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Famille recomposée

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Famille recomposée, je vous aime

Entre le baptême de ma petite-fille Zoé le week-end dernier par 35 degrés à l’ombre (d’ailleurs suivez ici un petit mode d’emploi génial) et les préparatifs des fiançailles (bis) de ma fille Alice avec Bruno (futur nouveau gendre « officiel »), laissez-moi vous dire que j’ai eu tout le loisir d’observer ma famille à la loupe.

Tandis que tout ce petit monde savourait le plaisir d’être ensemble – et moi celui d’être avec eux – j’ai fait ma rebelle. Installée à l’ombre d’un catalpa, j’ai statué sur mon « cas ».
Celui d’une Grand-mère divorcée mais heureuse, à la tête d’une tribu cousue et redécousue par les ans et les aléas de la vie, goûtant la compagnie des pièces rapportées comme celle des « demi quelque chose », un peu perdue parfois entre les beaux-parents des uns et des autres…mais définitivement fière de sa famille.

Dans le lot, certes, j’en trouverai toujours un qui raconte systématiquement la même histoire drôle, une qui se trouve toujours une excuse au moment de débarrasser ou encore un qui ne donne jamais de nouvelles du bout du monde. Mais – car il y a un « mais » – je leur apprends, à tous, à se (et à me !) supporter.

Pour cela, j’avoue que j’ai trois armes secrètes :
1. Partir une fois par an tous ensemble pour un long week-end. Le truc incontournable dans l’agenda de chacun. Cette année, ce sera à la Pentecôte.

2. Glisser dans le sac de mes Petits-Enfants, selon leur âge : une planche de gommettes qui dit tout de la famille (votre libraire a bien en rayon des stickers de pandas petits/grands/moyens ou une armée de chevaliers autocollants tous différents), le fameux petit Dolto « La famille » (pour tout bien comprendre, à commander juste ici, ou encore pour la version « Famille recomposée ».
Pour les plus grands, je ne jure que par le livre ultra-efficace « Quart de frère, quart de soeur » (pour les plus grands, disponible juste ),  et « Je suis ton soleil », le best-seller pour ados qui en dit long sur la relation mère/fille, disponible ici.

Ça n’a l’air de rien, comme ça, mais je peux vous dire que ça fait son petit effet. Depuis, je n’ai plus jamais entendu quiconque dire du mal de sa famille !

 

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Si elles ne sont pas toujours les principales protagonistes d’un film, les Grand-Mères peuvent souvent jouer un second rôle marquant. Attachantes, touchantes, drôles mais aussi méchamment cyniques et odieuses, les Grand-Mères de cinéma ont plusieurs visages. Certaines nous ont fait rêver, d’autres moins… Elles sont maintenant célèbres et ont crevé l’écran : voici les 10 Grand-Mères qui nous ont le plus marqués à travers des films cultes.

1- Poupette, l’Arrière-Grand-Mère moderne

Interprétée par Denise Grey, Poupette est de loin une des Grand-Mères les plus célèbres du grand écran. Arrière-Grand-Mère de Vic, rôle principal du film La Boum de Claude Pinoteau (1980), elle se rend très disponible pour accompagner son Arrière-Petite-Fille dans sa vie d’adolescente. Poupette, c’est la Grand-Mère complice, joyeuse et moderne que tout le monde voudrait connaître. Si l’actrice n’est plus de ce monde depuis 1996, on ne l’oublie pas, et c’est toujours un réel plaisir de la (re)voir jouer le rôle qu’elle a, et de loin, le mieux tenu.

Poupette La boum, la Grand-Mère la plus célèbre dans grand écran

Grand-Mère film Première Etoile. On l'aime sur petit comme sur grand écran.

2- Bonne-Maman, Grand-Mère des Antilles au cinéma

Pas de doute, Firmine Richard est plus à l’aise à l’écran que sur la neige. Tout du moins dans le film La première étoile de Lucien Jean-Baptiste (2009). Mais, Marie-Thérèse Louise-Joseph alias Bonne-Maman est prête à tout pour sauver le couple de son fils. Lui qui ne tient jamais parole a promis d’emmener toute sa famille en vacances au ski. Et, s’il ne tient pas promesse, sa femme a juré de le quitter…

3- Rose Dawson, Grand-Mère survivante

Le film aux 11 Oscars réalisé par James Cameron n’a laissé personne indifférent lors de sa sortie en 1997. Gloria Stewart y incarne Rose Dawson des années après le drame qui s’est joué. Ses larmes nous émeuvent encore, et on prend toujours plaisir à revoir ce célèbre film culte qu’est Titanic.

Gloria Stewart - titanic. Son histoire adaptée pour le grand écran l'a rendue célèbre.

