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Relations mère fille apaisées : 5 conseils de Grand-Mercredi

Les relations mère fille, quel casse-tête ! Sans vous en rendre compte, votre bébé a grandi et pris son envol. Ce petit enfant, vous le berciez avec amour. Et la petite fille parfois boudeuse qui sautait sur vos genoux hier s’est développée. A l’adolescence, en quittant l’enfance, cela ne fut pas forcément évident. Mais elle a fini par s’épanouir et est maintenant une belle jeune femme. Elle a un travail, un homme, et vient de devenir mère. Et elle fait toute votre admiration. Quoi de plus idyllique que ce tendre tableau d’une relation mère fille apaisée ? Pourtant, tout n’est pas forcément si enchanteur. Qui n’a jamais eu un mot de travers et, hop, tout est parti en cacahuète ? Les pleurs, les cris, les claquements de porte, les (mélo)drames… Ces disputes, qui ne les a pas vécues ?

Les relations mère fille, pourquoi est-ce si difficile ?

Un puissant lien mère fille vous attache, qu’il soit fusionnel, complice, dans la rivalité, voire orageux ou même toxique. Pas facile de trouver le bon équilibre, la bonne distance. Comment donc avoir une relation harmonieuse avec sa fille ? Est-ce même possible ?

Grand-mercredi vous propose 5 conseils et des astuces à tester. Car qui ne tente rien… n’a rien !

 

Conseil n°1 : Mère et fille, communiquez !

C’est la base. En général, d’ailleurs, les disputes et mésententes viennent d’un souci de communication. C’est la source de bonnes ou de mauvaises relations. L’organisation des vacances, le prochain week-end où vous gardez vos Petits-Enfants, la date d’anniversaire du petit, quand et où fêter Noël, etc. les soucis de calendrier sont souvent à l’origine de quiproquos, de rivalités et de conflits. Mais pas que.

Et puis, parfois, la communication est complètement rompue, y compris avec son père. On ne se voit plus, on ne se parle plus. Votre fille vous met sur messagerie systématiquement. Il n’y a plus aucunes relations entre vous.

S’il n’y a pas de solution miracle à des rapports compliqués voire conflictuels, une chose est sûre : mieux vaut crever l’abcès. Quelle qu’en soit la forme, quitte à ce que cela prenne du temps. Laisser du temps au temps pour vous, comme pour votre fille peut s’avérer salutaire. Quoi qu’il en soit, pour que vous – la mère – comme votre fille, vous portiez mieux, il faudra bien que l’une de vous fasse le premier pas. Il faudra bien se demander pardon mutuellement et lever tous les sujets de discorde.

Il arrive parfois que votre histoire commune soit si compliquée qu’une tierce personne puisse être requise. Pour entrer dans une médiation, encore faut-il le vouloir et que ce désir soit présent pour chacune de vous. Les difficultés de votre relation peuvent remonter à l’enfance, au lien et à la place qui ont pu être donnés à chaque enfant dans la fratrie, au rôle joué par chacun… Bref, avoir recours à un expert, médiateur ou psychologue peut être utile dans certaines circonstances.

Un petit truc utile pour mieux communiquer entre femmes :

En communication bienveillante, il est recommandé expressément d’éviter le « tu » qui tue. « Tu as fait ceci, et cela m’a blessée » n’a pas le même impact qu’un « J’ai été blessée par tel fait, j’ai cru que… ». Ce genre de communication permet plus d’apaisement.  Il facilite aussi l’apport d’une réponse à une remarque ou question, sans jugement sur la personne en tant que telle.

Au fait, vous rappelez vous la dernière fois que vous avez dit votre amour à votre fille ? Ça vaudrait peut-être le coup d’y jeter un œil.

# Pour dire à votre fille que vous l’aimez :

  • Lui écrire une lettre. A la main. Et sur un beau papier à lettres, à l’ancienne. Plus touchant qu’un sms et plus classe qu’un message sur un répondeur.
  • Lui faire livrer un bouquet de fleurs ou une boîte de chocolats (selon ses préférences) avec un petit mot.
  • Garder ses enfants plusieurs jours d’affilée afin qu’elle puisse souffler un peu dans sa trépidante vie de femme active et de mère de famille. Préparer, avec eux, des surprises pour leur mère sur le thème de l’amour.

