON pour…une sieste tranquille » !

 

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Comment donner le goût de la lecture aux enfants ? Voici 5 conseils pour transformer vos petits-enfants en véritables bouquineurs !

CONSEIL N°1 : donner le choix
> proposez-leur de choisir parmi 3 livres

CONSEIL N°2 : cautionner leur sélection
> choisissez les livres préférés de votre fille/fils

CONSEIL N°3 : opter pour l’humour
> sélectionnez des livres amusants

CONSEIL N°4 : jouer en lisant
> faites les voix des personnages

CONSEIL N°5 : et après discuter
> demandez leur quelle page ils ont préféré

Depuis que Grand-Mercredi existe, inutile de vous dire que le mur des lamentations a vu passer pas mal de mamans et de papas aussi désespérés qu’un biberon sans tétine. A force de les écouter – et de les aider – je me suis fait un petit carnet d’adresses spécial « urgences vitales », que je partage ici avec vous.
On ne sait jamais…ça peut toujours servir !

– Symptôme : « J’en peux plus ! Mon bébé ne dort pas ! ». Solution : la Fée Dodo. Aude, de son vrai nom, a une voix et des mots magiques. En douceur, main dans la main avec les parents, elle réussit à mettre le doigt sur ces infimes petites choses qui font que votre petit-fils/petite-fille chéri(e) transforme les nuits de ses parents en cauchemars. Et hop ! Après une consultation, le calme revient dans la maisonnée. Le rêve. Enfin. Appelez-la de ma part ICI.

– Symptôme : « Il/elle n’arrête pas de faire des caprices: c’est la guerre ! ». Solution: une équipe de choc. Clémence et Aurélie sont deux psychologues cliniciennes spécialisées dans le coaching parental, qui n’hésitent pas à se déplacer chez les parents pour dénouer les crises les plus insolubles. Leur ennemi: le conflit. Leur objectif: l’épanouissement de toute la tribu. La fille de mon amie Nicole, au bord du burn out maternel avec ses jumeaux montés sur ressorts, a testé : depuis, elle revit ! L’équipe de choc répond ICI.

– Symptôme : « Le pédiatre/l’ophtalmo/le dermato/le dentiste ne répond jamais au téléphone ! ». Solution: la prise de rendez-vous sur internet. Il existe un site réservé aux praticiens (généralistes ou spécialistes) ayant adhéré à ce secrétariat d’un nouveau genre qui permet aux parents de booker leur rendez-vous directement du bureau, et de vérifier en un coup d’oeil les disponibilités de leur doc préféré ! Rapide et surtout discret. Rendez-vous ICI.

– Symptôme : « Mon ado se rebelle ! ». Solution : des conseils imparables. Qu’il s’agisse d’apaiser les tensions ou de renouer le contact avec un enfant en pleine crise, on trouve sur ce site toutes les clés pour savoir comment réagir. Et même des infos malines sur ce que cette génération aime…et déteste !

J’espère avoir tenu ma promesse avec cette newsletter 100% généreuse et truffée de vrais bons conseils.
A consommer sans modération par toute la famille…

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Je ne frôle pas la lévitation, mais presque. Je respire !
Vous voulez savoir comment ?

Depuis que j’ai décidé de ralentir. D’en faire moins, de me concentrer sur l’essentiel, de profiter des petites choses et ne plus courir après les grandes. J’ai toujours appelé ça le « carpe diem » ; ma fille Capucine, elle, parle de « slow life ». Le résultat est le même.

Bon, d’accord, pour l’hyperactive que je suis, prendre le temps demande un véritable effort. Mais, déjà, quelque chose me dit que je vois mieux grandir mes Petits-enfants….rien qu’en les regardant !
Une recette de famille réalisée avec eux sans se presser, une balade où l’on s’arrête pour observer au lieu de se précipiter sur le premier manège venu, un mercredi après-midi où personne n’a envie de rien faire et c’est tant mieux…

De tout cela, je profite à fond, tout en essayant d’apprendre à ne plus anticiper autant qu’avant. J’essaie même d’y convertir Paul, qui a sans cesse les yeux vissés sur l’horloge, ou Adèle et Boris, dont je subtilise discrètement le téléphone portable au profit d’une séance cueillette dans les champs.