Mémé, super Grand-Mère, célèbre à l'écran grâce à L'âge de glace

4- Mémé, la Grand-Mère zinzin et touchante

Les volets 4 et 5 de L’Âge de glace (sortis respectivement en 2012 et 2016) mettent à l’honneur la Grand-Mère de Sid, le paresseux un peu foufou. Il n’y a pas à dire : ce dernier tient bien de son aïeule. Sauf que cette dernière a plus d’un tour dans son dentier (quand elle l’a !) et permet à la bande d’amis de sortir de bien des situations périlleuses. On n’en dit pas plus, mais il est évident que Mémé, initialement abandonnée de tous, retourne malgré elle la situation à son avantage…

5- Margueritte, celle par qui les peurs sont vaincues

Dans La Tête en friche (Jean Becker, 2010), Gisèle Casadesus incarne une très vieille femme de 95 ans, Margueritte Vandeveld. La lecture et les voyages sont ses deux passions. Progressivement, elle va apprivoiser Germain (interprété par Gérard Depardieu). Au gré de leurs rencontres dans un parc, elle va lui donner le goût de la lecture, lui qui est pourtant presque illettré. Beaucoup de pudeur et d’amitié se dégagent de ce duo qui n’avait a priori rien en commun. Quand la vieillesse et la maladie n’empêchent pas l’espoir et le dépassement de soi.

La tête en friche - Margueritte

Lady Violet Crawley célèbre Grand-Mère douairière

6- Grandma, comtesse douairière de Grantham

Maggie Smith a le port de tête élégant et le rictus suffisant qu’il faut pour camper un des personnages – si ce n’est LE personnage – principaux de la série culte et du film Downton Abbey. La Grand-Mère de Mary, Edith et Sybil ne s’en laisse pas compter et a la répartie cinglante quand elle le juge nécessaire. Celle qui déclare que « C’est le rôle des Grand-Mères que de se mêler de tout » n’a, de ce fait, ni sa langue, ni ses yeux dans sa poche. Elle sait se montrer dure, en bonne aristocrate de l’ère victorienne finissante, mais aussi très tendre avec ceux qu’elle aime. Bref, Violet Crawley représente une des Grand-Mères les mieux jouées à l’écran de ces dernières années.

7- Mamy, la Grand-Mère au terrible secret

Quel(s) secret(s) Mamy cache-t-elle ? Quels secrets chaque femmes présente sur la scène de crime cache-t-elle ? Nul doute que l’adaptation cinématographique faite par François Ozon en 2002 de la pièce de théâtre Huit femmes de Robert Thomas, permet d’entrer dans les replis les plus sombres d’âmes parfois tourmentées. Danielle Darrieux est donc cette femme en violet qui prétend ne plus savoir faire usage de ses jambes. Si au premier abord elle semble très sympathique, plus on s’enfonce dans l’histoire, et plus son personnage est noir, entre dissimulation avarice et… (mais, chut ! n’en disons pas plus pour celles d’entre vous qui ne connaîtraient pas encore le film).

Mamy, Grand-Mère terrible dans le film Huit femmes

Paulette, célèbre Grand-Mère du grand écran

8- Paulette, une Grand-Mère rendue célèbre par un commerce spécial

Isolement, aigreur, voire même méchanceté… Paulette n’a pas grand-chose pour elle. Jusqu’au jour où elle est contrainte, pour échapper aux huissiers, d’entrer dans un drôle de trafic. L’ancienne pâtissière, jouée par Bernadette Lafont, devient très vite quelqu’un d’intéressant dans le quartier et même au-delà. Cette comédie de Jérôme Enrico diffusée dans les salles en 2013, portant le nom de la vielle femme, s’inspire d’une histoire vraie.

9- Grand-Mère Fa, l’ancêtre avertie

Si pour elle, le mariage de Mulan est une idée fixe, Grand-Mère Fa comprend vite que sa Petite-Fille a pris la place de son père pour partir au combat et ainsi défendre l’honneur de la famille. Ce personnage secondaire de Mulan, film d’animation des studios Disney paru en 1998, confie alors sa Petite-Fille à ses ancêtres en leur demandant, dans une prière, de bien vouloir protéger Mulan.

grand-mère Mulan

Tatie Danielle, la pire des vieilles dames

10- Elle n’est pas Grand-Mère, heureusement, mais elle est célèbre au cinéma

Nous ne pouvions pas terminer sans parler de la fameuse, détestée et détestable Tatie Danielle. La comédie du même nom, datant de 1990, réalisée par Etienne Chatiliez, met en scène une affreuse bonne femme de 82 ans qui, par une succession de coups du sort, va aller empoisonner la vie de ses Petits-Neveux. Si, au début, ils imaginent trouver en elle la Grand-Mère qu’ils n’ont jamais connue, ils déchantent vite. Tsilla Chelton est une Tatie Danielle très convaincante qu’on ne voudrait croiser sous aucun prétexte !

Qu’elles soient Grand-Mères à l’écran ou pas, elles le sont aussi dans leur vie personnelle. De Brigitte Bardot à Fanny Ardant, en passant par la Reine des Grand-Mères, Elizabeth II, ne ratez rien du sens de la grand-parentalité de ces célébrités et autres stars. Par ailleurs, chacune d’elle a un petit nom donné par ses Petits-Enfants. Quels surnoms affectionnez-vous le plus pour vous faire appeler par vos propres Petits-Enfants ?

Mon petit-fils de 3 ans m’en a sorti une belle, l’autre jour.
A la faveur d’un grand débat autour des pots de pâte à modeler, Auguste a soudainement contré l’un de mes arguments par un innocent « De toute façon, toi, c’est pas pareil : t’es vieille ! ». Bing !

