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souvenirs en cartes postales

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Des souvenirs en cartes postales

Envoyez 2 cartes postales par mois à vos petits-enfants. C’est une surprise de Granny au courrier tous les 15 jours! Ils les collectionnent, ils en font un album.

Vous écrivez ce que vous voulez : un simple petit mot, une pensée pour dire que vous êtes là, une phrase complice pour partager et rigoler, un petit texte pour raconter par exemple une de vos dernières visites.

Créez un album photo ou un flux sur votre téléphone et exigez une photo par jour ! Commentez toutes les photos publiées par les parents et chaque mois, éditez un petit album, un aimant ou même un set de table avec votre photo préférée !

Sur la photo que vous déciderez d’éditer en objet, vous pourrez même ajouter une phrase : Bravo pour ta ceinture jaune ! Tu es la plus belle des petites-filles  ou encore pour une bonne note : Ta grand-mère est fière de toi !

On vous recommande Cheers, le site d’impression facile : https://www.cheerz.com/fr/products/classic-prints

Grand-Mercredi a créé pour vous la carte des meilleurs endroits pour prendre des photos avec vos Petits-Enfants à Paris ! Des souvenirs, des souvenirs et encore des souvenirs… !!!

A téléchargez et imprimez ici.

Le « c’était mieux avant », ça vous parle ? Moi oui.
J’avoue, parfois, lorsque j’entends mes Petits-Enfants et leurs Parents me parler d’ « ateliers bleus » et de « rythmes scolaires », je suis un peu perdue. Au risque de passer pour une Grand-Mère rétro, je me dis, surtout, que tout était plus simple « à notre époque ».

Pour me donner raison – mais aussi pour éclairer votre lanterne sur l’école d’aujourd’hui – j’ai donc fait venir au tableau deux institutrices : Sabine, mon amie de toujours, qui a connu les encriers et la blouse grise, et Charlotte, une petite nièce pour qui l’enseignement est une vocation.
Je les ai installées toutes les deux sur un canapé et je les ai écoutées. Vous verrez : c’est on ne peut plus…instructif !

Granny,

 

Sabine,
Grand-Mère de 9 Petits-Enfants
Institutrice entre 1969 et 1973 à Lille

Devenir institutrice, une vocation?
A cette époque, on est en mai 68, tout le monde pouvait enseigner : il suffisait d’avoir son bac.
J’avais toujours rêvé de faire une dictée à voix haute à une classe d’élèves et l’idée que, dans les petites classes, les petits-enfants entrent en ne sachant ni lire ni écrire, et ressortent avec ce bagage, me réjouissait.
Alors je suis allée toquer à la porte d’une école privée de Lille, celle de la rue St-Sauveur.
Et, du jour au lendemain, on m’a mise à la tête d’une classe.

Un souvenir ?
Ma plus belle déclaration d’amour, c’est celle d’un élève, Frédéric.
Il m’a dit un matin : « Tu sais Maîtresse, j’aimerais que tu sois ma Maman ». Alors je lui ai demandé, très intriguée : « Mais ta Maman, que ferait-elle ? »
« Et bien elle serait ma Grand-Mère ! »
C’est dans ces moments-là que je prenais conscience de la place essentielle qu’une institutrice tient dans le cœur des enfants. Tout particulièrement dans les plus petites classes où les enfants sont très attachés à nous.

Les Grands-Parents étaient-ils impliqués ?
Pas vraiment. Les mères venaient évidemment chercher leurs enfants à l’école et, lorsque nous voyions les Grands-Parents, c’était exceptionnel.
Il faut imaginer qu’à cette époque, soit on ne travaillait pas et on s’occupait de ses enfants, soit on travaillait et c’était le plus souvent les aînés qui prenaient le relais.

Un livre ?
Lorsque je lisais un livre à ma classe, les enfants me regardaient comme si j’était une magicienne.
Je jouais avec le ton, je les passionnais.
Mais LE livre, celui que je considère comme symbolique c’est : « Le Petit Prince ».
Lorsque j’ai passé mon CAPES, l’inspecteur m’a demandé pourquoi j’avais choisi « Le Petit Prince » et si je ne trouvais pas mes élèves trop jeunes pour un tel ouvrage ? Je lui ai répondu : « Mais tout est tellement beau, qu’ils prendront ce qu’ils veulent. »
Et je pense que c’est ça les enfants : ils prennent ce qu’ils veulent.

