Une économie sans les Grands-Parents est-elle possible - Grand-Mercredi
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Une économie sans les Grands-Parents est-elle possible ?

Sujet étayé de chiffres véritables, de grandes conclusions et on espère un jour d’une petite place pour Grand-Mercredi à l’Assemblée.

Découvrez comment Grand-Mercredi, accompagné de vous tous, compte bien redonner un peu de poids au rôle des Grands-Parents dans la société. Pour voter pour nous, il suffit déjà d’envoyer ce journal au plus grand nombre !

Monsieur le Ministre de la Culture

Les Grands-Parents contribuent à hauteur de plus de la moitié de la consommation culturelle en France :

-> Premiers fréquenteurs de salles de cinéma
-> Second public dans les musées (derrière les étrangers)
-> Plus gros acheteurs de livres (1 livre adulte par mois en moyenne, 2 livres jeunesse pour leurs Petits-Enfants en moyenne par mois)
-> Premier public au théâtre et à l’opéra. Les Petits-Enfants doivent avoir accès à la culture plus que jamais pour comprendre d’où ils viennent, et rattacher à leur programme scolaire chacune de leurs visites.

PROPOSITION À ÉTUDIER, MONSIEUR LE MINISTRE :

Un PASS culture pour les Grands-Parents et Petits-Enfants, ce double public auquel nous devons favoriser les accès (conditions favorisées, expositions thématiques, expositions relais du programme de l’Éducation nationale, points de culture dans les lieux les plus reculés).

Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale

Les Grands-Parents qui passent 9 heures par semaine avec leurs Petits-Enfants sont au cœur du réacteur en termes d’éducation, de transmission, mais également de capacités à déceler un problème, un décrochage, un mal-être à l’école.

PROPOSITION À ÉTUDIER, MONSIEUR LE MINISTRE :

Pourquoi ne pas créer 3 fois par an une journée dédiée aux Grands-Parents dans les écoles. Eux qui sont derrière les grilles chaque mercredi e, pour 21% d’entre eux, tous les jours à la sortie ! Ils ne sont jamais (ou presque jamais) rentrés dans l’école. Ainsi on pourrait aller jusqu’à imaginer au cours de ces 3 journées, l’apprentissage d’une discipline, essentielle à la société. Comme nous avions, il fut un temps, cours d’éducation civique !

-> Le cours : Apprendre la solidarité
-> Les modules : 3 fois par an une journée en immersion dans une association, une prison, un hôpital, un Ehpad avec leurs Grands-Parents.

L’apport serait considérable pour les deux générations.

Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances

Les Grands-Parents sont devenus le 3ème mode de garde en France. Vous ne mentionnez pas leur rôle alors qu’il est une source d’entraide financière considérable pour les parents. À quand une grand-parentalité assumée, soutenue, et reconnue en France, qui permettrait de pouvoir bénéficier d’un dispositif fiscal à part entière ?

La France a reconnu le statut d’aidant familial en 2016. C’est une avancée majeure. Mais, et c’est un grand « mais » : seuls 20% des aidants familiaux se déclarent comme tels. Pourquoi ? Parce que l’immense majorité d’entre eux ne se perçoit pas comme telle. Parce qu’ils ne savent même pas qu’ils le sont. Mais aussi et surtout car ils ne se reconnaissent pas dans la terminologie « aidant », encore une fois perçue comme quelque chose de subi, de triste, un fardeau. Alors que, bien au contraire, ces « aidants familiaux » sont les moteurs des familles d’aujourd’hui !

PROPOSITION À ÉTUDIER, MONSIEUR LE MINISTRE :

Aujourd’hui limité à celles et ceux qui supportent des personnes « dépendantes », nous souhaitons élargir ce statut à un statut de pivot intergénérationnel de Grand-Parent aidant. Ouvert à toutes celles et ceux qui :
– consacrent 9 heures par semaine à leurs Petits-Enfants
– sont aujourd’hui le 3ème mode de garde de la petite enfance
– visitent chaque jour leurs propres parents

Non seulement un aidant, qui correspond à un cadre administratif et un soutien du gouvernement ou de l’entreprise, mais un statut plus général de personne pivot intergénérationnel, donnant lieu à :

-> des services et un accompagnement qui facilitent la vie de ce pivot intergénérationnel auprès ET de ses parents, ET de ses Petits-Enfants.
-> un congé répit et une aide à la mobilité, comme un accès simplifié à la culture par exemple, en tant qu’accompagnateur d’une de ces générations.
-> une perception plus joyeuse par l’aidant lui-même qui n’est pas seulement cantonné à veiller sur ses parents âgés, mais également à accompagner la joie de ses Petits-Enfants, en tant que grand-parent aidant. Et pour être reconnu comme un pivot intergénérationnel, il s’agirait de déclarer les heures consacrées aux ascendants comme aux descendants. Parce que le statut d’aidant, avouons-le, comme la carte Vermeil, on n’a pas envie de rentrer dans le club !

Monsieur le Ministre de l’Écologie

La transition écologique est partout. Sauf dans deux endroits. Le programme scolaire de nos Petits-Enfants et chez les Grands-Parents habitués à une consommation d’énergie de l’époque !

PROPOSITION À ÉTUDIER, MONSIEUR LE MINISTRE :

Pourquoi ne pas encourager les deux générations à s’investir dans un programme commun, accessible dans tous les lieux et espaces publics : Planète Petits-Enfants. Ils pourraient ensemble, pendant les 22 jours de vacances par an qu’ils passent, s’impliquer localement dans un programme écologique intergénérationnel. On peut vous assurer que cela créerait des souvenir incroyables pour les deux générations et un sentiment d’utilité profond chez les seniors.

Secrétaire d’Etat chargé du Numérique

Monsieur le Ministre, vous qui avez un enjeu très fort à ce que les seniors soient bien connectés, bien équipés, bien agiles avec les nouvelles technologies.

PROPOSITION À ÉTUDIER, MONSIEUR LE MINISTRE :

Vous devriez disperser partout en France des bornes de formation à chaque fois qu’un nouvel usage naît ! Par exemple, la boîte email devient l’usage majeur de communication à distance : les seniors sont immédiatement alertés et formés en 3 jours grâce à leur mairie ou à un acteur local, comme leur bureau de Poste. La banque en ligne est une nécessité première : les banquiers en agence deviennent des agent de formation, comme les facteurs sont devenus des visiteurs de personnes âgées.