Je n’ai pas cillé et me suis souvenue de notre récent déjeuner, mon amie Sybille et moi, avec celle que nous appellerons « N. » Entre la salade avocat-crevettes et le crumble au kiwi, j’ai tiqué.
Quelque chose, chez N., avait changé. Une bricole du côté du visage. Pas grand-chose. « C’est à cause de sa nouvelle couleur ! », m’a soutenu Sybille après coup, crédule. Je pencherais plutôt pour une petite injection. Trois fois rien, mais quand même. Evidemment, N. ne nous dira jamais que c’est une certaine B. qui lui a refilé le tuyau.

Et moi, alors ? Moi, « la vieille » ? Pour l’instant, j’assume de ne rien faire. Pas simple de tenir quand la tendance incite à franchir le pas. En tout cas, je garde le cap….et mes rides !

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Le français regorge d’expressions plus drôles les unes que les autres… et plus farfelues aussi ! Qui d’autre que les Grands-Parents pour transmettre toutes les saveurs de notre langue adorée à nos Petits-Enfants ? Voici un florilège des expressions françaises pleines d’humour, à faire rayonner à travers le monde ! 

  1. « Rire comme un bossu » 

Origine : L’expression, apparue au XIXème siècle, fait simplement référence à la locution “se tordre de rire” : les bossus ayant le “dos tordu”, l’analogie s’est faite naturellement. 

Signification : Rire aux éclats

Situation : Se dit de Grands-Parents hilares devant les bêtises de leurs Petits-Enfants.

  1. « Connu comme le loup blanc » 

Origine : Recensée dès le XIIIè siècle, ce dicton vient du fait que le loup était un animal craint et redouté dans les villages de France. Sa présence était donc très rapidement ébruitée et connue de tous, d’autant plus si l’animal était blanc ! 

Signification : Qualifie quelqu’un de très, très connu

Situation : On pourrait dire de votre amour pour vos Petits-Enfants qu’il est connu comme le loup blanc.

  1. « Gras comme un moine » 

Origine : Cette expression prend sa source dans la réputation qu’avaient les moines au XVIIIè siècle, d’être de très bons vivants et de savoir très bien manger.

Signification : Se dit d’une personne un peu enveloppée

Situation : On pourrait l’utiliser pour parler de votre Petit-Enfant de 8 mois, aux jambes bien potelées.

  1. « Triste comme un bonnet de nuit » 

Origine : Cette expression serait le raccourci d’un ancien dicton, “triste comme un bonnet de nuit sans coiffe”, qui exprimait l’idée d’esseulement, ou d’abandon. 

Signification : Qualifie une personne qui n’a pas un visage très rayonnant et n’a pas l’air très drôle.

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant à qui on aurait refusé des bonbons.

  1. « Chauve comme un genou » 

Origine : Au XIXème siècle, le genou désignait tout simplement un crâne chauve. On peut aussi dire “chauve comme un œuf”.

Signification : Désigne une personne n’ayant plus de cheveux.

Situation : Difficile à employer sans être vexant, mieux vaut utiliser cette expression pour parler de personnages de fiction. 

  1. « Crier comme un putois » 

Origine : Cette expression date du XIXème et est une simple référence aux cris perçants que pousse le putois en cas de menace.

Signification : Crier très fort.

Situation : Se dit de Petits-Enfants torturés à coup de chatouilles.

  1. « Vieux comme les rues »

Origine : Cette expression très ancienne tire son origine dans le fait que les rues sont, par essence, elles aussi très anciennes et banales, puisqu’elles remontent aux origines de l’Homme en milieu urbain.

Signification : Qualifie quelque chose de très, très vieux et banal.

Situation : N’allez surtout pas dire à un Grand-Parent qu’il est vieux comme les rues… 

  1. « Bête comme ses pieds”

Origine : Cette expression se base sur la position anatomique de la tête, siège de l’intelligence et par opposition, le pied, partie du corps toute simple.

Signification : Désigne une personne pas très futée

Situation : Là encore, difficile à employer sans être vexant …! 

  1. « Bavard comme une pie »

Origine : Cet oiseau est connu pour le boucan qu’il fait dans nos jardins. 

Signification :  Parler sans cesse

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui vient d’acquérir le langage et ne cesse de bavasser. 

  1. « S’ennuyer comme un croûton de pain derrière une malle » 

Origine : Si l’on ne connaît pas son origine exacte, cette expression et ses dérivés sont trouvés dans des citations dès le XIXème siècle. 

Signification : Tout est dit….

Situation : Se dit de Petits-Enfants un mercredi après-midi pluvieux, loin de leurs Grands-Parents.

  1. « Sale comme un peigne » 

Origine : À l’époque, les peignes étaient en bois. Or, le bois, si l’on ne le lustre pas, peut vite paraître très sale, d’où l’expression.

Signification : Qualifie quelque chose de très sale

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui aurait sauté dans les flaques de boues sans ses bottes de pluie. 

  1. « Rouge comme un coq »

Origine : Cette expression ferait tout simplement référence à la crête écarlate des coqs.

Signification : Se dit d’une personne qui a du mal à gérer ses émotions et rougit facilement

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui aurait dit une grosse ânerie à table. 