 

Charlotte,
Institutrice aujourd’hui en classe de CP à Paris, 17ème arrondissement.

Devenir institutrice, une vocation?
En quelque sorte, oui ! C’est si long de le devenir que, le jour de ma première rentrée fut pour moi comme un sacre !
J’allais m’asseoir en face d’une classe d’élèves et leurs apprendre ce que j’avais appris moi-même à leur âge. Je n’en revenais pas !

Un souvenir ?
Le souvenir de ma première réunion de Parents d’élèves. Leurs inquiétudes, leurs questions, leur attentes. Et moi « Serai-je être à la hauteur du rôle qui m’est confié ? »
Quelle responsabilité nous avons, nous, de faire grandir tous ces enfants et de ne passer à côté de rien !

Voyez-vous les Grands-Parents à l’école ?
Bien sûr ! Certains viennent même aux réunions parents-professeurs.
Ils s’impliquent dans la vie de l’école en apportant des fruits ou des livres pour la classe, par exemple. Ils viennent chercher les enfants le Mercredi, pour beaucoup d’entre eux, ou le soir.
Et pour nous, les maîtresses, ils sont un vrai relais. Je me souviens avoir confié à une Grand-Mère que le chagrin de son petit-fils était peut-être dû à celui qu’éprouvait sa Maman en le quittant chaque matin !
Comme un coup de baguette magique, la semaine suivante, c’était le papa qui déposait le petit garçon, tout sourire !
Les Grands-Parents ont un pouvoir que nous ne soupçonnons pas. Celui de pouvoir, en un conseil, débloquer un petit tracas. Ça s’appelle l’expérience !

Quel rôle doivent-ils jouer?
Un rôle de relais, de conseil et de soutien, surtout quand il s’agit d’organiser les choses : rentrée, devoirs, allers-retours, activités extra-scolaires.
Une famille bien organisée, c’est la sérénité assurée.

Un livre ?
Bien sûr ! Lisez-leur ceux de votre génération. C’est ça, le vrai cadeau à leur faire.
Et moi je dis à tous les parents que « Le Petit Prince « : un, il n’a pas d’âge, et deux, il ne se démode pas !

 

Je ne vous apprendrai rien : chacun de nos Petits-Enfants est unique. Pendant les vacances, je prends même davantage le temps de les observer, un par un ou tous ensemble, quand l’occasion se présente. Et s’ils ne sont pas là, je leur écris à chacun une lettre : mes petites merveilles adorent cela. Et moi aussi ! Eh oui ! Nos Petits-Enfants adorent recevoir du courrier !

Une relation épistolaire basée sur la singularité de chaque Petit-Enfant

Parmi mes Petits-Enfants, il y a celui qui ne jure que par les voitures et passe sa vie à jouer avec les clés, les portes, les poignées. Il y a celle qui, en dehors du violet, ne trouve point de salut, et qui n’aime les tomates que coupées en quartiers (sinon, c’est « beurk ! », selon ses mots de fillette de 3 ans). Ou encore, celui qui s’obstine à sauter de chaque perron d’immeuble à la moindre balade dans la rue, quitte à ce que ça rallonge le trajet d’une heure, son doudou se devant, lui aussi, de se soumettre à l’exercice. Le plus âgé de mes Petits-Fils, quant à lui, ne jure que par les applications et jeux avec lesquels il peut jouer sur tablette ou smartphone lorsqu’on l’y autorise… Chacun son truc !

Alors, puisqu’ils sont tous différents – et heureusement pour moi, sinon je m’y perdrais ! –, j’ai trouvé LE truc parfait pour leur faire plaisir individuellement, et tisser avec eux un lien qui ne ressemble à aucun autre. Ce truc, c’est écrire une lettre à chacun d’eux, plusieurs fois par an.