Conseil n°2 : Laissez votre fille vivre sa vie…

… et ses choix, même s’ils ne vous plaisent pas forcément. Surtout s’ils vont à l’encontre de tout ce que vous avez voulu lui inculquer. Regardez votre fille comme une femme adulte et une mère. Elle choisit sa façon de mener sa vie, son monde. Elle a sa propre personnalité. Et, vous le savez bien, ce chemin se plaît à faire mille tours et détours. Laissez-la donc tracer sa propre route, faire ses propres expériences, se forger ses opinions. Quitte à ce qu’elle prenne de la distance, se trompe ou s’égare (eh oui ! Dur dur de lâcher du lest !). On apprend de ses erreurs.

Votre fille saura revenir vers vous quand elle le jugera nécessaire, y compris si elle juge votre relation toxique. Et vos relations seront d’autant plus apaisées que vous aurez respecté ses décisions. C’est cela aussi accepter de voir sa fille grandir : à l’âge adulte, la laisser libre de ses choix, même s’ils ne sont pas à votre goût.

Bref, inutile pour vous de culpabiliser, les choses iront de toute façon dans le sens que votre fille a décidé. Alors, autant tout faire pour ne pas entraîner des relations conflictuelles en la matière.

# Les phrases à éviter absolument :

  • « Je te l’avais bien dit ! »
  • « Ma mère faisait comme ça »
  • « Qu’ai-je donc fait au bon Dieu pour avoir une fille comme toi ! »

Conseil n°3 : Dans votre relation, soyez force de proposition… tout en nuance

On a dit « proposez » et pas « imposez » ! La nuance est de taille. Les phrases commençant par « si j’étais toi » passent mal, en général. Et c’est normal ! Il est habituel que les filles – qui plus est lorsqu’elles deviennent mères – acceptent mal l’infantilisation.

Tout l’art de la proposition pourra consister à suggérer habilement, sur le mode de la confidence, avec un air complice, par exemple. Quel parent n’a pas fait l’expérience de voir son petit enfant, son fils casse-cou, son jeune, faire exactement le contraire de ce qu’on lui demandait ? Eh bien, plus grand, c’est presque la même chose, et votre fille n’échappe certainement pas à la règle (surtout en matière d’éducation des enfants ou de relation avec le père de son bébé). Grand-Mercredi vous conseille d’ailleurs la (re)lecture du mode d’emploi secret à destination des Grands-Parents.

# Ne dites pas… mais plutôt :

  • « Moi, je préfère… » mais « Ne penses-tu pas que… ? »
  • « Si j’étais toi, je… » mais « Que penses-tu de… ? »
  • « J’ai très envie de… » mais « N’aimerais-tu pas… ? »

Conseil n°4 : Sachez vous rendre disponible pour votre fille

Que votre fille soit accro au coup de fil quotidien, dans une relation fusionnelle, ou bien qu’elle ne décroche son téléphone que pour vous demander un service, sachez être à l’écoute de ses besoins. Des relations mère-fille épanouies reposent sur votre capacité mutuelle d’écoute des besoins, y compris ceux qui ne sont pas exprimés. Vous connaissez votre fille par cœur : vous l’avez vue grandir, s’épanouir. Vous la voyez peut-être encore comme votre petit bébé. Soyez donc à l’écoute en profondeur, prête à accueillir des confidences. Parler, s’épancher, pleurer, demander conseil, faire des reproches… la maman que vous êtes est disposée à tout encaisser. Quitte à parfois devoir sauter en urgence dans un train pour venir épauler votre enfant en détresse, que ce soit par simple amour maternel ou par devoir parental.

En revanche, pour vous occuper des Petits-Enfants, n’hésitez pas ! Ils grandissent tellement vite ! Et puis, votre fille peut avoir besoin de se retrouver en couple, de sortir voir un film ou aller au resto, de partir en week-end avec des copines, d’avoir quelques jours de vacances… Bref, de vivre sa vie de femme sans avoir à penser aux couches, petits pots et jeux à emporter pour satisfaire sa marmaille. Sans toute cette charge mentale souvent épuisante. Là, vous répondrez toujours prête. (Enfin, presque !)