  1. « Menu fretin” 

Origine : Selon le dictionnaire Larousse, le fretin serait un petit poisson, trop jeune pour être capturé et donc, relâché par les pêcheurs. Ainsi, un menu fretin est un petit poisson sans assez d’importance pour que l’on y prête attention. 

Signification : Désigne une personne sans grande importance.

Situation : Se dit d’un camarade de classe désobligeant avec l’un de vos Petits-Enfants.

  1. « Vouloir le beurre et l’argent du beurre”

Origine : Cette expression vient tout simplement du bon sens paysan, qui veut que l’on ne peut pas vendre son beurre sans délivrer le produit à l’acheteur. 

Signification : Vouloir tout avoir sans contrepartie.

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui voudrait avoir de bonnes notes à l’école sans faire son travail. 

  1. « Le soleil brille pour tout le monde » 

Origine : Cette expression est assez ancienne, puisqu’elle date du XVIIIème siècle. Elle serait la traduction d’une locution latine, dont l’origine se trouverait elle-même dans la Bible. 

Signification : Qualifie des avantages dont tout le monde peut profiter.

Situation : On peut dire que chez les Grands-Parents, le soleil brille pour tout le monde ! 

  1. « Faire un travail de Titan » 

Origine : Synonyme de “faire un travail d’Hercule”, cette expression vient de la mythologie grecque, dans laquelle les Titans ont dû abattre un travail gigantesque pour tenter de récupérer le pouvoir sur Zeus. 

Signification : Travailler énormément

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui vous a impressionné avec la construction de sa cabane dans le jardin.

  1. « Enlever le pain de la bouche de quelqu’un »

Origine : Le pain étant l’aliment de base du Français au XVIIème siècle, l’ôter de la bouche de quelqu’un prend tout son sens. À noter que la première version de cette locution était « oster le pain de la main » de quelqu’un.

Signification : Priver quelqu’un de l’essentiel

Situation : 

  1. « Acheter un chat en poche » 

Origine : Elle tire son origine du mot “poche”, qui, au XVème siècle, désigne un sac. Ainsi, les vendeurs de viande pouvait vendre un chat à la place d’un lièvre, par exemple. 

Signification : Acheter quelque chose sans vérifier l’objet de la vente.

Situation : Se dit d’un Petit-Enfant qui aurait acheté un téléphone sur LeBonCoin sans vérifier s’il fonctionnait. 

  1. « Une histoire à dormir debout »

Origine : Au départ, “une histoire à dormir debout” était employé pour une histoire soporifique – tellement longue et inintéressante qu’elle endormait l’interlocuteur. 

Signification : Se dit d’une histoire peu vraisemblable

Situation : À dire à un Petit-Enfant qui vous raconterait de jolis bobards.

  1. « Être à couteaux tirés”

Origine : “Être à couteaux tirés” est une locution très ancienne, datant du XVIIème siècle. Elle vient du milieu de la guerre, où elle signifiait “être prêt à sortir les armes”. 

Signification : Qualifie une situation très tendue. 

Situation : Se dit de deux Petits-Enfants qui se chamaillent. 

 

Généralement, je la repère de loin.

Au parc, ses petits-enfants ne font pas de miettes car ils prennent leur goûter avec une lunch-box posée sur les genoux. Du coup, les pigeons les boudent. Malin.
Dans sa poussette au supermarché, le dernier de la fratrie est pelotonné dans un plaid à très grosse maille en mérinos, fruit d’un atelier de arm knitting qu’elle a fait la veille (on tricote avec ses bras en guise d’aiguilles, la méga-tendance du moment). Sympa.
Au musée, quand un troupeau de 3-6 ans se presse pour entendre trois phrases sur cinq de la visite contée, elle prend les siens sous son aile pour une contre-visite avec audio-guide ludo-pédagogique. Forcément.

Elle, c’est la Grand-Mère qui a tout bon. Tout le temps. Avec un coup d’avance.
Celle qui, dans un grand sourire où se mêlent pitié et désolation, est capable de me faire croire que j’ai tout faux avec mon spectacle de magie au théâtre machin-chouette et que Guignol est dépassé, sauf à Lyon. « N’importe quoi ! », comme diraient mes petits-enfants. Parfois, elle arriverait même à me faire douter.

Et puis je me reprends. Et puis je me dis que ça m’est bien égal. Et puis je réalise que les miettes, les pigeons, les courses folles au musée, les spectacles auxquels on comprend pas toujours tout, moi j’ai envie que ça dure toute la vie.
Du moment que mes petits-enfants sont près de moi.

 

 

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Promis, c’est vrai : parfois, quand je vous écris, je pense à toutes les Grand-Mères qui ne le sont pas assez. Et qui aimeraient l’être davantage.

Vous, les Bonne-Maman, Nanny et autres Nonna qui regrettez tant d’être à des kilomètres de vos petits-enfants, sans pouvoir cocher en rouge tous les mercredis de votre agenda. Je vous imagine compter les jours jusqu’aux vacances, faire le plein de leurs biscuits préférés au supermarché et espérer un appel, même express, entre la piscine et le goûter.

Pendant ce temps, moi, je râle (contre la prof de danse qui libère en retard, contre les parents qui m’en demandent trop, les histoires cent fois lues et le square surpeuplé).
Comme je dois vous exaspérer, Granny pourrie-gâtée que je suis ! J’ai honte et pourtant je le sais : vous vous damneriez pour un spectacle maison à la mise en scène décousue, un tas de miettes sur votre tapis après le déjeuner et un gâteau au yaourt décoré de travers.