Le support d’écriture : une attention à part entière pour chaque lettre à mes petites merveilles

Mes Petits-Enfants sont, comme nombre d’entre-nous, très sensibles aux attentions particulières. Alors, je tâche de faire de mon mieux.

# Papier à lettre personnalisé…

Quand je leur écris, chacun a un papier à lettre ou un style de carte bien à lui, qui lui correspond le plus. J’ai classé sur mon bureau une sorte de kit de correspondance par Petit-Enfant. Soit autant de feuilles et cartes différentes, qui n’attendent que mes mots doux et autres nouvelles pour chacun. On trouve de nombreuses couleurs et motifs, faits maison ou achetés au gré des découvertes lors de mes pérégrinations.

J’aime bien aussi garder des autocollants, y compris ceux promotionnels qu’on peut recevoir dans certaines publicités : par exemple, ma Petite-Fille qui aime bien les animaux est heureuse de trouver des « gommettes » de chiens et chats que j’ai récupérées d’envois de la SPA !

# … usage des nouvelles technologies : tout est bon pour écrire !

Pour l’accro des nouvelles technologies, je me suis même un peu penchée sur l’informatique, et je varie un peu ses plaisirs. La dernière fois que je lui ai écrit, je lui ai juste envoyé un QR code imprimé sur une feuille. Mon courrier se trouvait « caché » derrière. Pour ce Petit-Fils, scanner ce code a été un jeu d’enfant et après, il m’a avoué qu’il ne pensait pas que j’étais capable de tant de prouesses technologiques ! Cette lettre particulière a bien surpris la plus grande de mes petites merveilles !

A chaque Petit-Enfant sa petite lettre, régulièrement

# Créer un effet d’attente et de surprise dans l’envoi d’un courrier

Avec tous mes Petits-Enfants, j’ai entamé ce que l’on appelle de façon un peu rétro « une relation épistolaire ». De ce que me disent leurs parents, ça fonctionne aussi bien que les colis de biscuits et les cadeaux d’anniversaire : un peu plus et on frôlerait le pugilat entre frères et sœurs pour savoir qui va ouvrir la boîte aux lettres !

Bon, ne nous leurrons pas, la « relation » est le plus souvent à sens unique, mais ce n’est pas grave. Le plus souvent, j’ai un retour via mes enfants qui filment mon Petit-Fils ou ma Petite-Fille me remerciant de mon courrier. Pour cela, Whatsapp est très pratique. Les plus âgés écrivent eux-mêmes leur petit mot (avec plein d’émojis et autres gif) : on s’adapte à la modernité, que voulez-vous !

# Quelques lignes, une longue missive… tout est bon pour maintenir ce lien épistolaire précieux avec mes petites merveilles

Plus le temps passe, plus mes Petits-Enfants accumulent mes envois. Certains les gardent religieusement, d’autres sont plus brouillons, mais qu’importe ?

Je leur adresse régulièrement quelques lignes. Parfois un simple petit mot tendre ou d’encouragement à la veille d’une rentrée ou d’un examen. Une autre fois une anecdote qui les fera sourire ou un récit un peu plus long que m’a inspiré l’une de mes visites. Ou encore une image, une planche de BD, un coloriage, etc. bref, des petits riens qui leur montre que je pense à eux. Quelque chose qui reste, en tout cas, et même se collectionne.

# Jouer au « facteur » avec mes Petits-Enfants, un jeu que j’affectionne

Je vais vous faire une confidence.

Même quand mes Petits-Enfants sont à la maison quelques jours pendant les vacances, je leur écris des mots gentils. Un simple « bonne journée mon chéri » trouvé dans une enveloppe glissée sous la porte de leur chambre ou un « bonne nuit, ma petite merveille » sous l’oreiller, sont autant de petites attentions qu’ils apprécient. Et j’ai souvent droit à un « toi aussi, Granny » glissé dans ma poche. Alors là, ils pourraient me demander n’importe quoi : je le leur accorderais !

