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Cousinade

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Cousinade, mode d’emploi pour de belles retrouvailles

Depuis quelque temps, la cousinade est tendance. Renforcer l’esprit de famille, volonté de se retrouver de se connaître, de faire clan, occasion particulière… les motifs ne manquent pas pour ce rassemblement atypique. Alors, habitué ou novice de la cousinade, on vous dit tout, à travers quelques pistes et témoignages.

Sommaire :

La cousinade, kezako ?

Comme son nom l’indique, la cousinade désigne un rassemblement de… cousins. Au sens large, on peut dire qu’il s’agit d’une grande réunion de famille pour le plaisir de se retrouver tous ensemble, de tisser ou retisser du lien.

Si parfois, la cousinade est comprise comme les retrouvailles autour de Grands-Parents de leurs enfants et Petits-Enfants, le plus souvent, elle rassemble les descendants d’un ancêtre commun. Et on peut ainsi être très nombreux. Donc, la cousinade va bien au-delà de la traditionnelle réunion de famille de Noël, du nouvel an ou de Pâques.

Pour Jean-Claude et Véronique, il s’agit d’un rituel estival qu’ils ne manqueraient pour rien au monde :

# Un lieu de retrouvailles entre cousins facilitateur

« Dans notre famille, la tradition des cousinades remonte au début du XXe, voire même à la fin du XIXe siècle. On a la chance d’avoir un village familial en Haute-Marne où de nombreuses maisons se trouvent encore appartenir à des membres de la famille. Alors, tous les étés, c’est déjà une cousinade à ciel ouvert avec des apéros chez les uns et les autres de façon spontanée, et des sorties entre cousins, y compris ceux aux 3e, 4e degré, voire plus ! Pour certains, l’ancêtre commun remonte à… la révolution française ! Cousins germains et cousins issu d’issu d’issu, etc. germains se côtoient ainsi. »

# Astrid, leur fille, a un petit truc infaillible dans ce contexte particulier

« Pour être sûr de ne pas se tromper quand on rencontre quelqu’un qu’on ne connaît pas dans le village d’où est originaire ma famille, mieux vaut dire « mon oncle » ou « ma tante ». On évite ainsi certains incidents « diplomatiques » pour ceux qui sont à cheval sur certaines convenances entre générations. »

# Dans la famille de Gaëtan, la cousinade est une tradition familiale très ancrée

« Depuis presque un siècle, on a une habitude quasi rituelle très importante : faire se retrouver tous les 10 ans un maximum de descendants de l’ancêtre commun mort sur le champ de bataille en septembre 1914. Comme il avait 6 enfants, plus d’un siècle après, ça fait pas mal de monde. Avec quelques cousins, on a progressivement pris le relais de nos parents pour l’organisation. En septembre 2014, nous nous sommes retrouvés à plus de 150 dans le village où notre aïeul commun, Maurice, est enterré. Ça met de l’animation dans ce petit coin de la Somme ! »

Qui convier à une cousinade et comment ?

Quand le cercle familial est relativement restreint, en général, on réussit sans trop de mal à retrouver les coordonnées de tout le monde. Mais, avec le nombre, cela peut se compliquer, et trouver les bonnes infos peut être un vrai défi.

# Des canaux de communication multiples et plus ou moins modernes

Quand on veut élargir le cercle, voilà quelques astuces :

  • le vieil annuaire familial oublié dans un tiroir depuis des mois voire des années ;
  • le tableur bien tenu par l’oncle Jules ou la cousine Berthe avec les noms, dates de naissance (et de décès), adresse, téléphone, courriel, etc. ;
  • les réseaux sociaux (Facebook, Copains d’avant, groupe WhatsApp, etc.) ;
  • les sites de férus de généalogie

Tous ces outils permettent de faire des miracles et de retrouver la trace et/ou les coordonnées de cousins perdus de vue.

On peut, si cela s’y prête, s’organiser par branche de la famille pour activer son réseau et lancer les invitations.

# Des invitations au feeling, en fonction aussi des profils des oncles, tantes, etc.

Pour ces dernières, il n’y a pas de limites dans l’imagination. Du simple coup de téléphone à l’invitation sur papier à en-tête formelle, en passant par la page Facebook dédiée à l’événement ou au courriel, tout est possible. A vous de voir ce qui correspond le mieux à votre esprit de famille. Parfois, on peut même faire un mix de l’ensemble de ces idées : si les plus anciens seront sensibles au format papier, les plus jeunes, ultra connectés, se référeront plus facilement à ce qu’ils trouvent au bout de leurs doigts sur leur smartphone.