Je ne saurai trop vous recommander d’essayer. Et je parie mon poids en zénitude que, dans une semaine, vous vous sentirez comme une Grand-Mère au top !

 

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On vous sait suffisamment généreuse et prête à tout pour les gâter; mais certainement pas au point de les voir se transformer en petits ogres !

Le principe général : les sucreries ne doivent pas être systématiques mais, au contraire, ponctuelles.

Et si les parents se contentent généralement de dire « non » sans plus d’explication, prenez le temps de leur dire pourquoi il y a mieux que le sucre!

Grand-Mercredi et Good Gout vous donnent ici quelques pistes …

1.     Parce que ça donne mal eu ventre

2.     Parce que ça crée des carries dans les dents…

3.    …. et même des boutons (pour vos petits-enfants pré ados !).

Mais comme le goût est sympa, de temps en temps, on s’autorise ce savoureux écart.

Et dites leur que, si c’est trop souvent, ils y perdront la notion de plaisir et l’excitation que suscite le simple fait de manger une sucrerie!

Pour vos Petits-Enfants les plus gourmands, créez un rendez-vous fixe ! Un moment, une fois par mois, où vous ouvrez la boîte secrète et où ils ont le droit de piocher une gourmandise de leur choix.

Avec un rituel comme celui-ci, vous éviterez les débordements : vos petits-enfants sentent tout de suite qu’il existe un cadre à ne pas dépasser..

Le reste du temps, proposez-leur une alternative saine pour éviter de finir sur une note négative !

– Les gourdes de fruits à la mangue composées de 99,9% de mangue bien sucrée, et juste une goutte de citron bio.
Vos petits-enfants craqueront à coup sûr, et vous en réclameront au prochain goûter!

– Les galettes de riz au chocolat au lait. Légères et craquantes, les mini-galettes de riz 100% bio sont à croquer !
Avec leur enrobage de chocolat au lait, elles ont de quoi faire fondre tous les cacaovores.

Ou tout simplement des petites amandes ou des noisettes ! Ce sont des armes secrètes infaillibles et bonnes pour la santé !

Pour plus de conseils sur le sujet, rendez-vous chez Good Gout en cliquant ici !

 

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Plus je vous lis, mieux je comprends. Je ne vais pas tourner autour du pot ni vous la faire à  l’envers: « l’autre » Grand-mère est, pour vous, un vrai sujet. Pas tabou (sinon vous n’en parleriez pas, ou si peu) ; juste un sujet. Une petite musique tantôt douce, tantôt exaspérante qui vous taquine nettement, a fortiori si entre Grand-mère paternelle et maternelle vous n’êtes pas les meilleures amies du monde.
Plongée dans le courrier des lectrices de Grand-Mercredi, j’y ai trouvé quelques témoignages, qui vous feront dire que vous n’êtes pas seule à  craindre ou envier la maman de votre belle-fille ou gendre ou, au contraire, à  avoir trouvé en elle votre double, comme une soeur. Dans tous les cas, vous faites au mieux pour vos Petits-Enfants et avoir la une belle relation avec eux !

Mon conseil : certes, vous n’avez pas le même ADN. Et si tout vous sépare, n’oubliez jamais que vos Petits-Enfants sont un lien indéfectible, et que vous êtes toutes les deux Grand-mères. Autrement dit, vous avez un rôle clé au sein de votre famille, et dans la vie de vos Petits-Enfants. Et puis d’abord avez-vous au moins vérifié que cette autre Grand-mère était inscrite à Grand-Mercredi ?
Bonne lecture à  toutes !

Être Grand-Mère à distance

« J’habite à  800 kilomètres de Paris et suis devenue Grand-mère sur le tard (à  65 ans). Lorsque mon premier petit-fils est né, j’ai eu peur de moins le voir que la Grand-mère maternelle, qui vit près d’eux. Elle le gardait le soir, le promenait, le gâtait, l’emmenait même chez le médecin. Elle était toujours à la maison. Pour faire « aussi bien » qu’elle, je multipliais les aller-retours en train, parfois même pour 48h à  peine. J’ai vite compris que ça n’apporterait rien et, aujourd’hui, je m’arrange avec ses parents pour garder mon petit-fils sur de plus longues périodes. Seule, et chez moi et c’est aussi bien pour créer un lien spécial entre l’enfant et moi ».
Eliane (Cannes).