D’ici quelque temps, chacun de mes Petits-Enfants aura rassemblé toutes les lettres de sa Grand-Mère. Et aucun ne détiendra le même trésor que celui de son frère ou de sa cousine…puisque tous sont différents ! Parfois, je me surprends même à imaginer qu’ils montreront ces lettres à leurs propres enfants…

 

J’espère que mon témoignage vous donnera envie d’écrire encore et toujours plus à vos Petits-Enfants. Pas besoin d’être un grand écrivain, vous l’aurez compris, quelle que soit l’occasion ou la personne qui recevra votre courrier ! Tant qu’il est fait avec le cœur Chacune de vos petites merveilles saura apprécier votre lettre, sans aucun doute.

Et comme il n’y a pas mieux placés que des Grands-Parents pour encourager leur tribu une veille de rentrée, dès la fin août, j’envoie à chaque Petit-Enfant une petite carte pour lui dire que je suis de tout cœur avec lui avant ce retour en classe.

  • Assurez-vous que votre maison est bien sécurisée pour accueillir vos petits-enfants et munissez-vous par exemple du Kit à Être Grands-Parents Responsables
  • Remplissez votre bibliothèque de livres à lire avec eux, quels que soient leurs âges.
  • Veillez à avoir toujours un plan « mauvais temps » avec un traditionnel jeu de société familial.
  • Foncez chez votre libraire ou juste ici pour acheter le cahier des grands-parents et leurs petits-enfants en vacances
  • Rechargez les batteries de votre appareil photo car les souvenirs avec eux s’immortalisent.

 

« C’était mieux quand tu étais petite ? »
« Elle était où ta maison ? »
« Est-ce que tu faisais des bêtises ? »
« Et ma maman, elle était comment ? »
Vous n’avez jamais osé leur dire, mais vous adorez quand vos petits-enfants vous mettent sur le gril de votre propre histoire.

Avec ce petit cahier made in France à compléter à deux (ou plus, selon le nombre de pensionnaires dont vous avez hérité ce week-end), ils sauront tout de vous. Et vous d’eux.
Si vous portiez des pattes d’éph’ et comment s’appelait votre premier chagrin amour. Quelle ânerie il/elle vous conseillerait de faire et comment il/elle imagine l’an 3000. On y coche, on y dessine, on y colle des photos et, d’une écriture maladroite ou assurée, on se raconte un peu, beaucoup, en prenant le temps.
C’est le moment ou jamais de leur assurer que vous ne viviez pas en noir et blanc et que les dinosaures avaient depuis longtemps disparu.

Notre conseil : se faire belle pour la dernière page, qui vous met à l’épreuve du selfie souvenir.

Commandez votre livre en cliquant ici

Livre = Papi, Mamie et moi

Depuis des années ou presque (en tout cas régulièrement), vous vous endormez le soir dans l’idée qu’une belle photo de vous avec vos enfants et vos petits-enfants, voire un impeccable cliché de votre garde rapprochée avec sourires et regards à l’unisson, ne doit exister que dans un monde parallèle. Grand-Mercredi a pénétré pour vous la 12ème dimension et vous jure la main sur l’obturateur qu’il est temps d’espérer votre photo. Celle de votre famille, pour vous ou ceux que vous aimez. Mon tour de France des meilleurs pros de l’objectif prêts à venir jusqu’à vous pour réaliser l’impossible se trouve ci-dessous.

Attention, le petit oiseau va sortir…

Paris
Olivier Boulet. En voici un qui en avait assez de ne jamais être sur les photos. Alors, il a pensé aux autres. Et décidé de redonner à la photo de famille un coup de pep’s, laissant l’originalité s’approcher de la tradition. Résultat décalé garanti, en adéquation avec la personnalité de chacun.
Site Internet : www.portraitdefamille.com
tél.: 06 52 44 35 92. A partir de 500€.

Andrane de Barry. Bookée des mois à l’avance pour les mariages les plus hype de l’Hexagone, cette jolie blonde est avant tout une spécialiste du portrait. Capter l’instant magique qui fera la différence une fois encadré, c’est son truc.
Site Internet : www.andrane-de-barry.com
Email: andrane@andrane-de-barry.com
Prix : 300€ la prise de vue « portrait de famille« 

Bonus
Et si vous souhaitez vous inspirer de poses originales, courez vite à l’Hôtel de Ville de Paris, sur les grilles duquel les photos de famille monumentales de Katya Legendre sont exposées à partir du 15 janvier, tout droit inspirées de passions aussi différentes que l’art, le cinéma ou…Alice au Pays des merveilles.

