Ma femme et moi habitons au nord d’Orléans, à très exactement 104 km de Paris, là où vivent mes deux enfants et mes trois Petits-Enfants.
Avant le confinement, nous allions leur rendre visite toutes les deux semaines. Nous avions l’habitude de réserver ce joli petit hôtel près de Picpus, dans l’est de Paris. Cela nous permettait d’être proche des petits et de pouvoir profiter du magnifique parc de Vincennes, dans lequel ils adoraient se promener.
Depuis l’annonce du confinement, Stéphanie et moi sommes dépités.
Cela faisait déjà deux semaines que nous n’étions pas montés à Paris. Aujourd’hui, cela fait très exactement 2 mois et 2 semaines que nous n’avons pas vu notre famille. Et si pour certains, cela peut ne pas paraître insurmontable, pour nous ça l’est !
Depuis que nous sommes à la retraite, nos Petits-Enfants représentent tout. Et si nous pensions, qu’à la levée du confinement le cauchemar cesserait… nous nous sommes bien trompés !
D’abord, parce que le virus est toujours bel et bien présent. Mais aussi et surtout parce que nous, Grands-Parents, continuons d’être les plus visés par les strictes mesures sanitaires. Sans compter la règle des 100 kilomètres.
Avec ma femme, nous nous demandons si ces quatre riquiqui kilomètres peuvent franchement changer quelque chose…
Peut-on être arrêtés ? Que se passerait-il si nous décidions de rejoindre nos Petits-Enfants dont les parents ont de plus en plus de mal à s’occuper ? Sommes-nous réellement “hors la loi” ?
Nous avons finalement décidé que non et prendrons la route dès demain matin !
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