# Penser à prévenir bien en avance

Quel que soit le moment choisi pour votre cousinade, mieux vaut bloquer la date très en amont. Plus on est nombreux, plus c’est compliqué d’avoir une date en commun qui « matche » avec le plus grand nombre.

On ne saurait que trop vous conseiller de privilégier les beaux jours pour les festivités : une période de vacances scolaires ou un week-end prolongé. En effet, les familles avec enfants seront plus « zens » à l’idée de passer un bon moment, si elles sont libérées des contraintes des devoirs et autres activités périscolaires.

# Chez Marie-Dominique, on prend date très en amont

« Chez nous, on est très nombreux. Mes parents ont eu 8 enfants, qui chacun ont eu au moins 3 enfants. Et la jeune génération commence elle-même à se marier et à avoir des enfants. Je vous laisse faire le calcul du nombre qu’on peut être avec les « valeur-ajoutées » (on préfère cette expression à celle de « pièce rapportée », moins sympathique)… Donc pour tous se retrouver dans la grande maison familiale et pouvoir louer des gîtes autour, on a pris le parti de caler dans nos agendas le dernier week-end du mois d’août, tous les 2 ans, les années impaires. Comme ça, personne ne peut dire qu’il ne savait pas. Les plus jeunes campent sous la tente dans le vaste jardin. On est à mi-chemin entre le camp scout, la kermesse et la fête de famille un peu guindée. Mais c’est très sympa et tout le monde en redemande ! »

Quelles sont les modalités pratiques indispensables à avoir en tête pour ces retrouvailles entre oncles, tantes, nièces, neveux ?

Outre trouver les participants, les contacter pour les inviter, il y a beaucoup de choses à penser. Voici notre petit vade-mecum pour une cousinade réussie.

# Anticiper sur le lieu

Toutes les familles n’ont pas la chance ni la possibilité de pouvoir disposer d’un château, d’un domaine ou d’une grande ferme héritée des ancêtres, et permettant d’accueillir 50, 100 personnes, voire plus de convives.

Se retrouver sur le lieu d’origine de la famille, ou un espace reconnu comme un marqueur familial est l’idéal. Voici quelques exemples de lieux, payant ou non, que vous pouvez envisager pour vous réunir, sur cette base (ou pas). A adapter en fonction du nombre que vous prévoyez d’être :

  • chez vous, si vous êtes peu nombreux
  • en louant un gîte : vous trouvez des gîtes ou groupes de gîtes pouvant accueillir un nombre important de personnes sur des sites sûrs comme Gîtes de France ou Clévacances
  • dans un village vacances : l’avantage est que chacun ou presque peut avoir son propre logement indépendant et que les espaces communs permettent de se retrouver, avec des facilités sur le matériel mis à disposition (sono, chaises, tables…)
  • au camping (idem)
  • en louant une salle des fêtes municipale, comme par exemple celle du lieu souche de la famille
  • dans un parc, une forêt, sur une plage : l’espace ne manque pas et, si c’est pour le temps d’un repas et d’un après-midi partagé, pourquoi pas ?

Bref, les idées ne manquent pas et notre liste est loin d’être exhaustive. Pour certains lieux, comme les gîtes de grande capacité ou les campings, mieux vaut s’y prendre en avance afin d’être assuré d’avoir l’endroit souhaité et le nombre de place requis. En matière d’hébergement, on ne rigole pas, surtout quand certains viennent de loin.

Une précaution à prendre tout de même : si les festivités sont prévues dehors, mieux vaut avoir tout de même un endroit où se replier en cas de caprices de ciel (mais on croise les doigts).

# Penser aux finances : les bons comptes font les bons… cousins !

C’est le nerf de la guerre. Dès le départ, il faut annoncer la couleur pour qu’il n’y ait pas de « mauvaise » surprise. Si certains oncles et tantes tiennent à tout prendre en charge, la bourse de chacun n’est pas forcément assez ronde pour supporter l’ensemble des frais (hébergement, location éventuelle de salle, de matériel, de nourriture, de déco, etc.). Car oui, se réunir, c’est très sympa, mais cela a (souvent) un coût, ne serait-ce que la location de la salle, quand bien même le repas est tiré du sac.

Avoir donc un budget prévisionnel et le répartir dès le départ vous permet de savoir où vous allez. En fonction de vos choix, de la durée, des lieux et des activités prévus, cet aspect ne doit pas être négligé.