Lille
Capucine Lamoitte. Sur Instagram, ceux qui la suivent reconnaîtraient entre mille son oeil tendre et malicieux, qui se pose comme une plume sur les joues rebondies d’un bébé (Capucine travaille aussi pour la mode enfant) ou le sourire des amoureux. La candidate idéale pour faire cadeau à votre bru de la photo dont vous avez toujours rêvé !
Site Internet : http://studio4802.tumblr.com/
Email: capucine.lamoitte@neuf.fr
Prix : Compter environs 240€

Lyon
Queen Charlotte. « Kids », « Family », « A table »… Les rubriques de son site ne trompent pas : avec Loïs la franco-espagnole, les scènes de la vie de tous les jours sont reines. Du bouquet de pâquerettes au câlin volé, elle saura saisir l’incognito, et surtout sans que la famille ait besoin d’en faire des tonnes. Nous, on adore !
Site Internet : http://ilovequeencharlotte.com
Email : hello@ilovequeencharlotte.com
Prix : A partir de 350€ le shooting famille.

Marseille / Aix-en-Provence
Marie-Pacifique Zeltner. Mettez de côté votre hantise du contre-jour ou du manque de lumière : avec un aussi joli prénom, cette mère de deux enfants en fait son affaire. D’une fraîcheur acidulée, ses clichés ont leurs fans un peu partout dans le monde. Son talent est inné; son sens du détail aussi.
Site Internet : www.studiobibemus.com
Instagram : @surmacolline.
Prix : A partir de 80€ selon la prestation et la distance.

Vous l’adorez. Longtemps, il vous a même servi de marque-page. Pourtant, c’est un fait: le portrait de vos petits-enfants looké photo de classe et estampillé « Meilleurs Voeux 2015 » n’est plus au goût de la saison. Qui plus est, leur sourire aux petites quenottes jadis disparues s’est depuis ragaillardi. Le moment est donc tout indiqué pour vous faufiler avec eux derrière le rideau du seul et unique Photomaton japonais de la capitale (« purikura », comme on dit au Pays du Soleil levant).

Face à lui, autant dire que les cabines standards exposées aux courants d’air du métro ne font pas le poids !

À l’abri d’un rideau flashy, on pose ici en toute liberté. Pour rigoler, pour dire « je t’aime », pour serrer dans ses bras ou faire des oreilles de lapin à son aïeule. Hilare et hirsute, on s’empresse alors de personnaliser ses clichés sur un écran tactile; et c’est à celui/celle qui y ajoutera le plus de coeurs, d’étoiles pailletées ou de mots doux.

Emotions garanties 100% exotiques. Avouez que, dans l’agenda de vos vacances et pour vous faire patienter jusqu’à leur arrivée à la gare cet été, ça a déjà plus d’allure. Non ?

9, rue Primo Lévi (XIIIe).
Tél.: 01 45 83 70 66.
Ouvert tous les jours (mar-sam de 10h30 à 20h, dim & lun de 14h à 20h).
Métro Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14 et RER C, 5 min à pied), parking les Grands Moulins
31, rue Thomas Mann (3 min à pied).

Prix : 8€ la planche (prévoir 4 pièces de 2€ pour l’appareil). Pour gagner du temps, choisir le mode « prédéfini », qui détermine d’emblée le thème des poses

Bonus gourmand
Chez Factory&Co, les burgers et les bagels sont sur-mesure, les frites en forme de tortillons et les recettes de cheesecake innombrables. Installer sa tribu au comptoir, pour que le spectacle soit complet. Et trinquer au ministère des Finances voisin, « là où papa et maman payent leurs impôts ».
23, cour Saint-Emilion (XIIe). 11 min à pied en traversant la Seine par le pont de Tolbiac.