Promis, c’est vrai : si j’avais une baguette magique, je vous ferais apparaître vos petits-enfants, là tout de suite, dans votre salon.
Je n’ai pas ça en rayon, juste une certitude en stock : même loin d’eux, vous êtes une Grand-Mère fabuleuse.

 

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Ma fille Capucine ne jure que par Le Bon Coin; mon petit-fils revend tout sur eBay (sauf les cadeaux que je lui fais); Sybille, ma grande amie, a meublé tout son studio grâce à Emmaüs.

Ils ne cessent de me dire qu’ils ont eu « du bol » et sont tombés sur « de pures affaires » ; je leur répète que ce n’est pas toujours le cas. SAUF sur Gens de Confiance. Ce site-là, c’est un peu ma pépite du début d’année.
Imaginez-vous un site de petites annonces gratuites entre gens bien sous tous rapports. « Bien nés » (mais pas que), comme disait ma propre grand-mère ; habitant toute la France ; vendant des tapis à la louche et des livres à la pelle ; avec ou sans particule ; et intraitables sur le profil de ses membres.

Autant vous dire que je n’ai jamais eu à me plaindre, ni d’un mauvais payeur et encore moins d’un objet non conforme. Depuis, Capucine, Sybille et les autres me harcèlent pour que je les parraine, afin qu’eux aussi puissent faire partie de ce cercle un peu haut de gamme mais surtout hyper pratique. Pour eux, je vais réfléchir; mais pour vous, sachez que je vous adoube d’office !

N’hésitez donc pas à vous recommander de ma part lors de votre inscription, grâce à ce lien. Entre Grand-Mères, on se comprend !

 

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Chères Grand-Mères,

à vous qui me lisez chaque semaine, j’aimerais écrire quelques mots.

Cette année encore, vos lettres et courriers furent dans ma boîte mail comme autant de pépites savoureuses. Sachez que vos messages me trouvent généralement entre deux repérages pour Grand-Mercredi, le brushing pas toujours d’équerre et une tasse de thé dans un rayon de moins de 10 centimètres autour de mon ordinateur. Tous me font sourire et m’émeuvent…

Refusant qu’on l’appelle « Mamie », Grand-Mère Martine avait ainsi réagi férocement à mon billet d’humeur sur la garde des fidèles compagnons de nos enfants et petits-enfants : « Je veux rester libre ! (…) J’ai aussi des copines, des amis et des activités et il n’est pas question que je reste coincée par un animal ! ». Ouf ! Une alliée.

Vous avez aussi très nombreuses à compatir avec cette difficulté que nous rencontrons parfois à communiquer avec nos proches…si loin, géographiquement.
Marie vit à Bordeaux, tandis que ses petits-fils sont à Lyon et ses petites-filles aux Etats-Unis. Une Grand-Mère qui jongle en permanence avec le décalage horaire pour maintenir le lien : « Skype tourne en rond sur les deux continents ».

Des encouragements, j’en ai aussi reçus beaucoup. A l’équipe de Grand-Mercredi qui vous expliquait pourquoi nous devions faire appel à des partenaires afin de pouvoir continuer à exister, vous avez – heureusement pour nous ! – manifesté le plus solide soutien. « Bravo ! Continuez et ne vous laissez pas démoraliser par quelques grincheuses ! », m’écrivit ainsi Nicole. Caroline, pour sa part, fit un parfait résumé de ce que je m’efforce de faire chaque semaine « Dans vos lettres, toutes les Grand-Mères (…) peuvent se voir sur grand écran. Merci, Merci ! ». Tandis que Marie-Agnès, jeune Grand-Mère, se réjouissait spontanément de mes billets « pleins de réalisme et de vraie joie ».

A mon tour, donc, de vous remercier pour votre fidélité sans faille. Dans quelques jours, Mesdames, Noël viendra sonner à votre porte et celle de votre famille. Entre dinde aux marrons à demi-entamée et monceau de clémentines, cadeaux éparpillés et confetti rebelles, je penserai aussi à vous.
Restez comme vous êtes et « Belles fêtes » à toutes, ainsi qu’à vos petits-enfants !

 

 

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Il en va de la famille comme du rangement : une place pour chaque chose, chaque chose à sa place. Voici donc les 5 situations qui vous démontreront par A + B que vous êtes bel et bien la Grand-Mère…et que vos enfants sont bel et bien les parents. En résumé : que l’on ne peut vous confondre avec nulle autre.

1. En termes d’arbre généalogique élargi, option « mariage », vous êtes incollable. L’ordre de passage devant Monsieur le maire des uns et des autres est un peu votre Trivial Pursuit. Du prénom des témoins aux détails de la robe meringue portée le jour J par « la petite Cécile » de CM2 devenue grande, vous ne loupez aucune miette des mariages des anciens camarades de classe de vos enfants. Quant aux enterrements de vie de jeune fille/garçon, c’est tout juste si vous n’êtes pas au courant du programme du week-end avant tout le monde. Il faut bien ça pour tenir à jour votre propre agenda, pris d’assaut de mai à août par une série de croix rouges légendées « Garde petits-enfants ». Encore 10 ans et vous verrez le bout du tunnel.