A (re)lire, nos meilleures propositions d’activités à faire avec vos Petits-Enfants pendant les vacances.

# L’attirail de la super maman / Grand-Mère :

  • Avoir dans son sac à main une mini trousse à pharmacie en cas de petit bobo (arnica, pansements, pince à épiler, spray désinfectant)
  • Garder, encore dans son sac à main, de quoi grignoter pour les petites faims des Petits-Enfants
  • Disposer – toujours dans son sac à main, qui devient de plus en plus gros – d’un petit carnet et de 2-3 crayons pour les moments où les Petits-Enfants doivent attendre et s’impatientent bruyamment (dans une queue, lors d’un trajet en bus ou voiture, etc.)
  • (oui, une quatrième astuce, et alors ?) Avoir – vous savez où – son téléphone toujours bien chargé et à portée de main pour répondre aux inquiétudes de votre fille sur la santé de sa progéniture : ah ! l’amour maternel !

Conseil n°5 : N’hésitez pas à vous souvenir des belles choses… et à en construire de nouvelles !

Vous avez peut-être, année après année, méthodiquement collé des photos dans des albums pour garder les plus beaux souvenirs de votre vie de famille. Pour les plus modernes, lesdites photos sont toutes stockées à gauche et à droite sur différents supports numériques, y compris de petits films. Ces images sont un reflet du monde que vous vous êtes construit. Faire du tri sur son disque dur peut être l’occasion de retrouver de vieilles photos et de vouloir les mettre en forme dans un album, de les partager à d’autres personnes, de les montrer à vos Petits-Enfants. Voilà une belle occasion de renouer des liens.

La balade à poney quand votre fille avait cinq ans, quand elle s’est cassé le bras à onze, ou encore, son maquillage tout coulé d’avoir tant ri et pleuré lors d’un réveillon familial… Vous replonger dans ces souvenirs heureux, parfois cocasses, peut vous fournir l’occasion de vouloir en construire de nouveaux, tout aussi profonds, avec votre fille. Ces moments de complicité ne pourront que renforcer vos rapports, au-delà de l’âge et de la distance. Quoi de mieux que de se (re)forger des souvenirs à deux pour avoir des relations mère fille sereines et apaisées ?

# Activités mères-filles à faire exclusivement à deux (entre femmes !) :

  • Faire un shooting photo (super souvenir et superbes photos faites par un pro !)
  • Aller faire du shopping (les magasins ont rouvert ! A l’assaut !)
  • Aller voir une expo, un film ou une pièce de théâtre (pareil, faut soutenir la Culture !)

Mère et filles, vous êtes des femmes, toutes singulières et uniques. Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront de poursuivre ou de faire repartir votre histoire commune sur les bonnes bases d’une relation plus saine et apaisée.

Et pour aller plus loin dans les relations de famille difficiles, où il n’est pas toujours aisé de trouver sa place, Grand-Mercredi vous propose de poursuivre avec la lecture de conseils pour mieux supporter les membres de sa famille.

La place des Grands-Parents, dans la famille et dans la société, n’est plus à prouver. Les Grands-Parents ont des droits, souvent ignorés. En cas de conflit intra familial, de séparation, de divorce des parents, etc., il est possible, malgré tout, pour les Grands-Parents, de continuer à voir leurs Petits-Enfants. Si la médiation ne suffit pas, ils peuvent saisir un juge afin d’obtenir un droit de visite et d’hébergement de leurs Petits-Enfants. Mise à jour sur ces démarches.

 

Quand les relations familiales sont difficiles voire rompues entre un enfant et ses ascendants

Les relations familiales sont parfois difficiles à gérer. En particulier, lorsque des conflits interviennent entre différentes générations, ou entre une même génération. Séparation, divorce, recomposition familiale, déménagement, situation sociale compliquée, deuil… Les raisons ne manquent pas pour que les liens familiaux intrinsèques entre des Grands-Parents et leurs Petits-Enfants se distendent, voire se rompent volontairement.