Les petits-enfants de Rao Pingru, un grand-père né en Chine dans les années 20, ont reçu un cadeau inouï : un lot d’histoires du soir garanti à vie. Comme nous le raconte « Le Monde des Livres » du 27 janvier, le nonagénaire avait entrepris – à la mort de sa compagne il y a presque dix ans – d’écrire le récit de soixante ans de vie commune.

Petit à petit, le grand-père s’est consolé en écrivant, mais aussi en dessinant : son enfance, sa rencontre avec Meitang (future mère et grand-mère), leur mariage… « Je l’ai fait pour mes petits-enfants. Ce qui est le plus précieux et le plus important, ce ne sont pas les richesses dont ils peuvent hériter, mais le témoignage que je peux leur laisser. Je ne pouvais pas raconter à chacun l’histoire de la famille, c’était plus simple d’écrire et de dessiner. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas forcément le temps de lire, c’est pour ça que j’ai également utilisé l’image »…, raconte-t-il au Monde.

Ces vingt cahiers sont depuis devenus un vrai livre. Il raconte le destin d’un « couple ordinaire, qui a traversé un XXe siècle extraordinaire ». Et on peut tous le lire et le regarder, même avec ses petits-enfants.

Notre Histoire. Pingru et Meitang (Seuil). A commander chez votre libraire ou juste ici

Pingru-Meitang livre

Bouton inscription lettre de Grand-Mercredi

 

Sans mentir, je pense que l’on m’a soufflé l’autre jour la plus belle idée de cadeau qui soit.
Pour une fois, elle n’est pas venue de ma grande copine Sybille, pourtant reine de la trouvaille : même à Rocamadour, celle-ci serait capable de vous trouver LE souvenir qui n’a ni une forme de rocher, ni le goût du cabécou.

Non, cette fois, c’est « l’amie d’une amie » qui nous a toutes bluffées. Entre l’expresso et le macaron, cette fameuse Manou (c’est son petit nom de Grand-Mère) nous a confié qu’elle offrait chaque Noël à ses petits-enfants…du temps ! Comme un tête-à-tête, une parenthèse rien que pour eux. La solution parfaite pour leur montrer que le plaisir n’est pas que matériel.

Adieu traque éternelle du jouet introuvable ! Halte-là, foule des grands jours ! Prends garde, made in China ! J’allais enfin pouvoir les gâter autrement.

De retour chez moi, j’ai donc suivi scrupuleusement le mode d’emploi fourni par Manou. Sur un joli papier à lettre, j’ai écrit à Chloé, Adèle et Boris. Les trois qui 1) savent lire et 2) ne croient déjà plus au Père Noël.
Dès le premier paragraphe, je leur ai précisé que je souhaitais leur offrir un cadeau qui reste et qui ne se casse pas, quelque chose qui ne s’oublie pas au fond d’un placard, ni ne s’échange contre douze Carambar ou une balle rebondissante dans la cour de récré.
Puis, je leur ai rappelé l’importance du souvenir et du temps que l’on prend pour être ensemble, les fous rires qui seront les leurs lorsqu’entre cousins ils se remémoreront ces « Journées Granny ».
Je leur ai laissé le choix du jour et du programme ; à eux de me répondre par écrit, pour pouvoir à mon tour archiver leur tendre missive.

J’ai croisé les doigts très fort pour qu’ils préfèrent la visite d’un monument insensé à un tour de grand-huit, et un bon resto japonais plutôt qu’un hamburger XXL. Enfin, j’ai cacheté l’enveloppe avec un joli autocollant aux couleurs de Noël.

Depuis, j’attends chaque jour le facteur avec l’impatience d’une jouvencelle. Même mon agenda n’a jamais été aussi pressé de se remplir !