2. Lapin nain, hamster à poil court, ragondin des plaines, poisson rouge à 3 €, cochon d’Inde boulimique…: périodiquement, votre cuisine se transforme en annexe d’une animalerie. Vos petits-enfants se repassent même l’adresse de votre pension all inclusive sous le manteau, sûrs et certains de votre générosité sans borne. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu quelques mois plus tôt, alternant le perfide « Tu es sûr(e) que tu sauras t’en occuper ?» et l’alarmiste « Réfléchis bien à la façon dont tu le feras garder pendant les vacances… ». Ce que vous ignoriez alors c’est que, dans leurs yeux tendrement incrédules, se cachait déjà la réponse… La « nounou pour animaux » idéale, c’était vous.

3. Une réunion parents/professeurs est toujours synonyme de stress. Pour les parents – convoqués à deux sinon rien, manquant de se fouler la cheville en se relayant de salle en salle, accordant leurs violons sur le discours à tenir et les excuses à inventer – mais certainement pas pour vous. Ce rendez-vous jadis tant redouté s’assimile plutôt à un choix autrement plus cornélien : pendant que les parents attendront fébrilement leur tour, quel goûter la sereine grand-mère que vous êtes pourra bien apporter à leurs petits? Gaufre ou pain au chocolat ? Une vraie fête, vous dis-je ! Mon conseil : toute à votre joie de grand-mère nourricière, ne traînez pas trop aux abords de l’établissement… Une maîtresse en goguette pourrait venir vous chercher vous aussi !

4. C’est écrit en gros sur le frigo de vos enfants : 5 fruits et légumes par jour, protides à l’heure du déjeuner mais pas au dîner, lait bio et pâtes sans gluten, zéro grignotage. Admirative de tous ces scrupules alimentaires envers la chair de leur chair, vous gardez pour vous vos remarques et louez leur inventivité pour établir leurs 13 menus par semaine. En revanche, le quatorzième (celui du déjeuner du mercredi) est votre chasse gardée. Le lundi vous ne pensez qu’à lui, le mardi vous faîtes les courses, et enfin vous mettez les petits plats dans les grands. Les petits auront leur gratin adoré; les grands leurs rôti avec plein de jus. Ils pourront même (surtout!) se resservir. Toute la vie, ces plats seront pour eux votre signature et garderont le goût de l’enfance; certains cousins en seront jaloux mais obtiendront le leur aussi. Cerise sur le gâteau : vous avez encore tout le temps de leur imaginer des spécialités irremplaçables. Et laisser aux parents le soin d’équilibrer omega 3 et sucres lents. Preuve que la grand-mère, c’est bien vous.

5. Vous pouvez être fière d’avoir su relever deux défis. Le premier : avoir refusé de faire des « 101 façons d’élever son enfant façon Montessori » ou du « Manuel moderno-moralo-inutilo éducatif » votre livre de chevet. Votre seul gourou, c’était vous et votre instinct maternel.
Le second : avoir su faire entendre à TOUS vos enfants, gendres et belles-filles, votre satisfaction d’avoir des petits-enfants si bien élevés. Sans que personne ne vous demande jamais de vous en mêler. Et à ceux qui prônent le contraire ou s’érigent à la place des parents en chantres du « Bonjour madame » ou du « Au revoir monsieur », dîtes leur simplement « Non merci ». Cet article fait d’ailleurs office de certificat : la politesse reste le combat des parents, pas celui des Grands-Parents.

Je vous le disais un peu plus haut : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Les parents s’occupent du métronome ; vous gérez la mélodie. Et les (petits-)enfants seront les plus heureux !

Du syndrome de la « super Grand-Mère » aux privilèges de la relation Grand-Mère/Petits-Enfants. La psychothérapeute Evelyne Féau et le Docteur Frédéric Kochman, pédopsychiatre et coordinateur médical de la Clinique Lautréamont à Loos (Nord), répondent à nos 5 questions sur le rôle que vous avez à jouer en tant que Grand-Mère. 

 

1. Être Grand-Mère, est-ce que cela s’apprend ?

Dr Frédéric Kochman : Etre Grand-Mère, comme être mère, ne s’apprend pas dans les livres, mais dans nos expériences de vie personnelles, transgénérationnelles. Beaucoup de Grand-Mères m’évoquent leur statut de Grand-Mère en le comparant à leur statut de mère : nettement plus apaisé, décomplexé, plus cool quoi !

Evelyne Féau : C’est en effet un apprentissage. On devient Grand-Mère en même temps que l’enfant devient Petit-Enfant. Mais si la Grand-Mère retrouve les mêmes gestes que ceux qu’elle avait en tant que mère, elle ne vit pas sa relation avec ses Petits-Enfants de la même façon, profitant d’une plus grande disponibilité. Moi-même, jamais je ne me serais dit – avant de devenir Grand-Mère – combien j’étais à ce point passée à côté de certains moments avec mes propres enfants. Grâce à leurs Petits-Enfants, auxquels elles sont entièrement dédiées, les femmes se découvrent autrement, sous une autre facette. Et malgré le stress et la responsabilité dont elles se sentent investies lorsqu’elles s’en occupent, cela reste un émerveillement.