À chaque Grand-mère ses méthodes éducatives

« Nous avons beaucoup d’affection pour le mari de notre fille et notre bonheur aujourd’hui est d’être les Grands-Parents de trois magnifiques Petits-Enfants. En revanche, leur Grand-Mère paternelle dit « oui » à  tout, cède au moindre caprice et fait d’eux le centre du monde. J’ai essayé d’en parler à  ma fille mais elle pense que j’exagère. Du coup, je continue à  suivre les mêmes principes éducatifs que ceux que nous avons utilisés pour nos propres enfants. Même si j’ai le sentiment que, derrière, « l’autre » Grand-mère sabote tout ».
Marie-France (Lille).

Les Grands-mères différentes sont encore plus fortes !

« Françoise et moi étions le jour et la nuit. Lorsque nos enfants se sont mariés, elle plaidait pour une cérémonie à  la campagne; moi au bord de la mer. Je disais blanc, elle disait noir. Elle ne jurait que par les mondanités; je préférais l’intimité familiale. Je me disais que la vie de famille n’allait pas être simple ! La naissance de nos Petits-Enfants (des jumeaux) a tout changé. Sur le terrain de l’affection et de la générosité, c’est comme si nous nous étions retrouvées. Nous partons même en vacances ensemble et les Grands-pères s’adorent ! Nous sommes des Grand-mères amies, comblées et complètement gaga de nos Petits-Enfants. Nous avons créé une grande famille !».
Sybille (Paris).

Savoir composer pour les parents des Petits-Enfants

« Je suis la première à  le regretter mais, il y a un an, de trop grandes dissensions avec la mère de mon gendre ont donné lieu à  une fâcherie qui n’est toujours pas résolue. Parce que nous avons la chance d’être à  l’aise financièrement, nous pouvons offrir chaque année un grand voyage au soleil à  nos enfants et Petits-Enfants réunis. Ce moment en famille, c’est notre plaisir. Pour pouvoir nous accompagner pas facile de s’organiser quand on est 17 , ma fille et son mari avaient dû décaler leur séjour chez les autres Grands-Parents. Ceux-ci l’ont mal pris, jusqu’à  nous dire que l’on « achetait » l’amour des enfants, comme des parents. Je n’ai pas compris et ne comprends toujours pas. Depuis, je l’évite soigneusement, en attendant des excuses qui ne viendront peut-être jamais. C’est surtout dommage pour les Petits-Enfants».
Elisabeth (Paris).

À chaque Grand-mère son rythme !

« Comme j’étais encore dans la vie active lorsque je suis devenue Grand-mère, et que l’autre Grand-mère était déjà  retraitée avec d’autres Petits-Enfants, il a fallu que je m’adapte. Elle avait le temps et l’expérience; pas moi. Sans doute en voulant m’aider, elle s’est mise à  m’appeler pour me donner des conseils quand j’avais la joie de jouer la baby-sitter le week-end, m’indiquer des squares  où aller balader ma seule petite-fille. Puis, elle a fait pareil lorsque le petit-frère est né. Son côté « donneuse de leçons » m’agaçait de plus en plus. Il a suffi que j’en parle au père,  mon fils pour que tout s’arrête. Morale de l’histoire : je reste persuadée que les Grand-mères maternelles et paternelles sont complémentaires. Chacune a un rôle et fait à  sa façon et le principal est que les Petits-Enfants soient heureux avec elles ».
Nadine (Le Blanc-Mesnil).

Si vous voulez en lire plus, « Le livre des grand-mères géniales : Pour être celle que les enfants préfèrent !» est une référence en la matière. Tout un chapitre est consacré à  « l’autre Grand-Mère » et à son rôle. Qui sait, vous y trouverez peut-être des solutions pour améliorer vos rapports et créer un vrai lien, pour le bonheur de vos Petits-Enfants ?
Encore un livre indispensable et jubilatoire en hommage à  toutes les supers mères et Grand-Mères que vous êtes.

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