Par Véronique Martelin, Grand-Mère de trois Petits-Enfants.
On est au milieu des vacances de Noël et j’ai la chance d’avoir mes 3 Petits-Enfants à la maison.
Sauf que les provisions que j’avais faites avaient diminué à une allure incroyable.
Alors, devant le dernier pot de confiture à moitié vide et la dernière brique de lait qu’il nous restait ce matin, je n’ai pas eu d’autres solutions que de me rendre au supermarché avec eux… Une réelle expédition qu’on a toutes vécu.
En fait, les courses avec trois enfants de moins de 10 ans débutent sur le parking du supermarché.
Ma première mission consiste à trouver une place le plus près possible de l’entrée. Evidemment, je ne suis pas la seule à avoir eu cette (brillante) idée. Mais je reconnais que j’ai un peu de chance ce jour-là.
Une fois garée, la seconde mission se situe toujours sur cet immense parking puisque vient maintenant le temps de prendre un caddie. J’ai trois petits-enfants et à moins de les entasser tous les trois dans un seul et même caddie, je suis obligée d’en prendre deux ! J’en confie un aux enfant (à mes risques et périls) et l’autre sera pilotée par mes soins.
Ca y est nous franchissons enfin les portes du supermarché.
Je vous ai épargné le moment préféré de mes Petits-Enfants, que vous connaissez par cœur, et qui consiste à enfoncer cette pièce de 1 euro dans la fente du caddie et qui, pour des raisons que j’ignore encore, les passionne tant. Passons.
Mon premier rôle pour que cette session courses consiste à éviter coute que coute deux rayons : celui des confiseries et celui des jeux. Même si je connais par cœur ce supermarché, il est impossible d’esquiver le rayon des jeux… A moins de rentrer par l’entrée de service.
Alors comme vous j’en suis sûre, je négocie. « Aidez-moi à remplir le caddie, et nous nous arrêterons au rayon des bonbons » Et là, mes trois Petits-Enfants se transforment en superhéros. Les briques de lait s’entassent comme par magie et en deux trois mouvements la liste des courses est achevée.
Evidemment, j’en profite pour parfaire leur éducation au rayon des légumes. Et je me fais un malin plaisir de leur faire découvrir des légumes oubliés comme ce jour, avec le topinambour qu’ils ont pris pour un énorme Kiwi desséché. J’en ris encore.
Chose promise, chose due. Nous voici au rayon confiserie et la règle est simple. Chacun a le droit de choisir un paquet de bonbons. Et à chaque fois, ils se mettent d’accord avant et j’assiste au même manège : en fait, ils prennent 3 paquets de bonbons qu’ils partageront à part égale une fois rentrée à la maison… Ils sont si forts en Maths dès qu’il s’agit de bonbons, c’est impressionnant !
Je ne manquerais pour rien au monde ces moments avec eux, bien qu’on ai toujours une boule au ventre à l’idée d’en perdre un… Finalement, avec une bonne organisation, un peu d’habitude et beaucoup de malice, les courses au supermarché relèvent plus de l’aventure en famille que d’une expédition.
