La vérité sur la cantine de vos Petits-Enfants et ce qu’il y a dans leurs assiettes.

La vérité sur la cantine de vos Petits-Enfants et ce qu’il y a dans leurs assiettes.

Cantine

En France, un enfant sur deux déjeune à la cantine. Souvent décriée et parfois moquée pour la qualité gustative des menus, les cantines ont dû se réinventer ces dernières années. Et si des efforts ont été faits, force est de constater que les enfants ne raffolent pas toujours des plats qui leur sont proposés.

Grand-Mercredi a enquêté pour savoir si nos enfants étaient trop exigeants ou si le contenu de leurs assiettes n’était vraiment pas à la hauteur.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a trouvé des choses étonnantes.

Des menus établis des semaines à l’avance
La plupart des cantines scolaires en France établissent des menus un mois auparavant. Chose extrêmement étonnante pour une raison très simple : cela veut donc dire que l’alimentation de nos enfants n’est pas calquée sur les conditions météorologiques.
Nous vivons actuellement un épisode de froid sans précédent et il aurait été opportun de proposer des potages… et bien non, il n’en sera rien puisque le menu est prêt depuis plusieurs semaines.
Dans la même optique, s’il y avait un épisode de forte chaleur dans les mois prochains, et bien vos enfants n’auraient peut-être même pas la possibilité de déguster une glace en dessert.

Des menus avec des produits de saison… et bien non ce n’est pas toujours le cas.

Les cantines semblent l’ignorer mais les fruits et les légumes suivent des saisons bien particulières.
Alors qu’elle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons trouvé des tomates au menu d’une cantine en plein hiver.
D’autres enfants auront même le privilège de déguster un kiwi au mois de Février. INCROYABLE.
Cela signifie deux choses : Soit les fruits et légumes sont français et ne seront pas murs. Soit les fruits et légumes sont importés de pays exotiques…

Des repas équilibrés mais bien trop riches !
Les cantines ont fait des efforts ces dernières années pour proposer des menus plus équilibrés aux enfants.  Par exemple, Pamplemousse, Chili con carné * et Riz, Crème dessert caramel.

Ce type de menu pose deux problèmes :
Le premier c’est qu’aucun adulte ne vérifiera que les enfants ont bien mangé l’intégralité de leurs assiettes d’une part, et que d’autre part ils ont uniquement mangé des pommes rissolées et laissé les légumes faisant de ce repas un repas non équilibré.

Le second problème est que si l’enfant venait à manger l’intégralité du menu proposé, ce repas serait en réalité trop riche pour lui. En effet, l’apport calorique qui est recommandé pour un enfant de dix ans est d’environ 2000 K/cal par jour. Or ici, c’est un menu bien trop riche pour un seul repas de la journée.

Des menus très prétentieux

Lors de notre enquête nous avons été effaré par la complexité des menus proposés par les cantines scolaires. Des menus qui frisent la prétention et qui ressemblent plus à des menus de restaurants gastronomiques qu’à des menus adaptés à des enfants. Terminé le poulet fermier accompagné de ses petites pommes de terre et dites bonjour au sauté de veau à la dijonnaise sur son lit de champignons et d’estragon.

Non sans tombé dans le cliché de penser que ce plat n’était forcément pas à la hauteur parce que servi dans une cantine, mais force est de constater que pour bien cuisiner il faut savoir faire simple.

Même si nous n’avons pas goûté ce fameux sauté de veau, nous pouvons facilement imaginé qu’il n’était pas à la hauteur pour une simple raison qui nous a été soufflée par le cuisinier d’une cantine locale. LE MANQUE DE TEMPS. En effet, préparer un sauté de veau en moins de deux heures pour nourrir les bouches de 80 élèves cela est réalisable mais on peut aisément imaginer que ce plat n’était pas inoubliable.

Et c’est bien là tout le problème des cantines scolaires. Elles ont pour objectif de nourrir et de faire découvrir la gastronomie aux enfants. Or, si vous donnez à manger à un enfant de 10 ans un sauté de veau préparée sans le temps nécessaire, et donc décevant, vous pouvez être sûr d’une chose : il ne re-goûtera jamais de sauté de veau.

En somme, si la cantine a su se réinventer, introduisant des produits bio, c’est le système entier qu’il faudrait réinventer pour le bien de notre gastronomie. Heureusement, nous sommes rassurés car nous savons que vous faîtes de votre mieux pour proposer des plats cuisinés avec amour à vos Petits-Enfants ce qui les aide sûrement à faire passer la pilule.

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