On peut ainsi :

  • adapter le prix demandé en fonction de la situation de chacun. Au nom de la solidarité familiale, pourquoi pas proposer à ceux qui ont plus de moyens de verser une contribution un peu plus élevée. Cela permettra ainsi à ceux qui en ont moins de venir quand même sans se retrouver dans l’embarras.
  • demander un acompte via une cagnotte en ligne ou en donnant les coordonnées bancaires du responsable en chef des opérations
  • avoir une boîte avec une libre participation aux frais. Un conseil : ne pas omettre d’indiquer le coût par personne de la cousinade. Cela oriente plus facilement les participants sur le montant de leur chèque ou de leur enveloppe.

Envisager des activités et animations pour tous

En la matière, 1000 et 1 choses sont possibles et à inventer. Encore une fois, le facteur du nombre et des générations en présence peut jouer. Pêle-mêle d’exemple d’activités ou animations déjà testées et validées dans des cousinades.

1.      Faire des photos de groupe

Indispensable. Photo avec tout le monde, par branche de la famille, par génération… Certains personnalisent même leur branche de la famille en venant avec un signe distinctif (tee-shirt, casquette, etc.). Bref, la séance de photos de groupe est à anticiper et à penser : où la fait-on ? Qui s’en charge ? Comment transmet-on ensuite les photos prises aux participants ?

Et puis, cela fait des souvenirs. Le jeu consistera plus tard, et pour les cousinades à venir, à mettre un nom sur chaque visage…

2.      Des jeux pour les plus jeunes neveux et nièces

Qu’ils soient petits ou ados, les enfants doivent être absolument intégrés aux festivités. Après tout, ils forment la nouvelle garde qui perpétuera le cycle des cousinades.

# Matthieu se rappelle des parties de cache-cache endiablées lors de ses cousinades d’enfance

« On était une bonne bande d’une dizaine de garçons tous entre 8 et 12 ans. Autant dire que ça swinguait pas mal lors de nos traditionnelles réunions de famille. Quand on était trop remuants, nos parents nous envoyaient jouer dehors. Le terrain était grand et propice aux parties de cache-cache. De la grange au potager en passant par les caves, je me rappelle m’être bien amusé lors de tous ces étés à grimper dans les arbres pour mieux me camoufler des plus grands. Ce qu’on pouvait rigoler, avec les cousins en voyant Grand-Père nous chercher partout dans le jardin ! »

# Anita garde un souvenir ému des premiers pas de son petit cousin et filleul

« Il y a 3 ans, lors de notre cousinade estivale, je m’étais proposée pour m’occuper des plus jeunes afin de délester un peu les parents. Avec une cousine, on s’occupait donc des bébés et des enfants jusqu’à 3-4 ans. J’avais choisi cette tranche d’âge car j’y retrouvais mon filleul Antoine. Alors qu’on lisait tranquillement une histoire, tout à coup, il s’est levé sur ses deux jambes et a fait quelques pas pour aller chercher une balle. J’ai  bondi sur mes pieds et l’ai applaudi à tout rompre. Que d’émotions ce jour-là ! »

3.      Un « qui est-ce » géant

Sur la base de photos, de caractéristiques de différents personnages de la famille, on peut imaginer des panneaux, ou bien un jeu de piste à faire en équipes. L’objectif est ainsi de mieux apprendre à connaître les cousins plus ou moins éloignés qui sont présents et ceux qui nous ont quittés.

« Sais-tu qui est cette dame avec ses 4 enfants en 1941 ? » « Comment s’appelait déjà la tante spécialiste en généalogie de la famille et décédée il y a 5 ou 6 ans ? » « Le Grand-Oncle Thomas a eu 2 enfants, lesquels est-ce sur cette photo ? » « C’est le mariage de quel couple, ici, en 1953 ? »…

4.      Des jeux conviviaux pour tous

Tournois de Molkky, de foot, de pétanque, jeux de cartes, Loup-garou, dessinez c’est gagné, blind test ou karaoké, concours de chansons, de dessins, etc. peuvent rendre les choses extrêmement conviviales. Cela permettra en outre de briser la glace et de se créer des souvenirs inoubliables de cette belle fête de famille. Pas besoin de tonnes de matériels : juste un peu d’anticipation.

La tante Claudine, du haut de ses 4 fois 20 printemps est fan de Claude François et ses talents de chanteuses sont insoupçonnés ; que l’oncle Geoffrey est un grand fan de Johnny. Les petites cousines Clara et Annabelle feront un super duo sur Les Frangines pendant que leur grand-frère, qui est un as des tours de magie, usera et abusera de son talent pour le plus grand plaisir de tous. Parier sur les aptitudes des uns et des autres ne peut être que gagnant.