Bouton inscription lettre de Grand-Mercredi

 

Deux trimestres au moins que vous trépignez, la main droite sur le museau d’une peluche immaculée et le pouce gauche sur un flacon de gel anti-bactérien. Le voici : votre petit-enfant, premier d’une longue série ou dernier arrivé, est né ! Vous l’attendiez au tournant ; ses parents aussi. Si la grand-mère parfaite n’existe pas, du moins peut-elle se montrer vraiment utile. Voici comment :

  • Sans aller jusqu’à espérer un bristol, dîtes-vous que vous ferez bel et bien partie des premières invitées dans la chambre maternelle. Dès lors, nul besoin de rester en embuscade à un pâté de maisons de la maternité, d’adresser messages subliminaux au papa ou SMS impatients à la jeune parturiente, qui – ne vous en déplaise – sont tout à leur félicité nouvelle.
  • Passées les présentations, dosez juste. Ligne de conduite parfaite = proposer sans s’imposer. Un biberon par-ci, une sortie au square avec les « grands » par-là, une nuit salvatrice, un plein de courses… Il y a mille façons de rendre service. Y compris à distance, par exemple en gardant son portable allumé H24 pour les coups de (baby)-blues et des questions aussi existentielles que « Mais pourquoi il pleure, là ? ».
  • Ça peut vous sembler dingue mais….3 heures de ménage hebdomadaire pré-payées font parfois plus plaisir qu’un lot de bodies taille 6 mois avec bavoirs assortis. Surtout si la poussière est devenue la meilleure amie du tapis d’éveil.

Chères grand-mères, fortes de ces préceptes, attendez-vous à recevoir le meilleur : la palme de l’efficacité, mais surtout l’éternelle gratitude de votre fille/belle-fille.

Vous connaissez mon truc pour être numéro 1 dans les sondages dès le 1er septembre ? Il coûte 70 centimes, quelques lignes d’encre et une carte postale soigneusement choisie.

Vingt-quatre heures avant la rentrée – c’est à dire demain, vite ! -, à l’heure où mes petits-enfants fignolent leur cartable, vérifient qu’ils ont bien un Bic 4 couleurs et une blouse brodée à leur nom, je file à la papeterie acheter LA carte qui leur plaira (y figurent généralement au moins un chaton et un bateau à voile).

Puis, tout en les imaginant livrés au triste sort de septembre et au chronomètre de leurs parents redevenus (hyper)actifs, je jubile à l’idée que le doux parfum des vacances viendra bientôt se rappeler à leur bon souvenir
Je leur donne des nouvelles des capucines plantées ensemble en juillet, des poules du voisin que le renard n’est pas venu dévorer, ou leur remémore cette pizza magique qui avait trop cuit au déjeuner et qu’on avait refaite pour le goûter.

Dans l’enveloppe – couleur azur, vert gazon ou rose coquillage –, je glisse quelques brins d’herbe tondue, des paillettes, voire trois pincées du sable qu’ils ont tant foulé. Je fais la queue 20 minutes au bureau de poste rien que pour trouver le timbre qu’ils n’ont encore jamais eu.

Bilan : le jour de la rentrée, quand ils ouvriront leur boîte aux lettres, je sais que leur rayon de soleil…ce sera moi !

Bouton inscription lettre de Grand-Mercredi

 

Tout l’été, vous avez mitraillé. Bains de mer en famille, crêpes party, fête au village… Rangez l’adhésif double-face et le bon vieil album photos ! Grand-Mercredi vous suggère de compiler le meilleur de vos vacances sur un poster « nouvelle génération ».

1. Allez dans Appstore (si vous avez un iPhone) ou dans Google Play (si votre smartphone est de modèle différent).
2. Tapez « Cheerz » dans « Recherche »
3. Vous saurez que l’appli nouvelle version est effective dès lors qu’apparaîtra un petit carré rouge et blanc en forme d’appareil photo.
4. Entrez dans l’application et descendez jusqu’à l’image « POSTER MOSAIC ».
5. En haut, choisissez « sans cadre » ou « avec cadre » (attention : +25€).
6. En bas, appuyez sur START (en rouge).
7. Décidez quel est le format le plus adapté à votre intérieur : vertical ou horizontal.
8. À l’étape suivante, dans « All photos », sélectionnez vos 35 photos préférées. Vous pouvez mettre deux fois la même si vraiment vous êtes à court…mais on en doute!
9. Appuyez sur « VALIDER ».
10. Une mise en page de votre pêle-mêle vous est proposée. Vous pouvez alors re-mélanger l’ordre des photos en appuyant – autant de fois que vous le souhaitez – sur « Mélanger » (en bas à droite). Vous avez également le choix entre deux couleurs de fond : noir ou blanc.
11. Validez une dernière fois, puis précisez vos coordonnées postales et bancaires (appli sécurisée).
12. Trois jours plus tard, déroulez votre pêle-mêle 50×70 et remisez au placard cadres aimantés et autres panneaux à élastiques !
13. Le truc qui change tout : le format ID (carte d’identité) permet de personnaliser 5 jolis marque-pages avec 4 photos fétiches sur chaque.
Prix: 0€  l’appli / 14,95€ le pêle-mêle /7,95€ les bandelettes marque-pages