2. La Grand-Mère, bien qu’elle s’en défende parfois, a-t-elle un rôle éducatif à jouer envers ses petits-enfants ?

E.F. : Si l’on veut pouvoir continuer à faire sereinement des choses avec eux, il faut se sentir respectée. Alors, évidemment, si les Petits-Enfants font des bêtises, mieux vaut sévir et couper court à l’accumulation des caprices. En revanche, en présence des parents, il est important de savoir s’effacer. Et si un parent refuse telle chose à son enfant, il ne s’agit pas d’aller ensuite à l’encontre de cette décision.

Dr F.K. : Le rôle éducatif de la Grand-Mère est majeur. Beaucoup de Grand-Mères de notre génération sont jeunes, modernes, bien souvent pleinement insérées dans une vie active, et ainsi très au fait des passions, des émotions, des centres d’intérêts de leurs Petits-Enfants. De ce fait, la Grand-Mère d’aujourd’hui peut bien souvent jouer le rôle de confidente de ses Petits-Enfants, donner des conseils avisés, avec plus de temps pour écouter et réfléchir avec eux. En cela, cela participe grandement à leur éducation.

Mais il est aussi important pour les parents d’adouber les Grands-Parents dans leur rôle de sécurité, d’autorité et de participation à l’éducation, lorsqu’ils ont la garde – même très temporaire (une soirée, un week-end….) – de leurs Petits-Enfants. En d’autres termes, cela signifie : « Mes chéris, nous vous confions ce soir à vos Grands-Parents ; nous leur déléguons pour ce temps notre autorité. En notre absence, ce sont eux les capitaines du bateau ».

3. La notion de transmission est fréquemment mise en avant dans le rapport intergénérationnel. Où commence et où finit-elle ? Quel rôle la Grand-Mère peut-elle jouer en matière de transmission ?

Dr F.K. : La transmission touche avant tout les valeurs, l’histoire d’une famille. Elle inclut les traditions parfois régionales, parfois internationales. Pour ma part, je suis un pédopsychiatre d’origine polonaise. Je continue à vivre avec plaisir et nostalgie les traditions culinaires polonaises des fêtes de Noël, par exemple. Nous savons aujourd’hui que cette transmission est inscrite dans les gènes, dans l’ADN de nos Petits-Enfants : c’est ce qu’on nomme l’épigénétique. L’ADN de nos enfants et Petits-Enfants a en mémoire des événements marquants de la vie de leurs ascendants.

# Transmettre l’histoire familiale : voilà un rôle pour la Grand-Mère

« Faire découvrir comme dans une saga l’histoire de la famille, parfois sur plusieurs générations, inscrit les Petits-Enfants dans une structuration solide de leur vie, dans le temps et l’espace. Un très beau projet à construire avec les Grands-Parents : un arbre généalogique géant de toute la famille ! »

# Raconter des anecdotes, des souvenirs amusants : autre rôle sympathique pour la Grand-Mère

E.F. : Personnellement, je préfère leur raconter des anecdotes ou leur parler de détails amusants. Une chose est sûre : avec des mots choisis, on peut tout dire à un enfant. Et s’il pose des questions, vous n’avez pas à fuir. Car il va se rassurer grâce à ce que vous lui direz ; sinon, c’est son imagination qui prendra le pas, et celle-ci est bien plus angoissante que la réalité.

4. Dans quelle mesure la relation qu’un enfant entretient avec sa Grand-Mère est-elle complémentaire de ce qui l’unit à ses parents ?

E.F. : L’un des rôles principaux de la Grand-Mère est de faire avec ses Petits-Enfants ce que les parents ne leur font pas faire, faute de temps. Ces moments de partage requièrent une certaine organisation ; des efforts auxquels les Petits-Enfants sont sensibles.

Dr F.K.: Dans de nombreux cas, les liens avec ses parents sont marqués par le stress, le manque de temps, la pression des jours de semaine, les devoirs, etc. En revanche, un week-end avec sa Grand-Mère va se visualiser souvent de manière plus positive : en mode « pause », au calme, comme l’évoquent les jeunes sur leurs réseaux sociaux (« oklm… », écrivent-ils en langage SMS).

La Grand-Mère, on l’imagine d’emblée plus sereine, souriante, avec le plaisir d’aimer ses Petits-Enfants sans la pression de l’éducation quotidienne, de la réussite scolaire. La Grand-Mère peut donc renforcer; amplifier ces moments forts et pleins d’amour par des moments passés ensemble, au cours desquels on a le temps de s’aimer, de rire, de réfléchir au présent, à l’avenir, en toute quiétude et douceur.

5. Que diriez-vous aux Grand-Mères qui mettent un point d’honneur à assumer seules la garde de leurs Petits-Enfants ? En particulier quand elle le font sans aide extérieure (de type nounou ou jeune fille) et sur des périodes plus ou moins longues (week-end, vacances…) ?

E.F. : Les Grand-Mères qui cherchent à tout contrôler espèrent une sorte de reconnaissance de leur rôle de « super Grand-Mère ». Personne ne doute qu’elles en soient capables, mais il est tout aussi important de connaître ses limites. Alors je leur dirais simplement : « Ce n’est pas parce qu’on vous prête main-forte que l’on vous considère comme une mauvaise Grand-Mère ».