Regardons ce que dit la Loi et comment il est possible, autant que faire se peut, de rétablir un semblant de normalité face à ces situations douloureuses, ne laissant personne indifférent, Grands-Parents, parents ou Petits-Enfants.

Les droits des Grands-Parents : ce que dit la Loi

L’article 371-4 du Code civil est on ne peut plus clair : il dispose que tout enfant a le droit d’avoir et d’entretenir des relations personnelles avec ses Grands-Parents. Il s’agit de pouvoir créer un lien affectif entre eux. Mais la vie fait parfois que, entre la théorie et la pratique, les choses sont plus compliquées. Légalement, les Grands-Parents détiennent :

  • un droit de visite (une journée par mois, une après-midi…),
  • un droit d’hébergement (temps plus long avec les Petits-Enfants car il comprend au moins une nuit),
  • un droit de correspondance (par courrier, téléphone, Internet…).

Tout cela leur permet réciproquement d’avoir cette relation personnelle autorisée et même voulue par la Loi. A moins qu’on n’y fasse obstacle. Ce fut le cas, par exemple lors des confinements à l’occasion de la crise liée au coronavirus.

L’intérêt des Petits-Enfants, une priorité qui peut se substituer aux droits des Grands-Parents

Quelle que soit la solution que vous parviendrez à trouver entre Grands-Parents et le père ou la mère de vos Petits-Enfants, c’est toujours l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte vis-à-vis de ses ascendants.

Ici, l’intérêt de l’enfant se caractérise comme étant le meilleur choix pour le bon développement physique et mental du Petit-Enfant concerné.

Si un arbitrage judiciaire s’impose (voir infra), le juge aux affaires familiales (JAF) a toute latitude pour refuser que les droits des Grands-Parents soient pleinement appliqués dans les cas suivants :

  • Le Petit-Enfant s’oppose à voir ses Grands-Parents.
  • La relation entre parents et Grands-Parents est trop conflictuelle. Un droit de visite exposerait l’enfant à un climat tendu en permanence.
  • Une mise en danger de l’enfant au contact de ses Grands-Parents (Grands-Parents estimés violents, alcooliques, atteints d’une pathologie mentale, etc.).
  • Des Grands-Parents incapables de s’occuper de leur Petit-Enfant pour divers motifs, comme un handicap important ou des problèmes financiers.

Les solutions pour faire entendre ou rétablir les droits des Grands-Parents

1- Le conseil de famille : pour trouver une solution consensuelle

Pour mettre les choses à plat, et avant d’enclencher une procédure judiciaire longue, fastidieuse, douloureuse, réunir un conseil de famille peut être une bonne option. Il faut, pour que cela fonctionne que tout le monde soit d’accord avec la démarche et soit prêt, le cas échéant, à faire quelques concessions.

Grands-Parents, père et mère, Petits-Enfants s’ils sont en âge de comprendre les enjeux, et même des membres élargis (un beau-père ou une belle-mère dans le cas de familles recomposées, des frères et sœurs) se réunissent et discutent le plus calmement possible. Le but est de trouver une solution amiable face à une situation qui manque de sérénité.

Pour que les choses se passent le mieux possible dans le cadre d’un conseil de famille, Grand-Mercredi vous suggère de répartir les rôles et de se mettre d’accord sur des règles préalables afin que chacun puisse prendre la parole sans être interrompu. Egalement, mieux vaut se trouver dans un lieu neutre : éviter le domicile d’une des parties en conflit.

En cas d’échec et d’absence de dialogue et/ou de compromis pour trouver une issue amiable, la médiation familiale est une autre option possible. Mais il faut accepter qu’un inconnu mette son nez dans des affaires personnelles voire intimes.

2- La médiation familiale : quand un œil extérieur est nécessaire

Avant d’aller au tribunal et de solliciter des avocats, passer par un tiers professionnel, impartial et indépendant peut être la bonne solution. Le but d’user d’un intermédiaire est de pouvoir, dans un lieu neutre, trouver un terrain d’entente et un dialogue constructif. La médiation n’a donc pas lieu au domicile des requérants. Le médiateur entend d’abord les parties séparément. Ensuite, elles se rencontrent en sa présence.

L’aide juridictionnelle ou certaines assurances permettent de prendre en charge les frais de ce service payant.

