Apprendre les règles de politesse et de bienséance aux enfants

La politesse n’est pas un vilain défaut

Apprendre la politesse aux enfants

Après l’éternelle supplique « Chéri, tiens-toi droit ! », il est une rengaine à laquelle Margaux, Paul et les autres coupent rarement : le fameux « J’ai rien entendu » (NB: la réponse généralement espérée sous peine de goûter sans Kinder étant : « Bonjour madame » / « Merci monsieur » / « Au revoir maîtresse »). Un travail de longue haleine que les parents n’entendent pas sacrifier sur l’autel d’un crochet par chez vous.

A grand renfort de clins d’oeil appuyés, de gloss en cul-de-poule ou de postures de chien d’arrêt, on vous fait donc gentiment comprendre que la politesse est le combat de tous.
Vous rétorquez qu’une grand-mère n’est vraiment « pas là pour ça », avant d’obtempérer et de faire rimer « Flamby » avec « Merci qui ? » ou « Tu peux m’aider ? » avec « S’il te plaît ».
Fatiguant, n’est-il pas ? C’est pourquoi il y a de fortes chances pour que vous fassiez l’impasse sur ces relances une fois la porte de chez vous refermée.
Inconvénient : c’est pas bien de faire semblant.
Avantage : vous aurez économisé un maximum d’énergie pour l’histoire du soir et autres parties de « ni oui, ni non ». On vous connaît par coeur !

Afin que « le métier rentre » (comme disaient nos grand-mères), mais aussi pour montrer aux parents que la question ne vous est pas égale, deux ouvrages à feuilleter d’urgence :

Avec eux (dès 3 ans) : Manuel des bonnes manières pour les filles et les garçons (éd. Circonflexe)

Dans votre coin : Bonnes manières et politesse, auriez-vous le prix d’excellence ? (éd. Larousse)

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