Dr F.K. : De mon point de vue, cela est très positif ! Assumer la garde de leurs Petits-Enfants est une évidence pour beaucoup de jeunes Grand-Mères de 45 ans, qui font dix ans de moins que leur âge, en plein équilibre de vie, sportives, battantes. Elles sont de superbes modèles de vie pour leurs Petits-Enfants. J’ai très souvent entendu dans mon cabinet des jeunes patients me dire : « J’espère que je serai comme ma Grand-Mère à son âge ! ». C’est le plus beau compliment que l’on puisse leur faire !

 

Résumé des différents rôles pour une Grand-Mère évoqués dans cette interview :

  • S’investir pleinement avec ses Petits-Enfants
  • Savoir s’effacer en présence des parents
  • Rôle éducatif majeur délégué par les parents
  • Etre une confidente, pourvoyeuse de bons conseils
  • Transmettre l’histoire familiale
  • Apporter des espaces de tranquillité dans la vie trépidante des Petits-Enfants (et de leurs parents)
  • Faire avec les Petits-Enfants ce que les parents ne font pas, souvent faute de temps
  • Garder ses Petits-Enfants, s’en occuper le temps d’un week-end, de périodes de vacances, etc.

Et pour approfondir sur ce sujet des rôles des Grands-Parents, voici un peu de lecture sur le rôle du Grand-Père ou encore une enquête à ce sujet.

Vous avez remarqué ? Vous avez deux bras, deux jambes, une tête. Et, dans celle-ci, des neurones qui turbinent plein gaz lorsqu’approchent les vacances scolaires, leur cortège de zones superposées et des dates qui ne sont jamais les mêmes selon que vos petits-enfants vivent à Paris, Marseille ou Lyon. Même le calendrier aimanté sur votre réfrigérateur en arrive à tourner de l’oeil. Comme je le comprends !

Le hic, c’est qu’il va falloir composer avec. Se débrouiller pour que le train d’Alphonse entre en gare pile quand vous déposez Alice et Georges, étiquette autour du cou et pique-nique sous le bras, dans un wagon qui, lui, part dans l’autre sens. Tenir votre promesse envers les parents ayant pris soin de solliciter vos services « il y a très, très, très longtemps, avant tout le monde » afin de pouvoir, eux, coiffer leur panama sous le soleil de Cuba. Répondre présente aux petits-enfants qui ne vous ont « pas vue depuis longtemps » mais ne sont libres « que la première semaine », prendre le relais de « l’autre grand-mère » le temps d’une navette Brest/Vierzon et, accessoirement, annuler votre stage de Pilates pour voler au secours d’une belle-fille primipare en détresse absolue faute de nuits dignes de ce nom.

Nous disions donc : deux bras, deux jambes, une tête, pas de super pouvoirs …mais une vraie âme de héros !

Vous le savez mieux que quiconque : être grand-mère est une source inépuisable de bonheur(s).
Grand-Mercredi y croit si fort que, pour toutes les grand-mères et celles qui le seront bientôt (vos amies, vos soeurs…), on en a fait un must : une élégante affiche made in France pensée avec amour.
Elle compile tous les instantanés de félicité qui forgent une enfance, puis une existence toute entière. « Transmettre les valeurs de la famille », « avouer ses plus grands rêves », « chanter en choeur avec ses cousins » ou encore « tenir ses promesses » : vous connaissez cela par coeur, mais vos amies sans doute pas encore. Une raison de plus pour leur offrir ces tendres préceptes en lesquels chacune se reconnaîtra ! Rien de plus simple quand on sait que cette affiche – tirée en édition limitée – est imprimée sur un joli papier et livrée gratuitement en 24h.
Sur vos conseils, elles l’encadreront alors dans leur cuisine, sur leur bureau, la commode du salon voire leur table de nuit, pourquoi pas dans leur salle de bains. Et ne vous remercieront jamais assez d’avoir lu dans leur avenir de grand-mère comblée.

Pour vous comme pour elles, il s’agira là d’un memento pour les petits-enfants qui passent, dorment, dînent et jouent à la maison ; d’un doux manifeste pour vous toutes qui leur ouvrez la porte et les couvrez de baisers. Un indispensable que vous pouvez commander juste ici, comme un geste de grand-mère à grand-mère ou tout simplement pour vous.

A acheter ici pour 15€, livraison en 24h gratuite et offerte.

Dans la vie, une Grand-Mère est une chance
Pour se fabriquer des souvenirs éternels
Confier les secrets qu’on ne dit pas aux parents
Connaître ses origines
Et l’histoire de sa famille
Avouer ses peurs et ses plus grands rêves
Chanter en chœur avec ses cousins
Apprendre à partager avec eux
Rire aux éclats en regardant les albums-photos
Goûter de nouvelles recettes
Tenir ses promesses
Transmettre les valeurs de la famille
Apprendre le nom des fleurs du jardin
Et celui des étoiles dans le ciel
S’inventer des histoires incroyables
Servir les autres en premier
Réaliser que l’amour dure toujours

Ne gardez pas cette découverte pour vous, passez le mot aux grand-mères qui vous entourent.

affiche "une grand-mère est une chance"

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