Par la suite, le JAF peut donner une valeur juridique aux décisions choisies, qui prennent alors valeur d’autorité. Encore une fois, pour que ce dispositif fonctionne, il faut que tous souhaitent une amélioration du contexte. Si passer par un tiers n’est pas une obligation, cela demeure plus simple pour gérer un conflit que d’aller directement au tribunal.

3- La saisine du juge aux affaires familiales (JAF) : quand une décision de justice s’impose

Avant de s’engager dans une procédure, il faut bien avoir en tête qu’elle dure longtemps, en général 3 ans. Cela peut nuire à l’équilibre des parties, y compris des Petits-Enfants. Cet acte n’est donc pas à prendre à la légère. De plus, cela a un coût. Et si l’une des parties fait appel du jugement, tout sera à recommencer… La justice prend son temps.

# Prendre un avocat spécialisé en droit de la famille pour mieux comprendre les droits des Grands-Parents

Il faut impérativement prendre attache auprès d’un avocat spécialisé. C’est indispensable avant toute saisine du tribunal judiciaire de la juridiction dont dépendent les Petits-Enfants. Sa présence est obligatoire. C’est lui qui conseillera et aidera à constituer le dossier, à rassembler les pièces nécessaires.

# La rencontre avec le JAF

Dans ce type de procédure, ce sont les parents, père et mère, qui doivent apporter la preuve qu’une relation personnelle de leurs enfants avec les Grands-Parents pourraient avoir un effet néfaste.

Le juge seul décide des dispositions qui lui semblent s’imposer en fonction des éléments apportés. La comparution de chacune des parties est nécessaire. L’audition d’un petit-fils ou d’une petite-fille aussi, s’ils sont en âge de l’être.  Le recours à des expertises psychologiques et des enquêtes sociales également. Cela a un côté intrusif auquel aucune des parties ne peut se soustraire.

Encore une fois, tout jugement est pris uniquement dans l’intérêt de l’enfant et au cas par cas. Il peut évoluer au cours du temps et donc être revu à l’avenir si nécessaire. Par exemple, sur une durée donnée, le JAF peut décider que le droit de visite des Grands-Parents s’applique un mercredi après-midi par mois. Il peut ensuite l’élargir à un droit de garde d’un week-end par mois. Dans le cadre de familles recomposées, le juge peut décider que le droit de visite des Grands-Parents s’applique en même temps que celui du parent n’ayant pas la garde de ses enfants. Cela permet de simplifier les choses et de ne pas complexifier davantage les emplois du temps de chacun.

# Que faire si les parents ne respectent pas la conclusion du juge et font obstacle aux droits des Grands-Parents ?

La « non-représentation d’enfant » est un délit, selon l’article 227-5 du Code pénal. Les Grands-Parents sont en droit de porter plainte en produisant la copie de la décision judiciaire.

Les Grands-Parents ont aussi des obligations vis-à-vis de leurs Petits-Enfants

On a tendance à l’oublier, mais en droit français, droit rime souvent avec obligation. En l’espèce, les Grands-Parents ne sont pas exemptés de devoirs si les parents de leurs Petits-Enfants font défaut d’une manière ou d’une autre. Le Code civil prévoit cela. Voici quelques exemples de situations où les Grands-Parents doivent faire face à leur responsabilité :

  • Si les parents ne parviennent pas à subvenir aux besoins essentiels de leurs enfants. Une pension alimentaire peut être mise à la charge des Grands-Parents au titre de la solidarité familiale. Cela ne concerne toutefois pas les frais d’éducation.
  • Si les parents sont déchus (temporairement ou non) de leur autorité parentale.
  • Si les deux parents de l’enfant disparaissent et qu’il devient orphelin. Les Grands-Parents deviennent tuteurs de ce dernier et doivent gérer toute son éducation et ses biens.

Dans tous les cas, il est important que chacun soit au courant de ses droits. Il est aussi surtout nécessaire que chacun agisse en faveur de l’intérêt de l’enfant et non pour son propre plaisir. A chacun, Grands-Parents, comme parent(s), d’entendre raison et de faire preuve de responsabilité. Pour le bien des enfants.

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