C’est le jour J. La semaine S. Adieu seaux, sable, batailles de polochons.
Pour eux, ça sent la blouse propre et la trousse immaculée, la nouvelle maîtresse et peut-être même la cantoche. Rien que de les imaginer livrés au triste sort de septembre et au chronomètre de leurs parents redevenus (hyper)actifs, vous débronzez à la vitesse du Riva !

Et si le parfum enveloppant des vacances venait, par la boîte aux lettres, se rappeler à leur bon souvenir ? De là où vous êtes, choisissez la carte postale qu’ils auraient adorée (oui, oui, même celle avec trois chatons déguisés en clowns), donnez leur des nouvelles des plantes que vous avez arrosées ensemble cet été, dîtes leur que vous avez tenté de refaire leur recette de pizza magique (sans en retrouver le goût, évidemment), et que leurs jouets préférés n’attendent plus qu’eux aux prochaines vacances.
Dans l’enveloppe – couleur azur, vert gazon ou rose coquillage – glissez des fleurs séchées, des paillettes, voire trois pincées du sable qu’ils ont tant foulé. Joli timbre obligatoire. Trois jours maxi après la rentrée, leur rayon de soleil, ce sera vous, promis !

Et si jamais le rayon « cartes postales » de la papeterie la plus proche a été dévalisé durant l’été, commandez vite la vôtre ici (env. 2€ la carte, paiement sécurisé).

Mais pourquoi diable leurs photos seraient-elles condamnées à la mémoire de votre téléphone à l’heure où d’autres squattent ardemment la cheminée, le frigo, la console et votre table de chevet ? Grand-Mercredi vous aide à passer le cap en deux temps, trois mouvements. Suivez le guide !

1. Allez dans Appstore (si vous avez un iPhone) ou dans Google Play (si votre smartphone est de modèle différent).
2. Tapez « Cheerz » dans « Recherche ».
3. Du bout des doigts, téléchargez l’application « Cheerz ».
4. Vous saurez qu’elle est téléchargée une fois qu’un petit carré rouge et blanc en forme d’appareil photo apparaîtra.
5. Entrez dans l’application.
6. Et là – ô magie de la technologie et du monde moderne! – vous avez le choix entre faire de vos photos adorées des tirages papier format Polaroïd, des pêle-mêle, des cadres, des albums et même des aimants souples (magnets).
7. Comment ? Simplissime: après avoir choisi votre format préféré, l’application vous conduit directement dans votre photothèque (ou « galerie ») et vous demande de cocher les 5, 10, 50, 100 photos que vous souhaitez faire développer.
8. Chacune est ensuite soumise à votre « approbation visuelle ». Vous pouvez alors très simplement modifier la couleur de la bordure et recadrer les couettes, le puzzle, les moustaches en chocolat.
9. On tape ses coordonnées postales, puis ses coordonnées bancaires (appli sécurisée).
10. Trois jours plus tard, on joue au boneto pour caser tout le monde sur le frigo.

Avertissement : la première qui n’y arrive pas est privée de Grand-Mercredi pendant 1 mois.

Prix : 0€ pour l’application, et à partir de 16,95€ les 30 tirages type Polaroïd livrés dans une jolie boîte vintage.

PS/ ça marche aussi avec les photos de votre tablette tactile.

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