5.      Visiter les environs

Si votre réunion de famille se prolonge, pourquoi pas faire une visite du coin afin de mieux se l’approprier ou se le réapproprier. Certains, parmi les participants, auront un souvenir juste du village, d’autres, erroné. Faire une visite de groupe d’un site remarquable proche (château, site naturel…) peut être une façon de nouer d’autres sortes de liens, ancrés dans le patrimoine local. Si en plus, la visite est assurée par un membre de la famille, c’est encore mieux !

Enfin, un petit passage par le cimetière s’imposera peut-être pour honorer les ancêtres qui ne sont plus de ce monde et, quelque part, pour les remercier d’avoir permis des moments si fraternels et conviviaux en famille.

Bien répartir les tâches lors de la cousinade : savoir qui fait quoi

Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, nous vous conseillons fortement de vous assurer que, lors de la fête, les tâches sont bien réparties. Petite check-list à compléter :

  • L’accueil : qui s’en occupe ?
  • Comment se passe l’intendance et qui s’en occupe ? Pique-nique tiré du sac, repas partagé, service de traiteur ?
  • Qui se charge de mettre la table et de débarrasser si besoin ?
  • Les boissons, qui gère ?
  • Qui sera le grand manitou des photos ? Du son ? Des lumières ?
  • Les plus petits auront-ils un espace pour faire la sieste ?
  • Qui se chargera des animations pour les enfants ?
  • Qui lancera les activités pour tous ?

Etc., etc.

Vous l’aurez donc compris, à la lecture de ce bel article sur les cousinades, qu’on en est fans à Grand-Mercredi. Certains membres de la rédaction sont de grands habitués, d’autres sont en train de se lancer. Quoi qu’il en soit, ce genre de rassemblement se prépare, s’anticipe, afin que chaque participant trouve sa place et en garde un souvenir impérissable. A l’instar d’un anniversaire, d’un mariage ou de toute autre occasion de se retrouver, la cousinade, depuis l’invitation jusqu’à l’envoi des photos à tous après, réclame une organisation et la participation de toutes les bonnes volontés.

Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs de grands événements familiaux ?

Autant Noël = la déco du sapin, Pâques = la chasse aux œufs et la Chandeleur = crêpes, autant la Toussaint me met toujours un peu dans l’embarras en tant que Grand-Mère.

J’avoue : il fut un temps où j’avais encore la foi (et la patience… et l’inspiration !) pour charrier un plein cageot de citrouilles dans mon appartement afin de les faire découper à mes Petits-Enfants façon Pumpkin Jack.

Longtemps, aussi, je me suis jetée corps et âme dans les loisirs créatifs, m’improvisant reine de la pâte à sel ou du scrapbooking pour parer in-te-lli-ge-mment aux premiers frimas.
Las ! Cette année, j’ai décidé de ressortir mes bonnes vieilles astuces d’antan.

En effet, « à mon époque… », comme ai-je coutume de le dire à mes jeunes troupes, on jouait aux mimes avec une partie d’Ambassadeurs, aux devinettes post-it en se collant un morceau de papier sur le front, au quiz grâce au petit bac, et l’on disputait des parties enflammées de Kem’s avec un simple jeu de cartes.
« Pourquoi ne pas remettre ces petits jeux conviviaux au goût du jour ? », ai-je pensé. Rien de tel qu’une série de morpion ou de pendu pour réveiller l’ambiance d’une maisonnée, se serrer les coudes en famille et rire de tout, même de nous. Des classiques, certes, mais au milieu desquels je glisse une heure par jour d’atelier en cuisine pour peindre des feuilles mortes et rhabiller de paillettes une corbeille entière de clémentines. Si je puis me permettre auprès des parents : heureusement que nous sommes là, toutes !

Livraison-jeux Grand-Mercredi

Un souvenir incroyable : Une balade à vélo sur l’avenue verte, promenade autour du lac et dans la forêt de l’Andèle. Amenez les à Gerberoy, village classé parmi les plus beaux villages de France

Picto grands-parents

Pour les Grands-Parents : Spa et centre de bien-être, pitch & put dans le parc de l’hôtel

Picto Petits-enfants

Pour les Petits-Enfants : Piscine couverte et chauffée, mini club pour les enfants de 4 à 12 ans le forfait inclut l’hébergement, le petit déjeuner, le dîner, déjeuner et goûter, l’accès aux infrastructures et l’encadrement « mini-club » ( en période de vacances scolaires et les weekend)

L’offre que nous vous conseillons : un séjour en demi pension en chambre junior suite équipée d’un grand lit et un canapé convertible pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes

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Infos pratiques : 
Le Forges Hôtel

Avenue des Sources, 76 440 Forges-Les-Eaux

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